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C'était hier - Page 543

  • C’était hier : La pomme de Sonnac

    L’article mis en ligne aujourd’hui avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 5 septembre 1995. L’occasion de souhaiter à Frédéric Boussioux et aux cueilleuses et cueilleurs des Vergers de la Galante, une très fructueuse saison 2015.

    vergers de la galanteDes greffes en couronne pour une future récolte prometteuse (Photo archives, Septembre 1995).

    Avec l’arrivée de septembre, les préparatifs vont bon train du côté de Sonnac, où « pallox » et grandes échelles sont de sortie, annonçant l’imminence d’une nouvelle cueillette de pommes. Ce fruit qui semble mûrir au rythme tranquille des saisons, connaît tout de même quelques soucis, en raison d’un marché de plus en plus exigeant. Pour faire face et réussir à diversifier leur récolte, les producteurs font appel à des procédés spéciaux, à l’image de René Boussioux, qui au printemps dernier, a pratiqué sur une partie de sa plantation de Camplimoux, une nouvelle technique en greffe appelée « greffe en couronne ». Un tel procédé permet dès lors d’entrer plus rapidement en récolte, et réduit considérablement le coût du produit cueilli.

    Ces greffons qui profitent de la rosée matinale, arriveront ainsi à maturité à l’automne 1997, pour une première cueillette de pommes « Braeburn », une qualité née en Nouvelle-Zélande. A la pomme golden, qui constitue l’essentiel de la récolte des hectares dont René Boussioux à la charge, viendront peu à peu s’ajouter encore d’autres variétés aux noms évocateurs, tels que « Gala », « Canada »,…

    C’est au hasard d’une sieste et en voyant une pomme tomber à ses pieds, qu’Isaac Newton découvrit, dit-on, la théorie de l’attraction terrestre. Dès mercredi prochain, les premières pommes vont délicatement tomber dans les « pallox », et il sera bien loin l’heure de faire la sieste. Moins célèbre que celle du physicien anglais, la pomme de Sonnac n’en est pas moins décidée à vivre avec son temps, nous souhaiterons pour notre part, une nouvelle et excellente cueillette à René Boussioux et son équipe. 

     

  • C’était hier : Enfin du rugby sur le stade « Lolo Mazon »

    L'article mis en ligne aujourd'hui avait été publié dans l'Indépendant, édition du lundi 31 juillet 1995.

    Brennus team.JPGLes joueurs de la Sélection du Pays d'Olmes, aux côtés de M. Jean-Luc Rebollal (photo archives, juillet 1995).

    La venue en Kercorb des vainqueurs du Bouclier de Brennus et du Challenge Yves-du-Manoir, a donné lieu à une plaisante et sympathique rencontre de rugby arbitrée par M. Jean-Luc Rebollal (Comité Midi-Pyrénées). Les joueurs bénéficiant du renfort de Philippe et Olivier Carbonneau, de Hugues Miorin et de Laurent Séguela, ont donné une belle réplique à une sélection du Pays-d’Olmes.

    Un grand moment pour tous les amateurs de rugby, qui n’ont pas si souvent l’occasion de voir « en vrai », les célèbres trophées. Chacun espère que ce genre d’initiative ne sera pas la dernière.

  • C'était hier : Les cyclos du Kercorb vont rallier Hendaye à Collioure

    L’article mis en ligne avait été publié dans les colonnes de l’Indépendant, édition du lundi 15 août 2005.

    cyclo-vtt-club du chalabraisLes Pyrénées d’ouest en est, au programme des Cyclos du Kercorb. De gauche à droite, Jean Quério, Monique Rault, Yves Berenguer, César Martinez, Francis Amouroux, Christian Courdil, Patrick Rault, Robert Beret  (photo archives, Mai 2005).

    C’est un projet que les cyclos du président Jean Quério avaient dans leurs cartons depuis très longtemps, la saison 2005 va enfin permettre au peloton du Kercorb, de rallier l’Atlantique à la Méditerranée, via les cols des Pyrénées. De Hendaye à Collioure et sur un itinéraire tracé au cœur de la chaîne pyrénéenne, les mordus de la petite reine ne vont plus quitter leur vélo. Au programme, des cols à volonté, vingt-six, pour un total de 760 km et 15.820 mètres de dénivelé (photos ci-dessous, archives juin 2014).

    cyclo-vtt-club du chalabrais

    Une semaine complète qui commencera ce lundi 15 août au départ de la côte basque, destination Larrau, par les cols de St Ignace, Pinodiéta, Burdincurutcheta et Bagargui (118 km). Mardi, cap sur Argelès-Gazost via les cols de Marie-Blanque, Aubisque et Soulor (125 km). Ils rallieront mercredi Bagnères-de-Luchon, par les cols du Tourmalet, Aspin et Peyresourde (112 km).

    cyclo-vtt-club du chalabrais

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    cyclo-vtt-club du chalabrais

    cyclo-vtt-club du chalabrais 

    L’arrivée en Ariège se fera jeudi par les cols du Portillon, Mente, Portet-d’Aspet, et col de la Core (110 km). Vendredi les cyclos aborderont le col d’Agnes, le Port de Lers, les cols de Marmare et de Chioula (115 km). Samedi, arrivée en pays catalan, à Valmanya, par le port de Pailhères, le col du Garabel et le col de Jau (105 km). Le final vers Collioure se fera par les cols de Palomère, Xatard, Fourtoux et Llauro (73 km).

    cyclo-vtt-club du chalabrais

    Un superbe programme attend les cyclistes touristes chalabrois, qui ont prévu un week-end de récupération le dimanche 4 septembre, à l’ombre des sapins de Picaussel. Pour l’heure, il faut souhaiter bonne route au peloton bleu et blanc, rendez-vous le dimanche 21 août au siège café de la Paix pour un compte-rendu détaillé d’une grisante semaine sur les sommets.

  • C’était hier : « Nina Mendez », premier roman de Josette Taffet-Brzesc

    L’article mis en ligne aujourd’hui, avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 5 août 2005. Un retour en arrière, comme une invitation à retrouver ces portraits de femmes du Sud, sur lesquelles Josette Taffet-Brzesc pose un regard de tendresse, femmes au caractère bien trempé, qui ont du courage, de la volonté. 

    nina mendez,josette taffet-brzescJosette Taffet-Brzesc a présenté son ouvrage aux côtés de Christian Guilhamat (photos archives, Août 2005).

    Nina a seize ans quand éclate la guerre d’Espagne. Elle est la fille du chauffeur du consul de France à Barcelone, jeune fille romanesque et fantasque, qui peut être égoïste, jalouse, calculatrice, mais aussi courageuse. A travers l’histoire de « Nina Mendez », Josette Taffet-Brzesc a souhaité faire revivre une période qui a engendré deux guerres, la première étant en quelque sorte cette « répétition générale » pressentie par l’un des personnages de ce roman historique : « Une histoire, certes, mais dans l’Histoire. Je me suis attachée à la plus grande rigueur dans la recherche et la présentation des faits historiques et des opinions affichées du moment, et cela sans parti pris. Ma préoccupation première a été de faire preuve d’impartialité et d’objectivité, et pour ce faire, donner vie à des personnages aux opinions différentes, mon seul objectif étant d’éclairer et de faire comprendre cette période si chargée de passions ».

    Entre 1938 et 1944, entre les derniers mois de la guerre d’Espagne et la fin de l’occupation allemande, Josette Taffet-Brzesc suit ses personnages dans le fracas des armes, les affres des passions sentimentales et les difficultés du quotidien dans ces terres disputées entre le nazisme, le franquisme, et l’idée meurtrie de la République.

    Josette Taffet-Brzesc signe une fiction qui a pour cadre le pays qui l’a vu grandir, où la frontière est omniprésente. On la passe dans les cohortes des exilés espagnols, on la repasse avec les fugitifs d’après 1940, terre de refus, terre de mémoire, terre de traditions. « Nina Mendez » est l’œuvre d’une femme qui place une femme au cœur de son roman. Tiraillée entre deux hommes qui l’aiment, confrontée aux hommes qui font la guerre, l’héroïne porte un message de paix très actuel.

    nina mendez,josette taffet-brzesc

    Répondant à l’invitation de la municipalité, Josette Taffet-Brzesc présentait samedi son premier roman, le roman d’une vie puisqu’elle a passé près de cinq ans à en ciseler chaque phrase.

    « Nina Mendez » est paru aux éditions Empreinte et est disponible en librairie.