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C'était hier - Page 547

  • C’était hier : « Lait Yaourt Brothers » ont fait monter l’ambiance

    L’article mis en ligne aujourd’hui avait été publié dans l’Indépendant, édition du 31 août 2006.

    souriez c’est pour rire,lait yaourt brothers,les coquecigruesDu rythme et de l’humour avec « Lait Yaourt Brothers » (photos archives, août 2006).

    La première édition du festival intercommunal du Chalabrais « Souriez, c’est pour rire » proposait du 17 au 20 août dernier, un sympathique programme de réjouissances, mis sur pied par le foyer d’éducation populaire, la communauté de communes du Chalabrais, la Maison intercommunale du tourisme et la société Art médiation.

    Quatre journées de spectacle non-stop qui auront permis de découvrir le talent, l’imagination et le dynamisme d’artistes venus de tous horizons, avec un même dessein, celui de célébrer le rire dans toutes ses nuances. Tendresse et poésie avec le théâtre de mains et d’objets de Mulhouse, subtilité de l’alliance du piano et du dessin projeté avec le théâtre Theb de Moscou, jusqu’au rire grinçant et communicant de la compagnie « Avant la fin », de Courtauly.

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    L’ambiance festive s’est poursuivie avec des animations déambulatoires, au premier rang desquelles les Coquecigrues (photos ci-dessus), animaux bondissant tout droit sortis des éprouvettes d’un savant fou. Les rues de la bastide ont ainsi vu cohabiter bestioles hilares et saugrenues, avec des échassiers givrés jouant de la guitare, du banjo, de l’harmonica, du kazoo, ou bien encore de la trompette plastique.

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    « Lait Yaourt Brothers » étaient eux aussi en visite en Kercorb, groupe de musiciens déjantés, flirtant avec les hauteurs et s’adaptant à toutes les situations. Du tango corse aux grands classiques de Bobby Lapointe, ces fiers petits-enfants de Mamie Nova ont animé terrasses et ruelles avec leur recette 200% de pêche. Le rideau est tombé sur l’édition « Souriez, c’est pour rire » 2006. Une nouvelle aventure en milieu rural est programmée pour 2007, qui animera cette fois le val d’Ambronne, secteur situé dans la zone nord du canton chalabrois. 

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  • C’était hier : Le Quatuor Kryptos fait vibrer les vieilles pierres du château

    C'était le vendredi 25 août 2006, la demeure des Comtes de Bruyères accueillait les musiciens du Kryptos Quartet, dans le cadre d’un concert organisé en partenariat avec Luthès-Paris, Château-Chalabre et la municipalité chalabroise. Une soirée exceptionnelle pour les mélomanes, au cours de laquelle Alain Poincheval avait tenté le pari de formuler la magie des notes sur sa toile. Tout en haut du grand escalier, face à son chevalet, Alain Poincheval avait jonglé avec les notes, afin de trouver le point d’accord entre le doute de Cézanne, et le goût d’harmonie d’un Mozart fougueux et désespéré (cf photos en fin d'article). Ce soir là, le Kryptos Quartet et Alain Poincheval avaient œuvré de concert. L’article mis en ligne aujourd’hui avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 1er septembre 2006.

    alain poincheval,quatuor kryptosLe Quatuor Kryptos et Alain Bednarczyk, ont été les nouveaux invités de marque de Mike et Sandra Wagstaff, dans le cadre du château des de Bruyères (Photos archives Août 2006).

    Il faut imaginer Thomas Pons de Bruyères le Châtel heureux, à l’heure où le Quatuor Kryptos offrait les premières notes du mouvement pour cordes en ut mineur D 703 de Franz Schubert. Au pied de ce mélomane soustrait pour un soir à son éternité, un auditoire privilégié aura vibré lui aussi aux accords d’Hanna Drzewiecka et Elisabeth Wybou au violon, Vincent Hepp au violon alto et Anthony Gröger au violoncelle. Invités par Mike et Sandra Wagstaff de Luthès-Paris, en partenariat avec la mairie et Château-Chalabre, le quatuor Kryptos proposait également une œuvre de Jean Sibélius, quatuor à cordes en ré mineur, op.56 « Voces intimae » (cinq mouvements), et une très célèbre composition de Wolfgang Amadeus Mozart. Une quintette pour clarinette et cordes en la majeur, K 581 dont les quatre mouvements auront été magistralement interprétés avec le concours du clarinettiste d’Alain Bednarczyk.        

    Sous les voûtes de la demeure ancestrale des de Bruyères, cinq musiciens de talent sont partis en quête de la sonorité parfaite, de ce mystère caché dans les arcanes de chacune des partitions et qu’il faut découvrir ensemble. Un vrai défi parfaitement réussi, par des artistes qui conjuguent leur talent sous une dénomination issue de la langue grecque, « kryptos » signifiant caché.

    A la conclusion d’une nouvelle soirée exceptionnelle dans l’enceinte du château, et avant de rejoindre Bruxelles où ils participeront le 8 septembre prochain au Klarafestival, les jeunes solistes ont été invités à partager une coupe conviviale aux côtés d’un public conquis.

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    A l'issue du concert, Elisabeth Wybou et Anthony Gröger, aux côtés d'Alain Poincheval.  

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    Esquisse d'une toile, les notes vibrent sur le chevalet d'Alain Poincheval.

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    Retour dans la maison familiale, l'œuvre prend forme.

  • C’était hier : La métamorphose selon Deev Vanorbeek

    L’article mis en ligne aujourd’hui, avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 29 août 2006.

    deev vanorbeek

    Les insectes de Deev Vanorbeek inspirent le respect (photo archives, août 2006).

    Depuis le 16 août dernier, les créatures de Deev Vanorbeek, en imposent au côtés des œuvres d’Agnès Canuto, dans les salons de la maison intercommunale du tourisme.

    Belge flamant vivant dans l’Aude depuis plusieurs années, artiste indépendant depuis 1999, Deev Vanorbeek est sculpteur sur fer, ses créations ornaient il y a peu de temps encore la vallée du Blau, du côté de la ferme de la Mouillère (où il est encore possible d’admirer une réalisation tenant compagnie à âne et moutons, baptisée « Le cercle carré»). Installé à présent à Ste Colombe-sur-l’Hers, il défend dur comme fer sa devise, « Back to nature », un retour vers la nature, qui sert de support fondamental à la réalisation de ses créatures. Mouches, guêpes, chauves-souris, sauterelles, grenouilles, rats, évoluent dans un environnement qu’ils ont conquis, un moyen pour l’artiste d’affirmer son respect pour l’insecte et la nature.

    deev vanorbeek

    De ses mains habiles travaillant le simple fil d’acier réutilisé, naissent des torsions tortillées de fil de fer et de bronze. Assemblages compacts qui permettent à Deev Vanorbeek d’arrêter le cours du temps. Pour un instant seulement, car ses créatures vieillissent elles aussi, par leur exposition à l’air et à la lumière. Elles se transforment graduellement, une métamorphose faite de changements de couleurs et qui engage vers une nouvelle vie. Deev Vanorbeek invite à la confrontation avec une réalité disproportionnée, une réalité qui impose le respect. Juste pour une fois, on ne pourra écraser une fourmi ou une araignée sous ses pieds. « Back to nature », ou le symbole du respect de la vie à tout prix.

    D'autres réalisations de Deev Vanorbeek sur son site personnel : http://www.vanorbeek.com/fr/