La cérémonie des obsèques religieuses à la mémoire de M. Yvan Moreno, décédé lundi 28 décembre, sera célébrée aujourd'hui mercredi 30 décembre à 15 h, en l'église de Puivert, suivie de l’inhumation au cimetière de Puivert.
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Carnet noir
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Resurecciòn Roget n’est plus
Mercredi 9 décembre, un dernier hommage était rendu à Madame Resurecciòn Roget née Zarco, résidant au domaine de Falgas, décédée dimanche 6 décembre à l'âge de 85 ans. Originaire de Maracena, ville de la province de Grenade (Espagne) où elle était née le 21 avril 1935, Resurecciòn Roget grandira en Andalousie avant de découvrir le territoire français à l’âge de 17 ans. Son père Antonio ayant franchi la frontière lors de la Retirada de 1939, s'est fixé en pays chalabrais après sa libération du camp de concentration de Mauthausen (Allemagne), où il a résisté à cinq ans de captivité. Il se loue au service du secteur agricole et en 1952, son épouse Amalia et deux de ses enfants, Antoine et Resurecciòn, le rejoignent en France, tandis que María l’aînée, restera en Espagne.
La famille en partie réunie réside alors à Léran (Ariège), à la ferme des Granges, propriété du vicomte de Lévis-Mirepoix. Elle rejoint ensuite la ferme de Baïchère près de Montbel (Ariège), puis celle de Moustache, commune de Saint-Benoît. Resurecciòn y fait la connaissance de Yves Roget, qui vit avec ses parents et ses deux frères dans la ferme voisine de Raulet.
Ils se marient à Saint-Benoît en 1958, et quittent le monde agricole pour s’installer à Chalabre, à la maison Raynaud, sur le cours du même nom. De leur union naîtront deux enfants, Raymond, en 1960 et Didier, en 1965. « Resu », pour les proches, se consacre à l’activité de femme de ménage pour des particuliers, notamment la pharmacie Poletti. La famille part ensuite s’établir à la Bâtisse où elle résidera durant 22 ans, avant d’acheter la maison familiale paternelle de la rue du Presbytère, en 1982. Dans l’intervalle, elle a rejoint son mari et les effectifs de l’usine Canat, employée à l’atelier finition jusqu’à la fermeture de l’établissement en 1986.
« Resu » s’est éteinte entouré de l’affection des siens et repose à présent aux côtés de ses parents et de son époux, disparu en 2016. En ces tristes circonstances, très sincères condoléances à Raymond et Yolande, Didier et Aïcha, ses fils et belles-filles, à Antoine et María ses frère et soeur, à Virginie, Flora et Vivien ses petits-enfants, à Elise et Maëlys ses arrière-petites-filles, à toutes les personnes que ce deuil afflige.
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Un dernier hommage sera rendu à Madame Resurecciòn Roget née Zarco, domiciliée rue du Presbytère et décédée dimanche 6 décembre à l'âge de 85 ans au domaine de Falgas où elle résidait. La cérémonie des obsèques civiles sera célébrée mercredi 9 décembre à 14 h 30 au cimetière de Chalabre. On se réunira au monument aux Morts.
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Michel Martinez nous a quittés
Jeudi 26 novembre, un dernier hommage était rendu à Michel Martinez, décédé lundi 23 novembre à l’âge de 73 ans, en son domicile rue Côte du château. Originaire de Ribaute dans les Corbières, où il était né en 1947, il n’a que 6 ans lorsque son père décède. Aux côtés de Thérèse, sa maman, et de sa petite sœur Maguy âgée de six mois, il découvre le Chalabrais à Sonnac-sur-l’Hers où la famille s’installe. Quelques années plus tard, Thérèse rencontre Antoine et refait sa vie, elle trouve dans le même temps un emploi à l’usine Canat.
A l’âge de 15 ans, Michel retourne dans les Corbières et à Montlaur où il exerce le métier de maçon. C’est là qu’il fait la connaissance de Nicole, jeune fille d’origine normande en vacances et chargée de la garde d’enfants. Leur union est célébrée le 5 août 1967 à Almenêches (Orne), et le jeune couple vient s’installer à Chalabre.
Michel effectuera son service militaire à la base aérienne d’Orange, tandis que Nicole et sa sœur Maguy sont employées à la manufacture de chaussures Canat. Après les naissances de Christine (1968) et Nathalie (1970), la famille part s’installer à Mirepoix (Ariège) où elle réside jusqu’en 1973, date d’un nouveau départ. Michel intègre alors l’effectif des usines Renault à Paris, avant de se découvrir une passion pour le vélo, qu’il pratiquera en club.
En 1977, le cercle de famille s’agrandit avec la venue au monde de Sandrine et Isabelle, adorables jumelles qui font le bonheur de leurs parents et de leurs grandes soeurs. Michel Martinez emmènera son contrat avec la firme au losange jusqu’à la retraite, avant un retour en pays chalabrais, effectué au cours de l’année 2010.
D’un naturel social, généreux et très actif, Michel et son épouse Nicole, s’investiront dès leur arrivée à Chalabre, aux côtés des bénévoles des Restos du cœur. L’association qui œuvre à la restauration de la chapelle du Calvaire bénéficiera également de leur soutien, ce qui n’empêche pas Michel de se consacrer pleinement à ses statuts de papa poule et de papy gâteau, auprès de ses dix petits-enfants et de son arrière petit-fils. Il laisse le souvenir d’une personne animée par un caractère très protecteur à l’égard de toute sa famille, qui « aura vécu utile », en dépit de graves ennuis de santé. Enlevé à l’affection des siens après plusieurs opérations douloureuses, Michel Martinez laisse un grand vide et une immense tristesse autour de lui.
En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Nicole son épouse, à Christine, Nathalie, Sandrine et Isabelle ses filles, à sa sœur Maguy, à Tony, Thomas, Mathieu, Thierry, Pauline, Joy, Camille, Swann, Gwenn et Antoine, ses petits-enfants, à Thibault son arrière-petit-fils, à toutes les personnes que cette disparition afflige.
Avec les copains de Chalabre, lors d'une fête locale à Puivert
De gauche à droite. Debout : Francis Fernandez (Ninou), Michel Martinez, François Baylac (Pipette), Christian Sicre. Accroupis : Jean Ferrier, André Conquet, Daniel Valença
(Photo archives, début des années 1960)
En octobre 2009, avec les copains de la Communale
De gauche à droite Michel Martinez, Alain Conquet, François Baylac, Jean Ferrier