L’article mis en ligne aujourd’hui avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 27 décembre 2006. Cette petite inversion dans la rotation des aiguilles du chrono, permet d’adresser un salut amical aux anciens fondeurs du Chalabrais, et de souhaiter bon vent aux nouveaux représentants des Foulées du Kercorb, officiellement réunis sous la présidence du Vétéran Jean-Pierre Silvestre, depuis le 11 juin dernier.

Le quatuor chalabrois a bouclé l’année à Ramonville-Saint-Agne (photo archives décembre 2006).

Bien que les rendez-vous soient plutôt rares en décembre, les fondus de macadam voulaient à tout prix boucler cette année en compagnie des aiguilles du chrono. En cherchant bien, les sociétaires chalabrois ont fini par se procurer un dossard sur les berges du canal du Midi, là-bas du côté de Ramonville-Saint-Agne.

Cette dernière sortie pour les Foulées du Kercorb était surtout une grande première pour Laurent Mamet, présent dimanche 17 décembre au départ de son premier 10 « bornes ». Une course impeccablement organisée depuis quatre ans par les sapeurs-pompiers de Toulouse, et baptisée Ronde du Feu. Rendez-vous de décembre auquel l’ami « Lolo » lui-même soldat du feu à Chalabre se devait de participer, malgré une fête de Sainte-Barbe célébrée la veille aux côtés de ses partenaires du centre de secours Jean-Cabanier. A l’heure dite et sous un ciel bas et menaçant, Laurent et ses compagnons coureurs de fond ont pris place parmi les 753 concurrents invités à défier le chrono sur un parcours urbain tracé dans le centre de Ramonville et le port du canal. Une dernière course contre le temps qui a vu Thierry Noy boucler la Ronde en 43’ 37’’, devant Laurent Mamet crédité d’un résultat très prometteur (1 h 00’ 44’’), tandis que la féminine de l’équipe Muriel Noy, franchissait la ligne en 1 h 01’ 36’’, à peine éprouvée par l’effort. Quatrième larron sollicité pour officier en tant que « lièvre », le président des Foulées passait sous le portique d’arrivée en 42’ 46’’. Une boisson chaude et quelques étirements plus tard, les « Macadam Kerc’ Boys » avaient tiré un trait sur cette année 2006, le regard déjà tourné vers de futurs objectifs.                  

A quelques heures d’une nuit dédiée à la remise de cadeaux, les trois images mises en ligne ci-dessous, rappelleront des souvenirs aux amoureux du ballon ovale. C’était en 1992, et les rugbymen du président Richard Conte étaient invités au siège Hôtel de France, pour une remise de maillots, shorts et chaussettes. Cette dotation émanait du conseil général, à l’initiative de Jacques Montagné, son représentant sur le canton de Chalabre. Un petit clin d’œil vers un passé encore très présent dans les mémoires, en souvenir de ceux qui ne sont plus, et qui permet d'inviter les rugbymen de l’Entente US Chalabre-Kercorb-la-Bastide-Le Peyrat, à passer d’excellentes fêtes de fin d’année 2016 (Photos archives, Année 1992).

De gauche à droite : François Sanchez, Roger Raynaud, Jean-Joseph Romero, Paul Bigou, Lucien Baillat, Raymond Rivals, Richard Conte, Gaston Marcel Favry, Jérôme Bernard, Jacques Montagné, Daniel Balou Amiel, Marc Garros, Thierry Parrenin, Sabrina Rivals, Claude Fernandez, Jean Danjou, Marc Rivals.

Le président a aussitôt voulu démontrer qu'il pouvait sans problème, intégrer le quinze de départ  (Jean Danjou, Richard Conte, Jacques Montagné, Paul Bigou).

Essai concluant, en bleu et en blanc  (Jean Danjou, Aimé Mamet, Richard Conte).     

L’article publié aujourd’hui avait paru dans l’Indépendant, édition du jeudi 19 décembre 1996.

Les CE1 se sont éclatés.

La traditionnelle soirée récréative de fin d’année proposée aux Chalabrois par les enseignants et les élèves du groupe scolaire Louis-Pergaud a connu cette année encore un grand succès. Dans une ambiance très familiale, les nombreux gagnants se sont partagés des lots de qualité au cours d’une soirée pendant laquelle les fumeurs ont fait preuve d’un civisme exemplaire. Sur la scène du théâtre municipal qui affichait complet bien avant l’annonce du premier numéro, les enfants ont donné un aperçu de leurs talents de chanteurs et danseurs, dissimulant leur trac, tels de véritables professionnels des planches. Auparavant, l’équipe enseignante emmenée par M. Jean Plauzolles avait tenu à remercier conjointement la municipalité, les parents d’élèves et les commerçants, dont le précieux concours a contribué à la réussite de ce rendez-vous annuel tant attendu. Au terme d’un premier trimestre bien rempli et conclu en chansons, les élèves de Louis-Pergaud méritent toutes nos félicitations auxquelles nous associerons leurs enseignants, Mme Lisette Richou et MM. Michel Fernandez, Serge Garus, José Navarro et Jean Plauzolles.          

L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 2 décembre 1996.

La décrue est amorcée sous le pont du Blau (Photos archives, Novembre 1996).

La brusque montée des eaux de l’Hers, du Blau et du Chalabreil conjuguée avec le réveil du Béal, charriant des flots noirs et chargés, a plongé certains riverains chalabrois dans l’angoisse durant toute la nuit de samedi à dimanche. Malgré les importants travaux d’aménagement effectués voilà bientôt dix ans dans les lits des trois cours d’eau chalabrois, les résidents du quartier du Moulin et du Pont de l’Hers ont à nouveau été contraints d’évacuer en catastrophe leur rez-de-chaussée.

De nombreux dégâts sont à déplorer en dépit de l’action efficace des sapeurs-pompiers du centre de secours Jean Cabanier, mobilisés dès les premières heures de la soirée. Vers 2 h du matin, alors que la crue arrivait à son point culminant et que les commentaires allaient bon train sur le pont du Blau et sous les parapluies, certains pouvaient s’émouvoir d’une telle situation, évoquant même l’inefficacité du barrage de Montbel. Or, il faut savoir que les vannes de la retenue ariégeoise restent systématiquement fermées dès lors que l’Hers roule des flots trop boueux, ce qui était le cas en ce dernier samedi de novembre.

Au lever du jour, dimanche matin, alors que la décrue s’amorçait avec l’arrivée du soleil, les hommes de l’adjudant-chef Alain Cayrol et les employés des services communaux étaient encore à pied d’œuvre pour entamer la longue phase de nettoyage. 

Retour progressif à la normale pour les eaux du Blau.

Jour de crue dans les années 1970 (photo Maurice Mazon).