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Histoire - Page 6

  • C’était hier : 52 ans après, les anciens du S.T.O. se souviennent

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du mardi 17 décembre 1996.

    guido calvèneLe temps heureux des retrouvailles (Photo archives, décembre 1996).

    Ils ont de seize à dix-huit ans à peine, rassemblés dans ce convoi qui fait halte en gare de Carcassonne (*). Venus du Bordelais, du Lot, de l’Aude et du Kercorb, ils viennent d’être requis pour effectuer le service du travail obligatoire (STO). La jeunesse n’est pas leur seul point commun, car ils possèdent également les mêmes racines, ils sont les enfants issus de familles immigrées d’Italie et installées dans l’hexagone.

    Le 28 octobre 1943, un long périple va commencer pour eux, qui les emmène d’abord à Sablé-sur-Sarthe via Dijon, où ils participent à l’édification de la manufacture poudrière, avant d’être dirigés vers le port de Saint-Nazaire où l’occupant allemand a initié la construction d’une grand base sous marine. C’est là à l’entrée de l’estuaire de la Loire, que Guido Calvène, Mario Manjalenti, Guido Mattuizzi et leurs compagnons vont vider les cales d’énormes cargos, procédant entre autre au déchargement de 125 tonnes de ciment par jour. Toujours réquisitionnés, les voilà acheminés vers La Baule et les chantiers de fortifications pour le fameux mur de l’Atlantique. Le débarquement du 6 juin 1944 précipitera leur séparation, notre concitoyen Guido Calvène sera envoyé vers la Normandie d’où il s’évadera aussitôt, recouvrant ainsi sa liberté perdue.

    Un demi siècle s’est écoulé depuis, et samedi 7 décembre à l’hôtel de France, l’émotion et le bonheur étaient au rendez-vous. Réunis autour d’une belle flambée allumée par l’ami Guitou dans l’âtre de la cheminée du France, les anciens déportés du STO et leurs épouses ont dignement fêté leurs retrouvailles, dans une ambiance chaleureuse marquée par l’évocation des temps difficiles. En souhaitant la bienvenue en Kercorb à ses compagnons d’infortune, Guido Calvène soulignait : « Malgré le temps écoulé, rien de ce que nous avons vécu ne peut disparaître dans l’oubli », avant de remercier chaleureusement « cette terre de France qui accueilli nos parents, nos grands-parents et nous-mêmes ».

    (*) Témoignage de Guido Calvène, recueilli quelques années après la publication de cet article :

    (photo archives, Avril 2003)

    guido calvène« J’avais 16 ans quand les gendarmes de Chalabre sont venus me chercher de bon matin à la ferme de La Flotte, c’est là que je travaillais avec mes parents. Je suis monté dans un car où il y avait une personne qui surveillait. Arrivé à Carcassonne, j’ai aperçu le propriétaire de La Flotte qui m’attendait à la descente du bus, alors qu’il habitait Tarascon-sur-Ariège. Je lui ai demandé d’intervenir pour me libérer, au vu de mon âge, il m’a répondu que j’avais un devoir à accomplir. Il est resté jusqu’au départ du train. A l’âge de 17 ans, je me suis évadé de Caen, et j’ai mis plus de quinze jours pour arriver à La Flotte. Le lendemain, les Allemands ont attaqué les gars du Maquis en haut du col. Il y a eu cinq morts ».  

  • Le conscrit,... une nouvelle de JIEL

    jiel

    Chalabre s’apprête à honorer aujourd'hui la mémoire des Poilus de la Première Guerre mondiale, et deux photos publiées en 1995 par l’association Il était une fois Chalabre (Tome I), ont inspiré JIEL. Pour une nouvelle qui aborde les drames ayant émaillé cette page tragique de notre Histoire, bien au delà des horreurs des tranchées. Selon la formule consacrée, « Toute ressemblance avec des personnages ayant existé,… ne serait que fortuite ».    

    jiel

    Photo Collection Marie Debosque

    Le conscrit

    Le train avait deux heures de retard. Quand l’information fut relayée par le chef de gare qui venait de récupérer la dépêche sur son télégraphe, la grande horloge à doubles faces indiquait dix heures. Aussitôt, un brouhaha de mécontentement et d’impatience se répandit dans la foule.

    Ce jour de juin 1915, la petite gare de Chalabre habituellement si calme, était envahie de voyageurs en partance pour l’inconnu. Le hall d’accueil et le quai étaient submergés de jeunes gens élégamment apprêtés dans leurs tenues militaires, quelque peu disparates, mais toutes ornées d’une multitude de boutons dorés qui brillaient au soleil. Tous avaient revêtu le même képi rouge cabossé qui les unissait dans une sorte de fierté patriotique de soldats. Les musettes étaient bien pleines de victuailles et de vin, certains avaient même une couverture ficelée sur le torse.

    Beaucoup, très jeunes, étaient accompagnés de leurs proches. D’une mère, souvent chapeautée, soucieuse de l’apparence de son garçon qu’elle couvrait de baisers comme pour une rentrée des classes. D’une épouse inquiète ou d’une bien-aimée, parfois avec des enfants curieux et apeurés par l’excitation générale qui régnait dans cette gare surchauffée.

    Certains venaient des mêmes villages voisins et se connaissaient déjà. Ils se retrouvaient dans de chaleureuses accolades qui semblaient les rassurer. Sous leurs moustaches souvent naissantes, de larges sourires ne laissaient rien paraître du destin tragique qui les attendait dans ces wagons aux lendemains incertains.

    Le train avait deux heures de retard et probablement que la vie avait gagné ces longues minutes pour préserver encore un peu ces voyageurs impétueux et juvéniles qui malgré eux avaient endossé l’uniforme, celui des hommes, celui des poilus.

    A l’écart de cette agitation bruyante, tout au bout du quai, l’annonce du retard avait donné un peu de répit à l’un de ces adolescents qui au plus profond de ses tourments, espérait ne jamais voir arriver le convoi. Son visage d’enfant ne laissait transparaître que l’effroi. Ses grands yeux bleus étaient rougis de tristesse. Les larmes avaient cessé de couler sur ses joues amaigries et nul ne le voyait tant il était seul dans ce monde où la folie des hommes l’avait déjà happé.

    Près de lui les deux gendarmes qui l’avaient conduit jusqu’à la gare. Alphonse, le regard absent, gardait les yeux rivés sur les bottes cirées mais souillées de boue des deux hommes. La même boue qui tôt ce matin là, maculait le visage endolori de sa mère que les deux militaires avaient repoussée sans ménagement dans la fange de la cour de la ferme de Saint-Antoine, alors qu’elle tentait désespérément de s’interposer. A cet instant, il avait senti dans son coeur que ce regard d’amour, sur le visage sali de sa tendre maman agenouillée, était peut-être le dernier.

    Quand ils franchirent le porche de la grange, pendant que ses gardiens entraînaient par les bras le jeune homme vers le chemin caillouteux, Juliette apparût. Elle était essoufflée par une course effrénée depuis sa ferme voisine de Saint-Martin. Ses longs cheveux bruns, d’ordinaire si bien coiffés, couvraient en partie son joli minois que des larmes abondantes submergeaient : « Fais bien attention à toi Alphonse ! Reviens moi, reviens moi vite mon amour ! » hurla la fillette ; - Mère, prends bien soin de Mère, Juliette ! » parvint à répondre le garçon. Mais déjà il marchait à grandes enjambées sur la route, le baluchon à la main, poussé par les représentants de l’ordre qui n’avaient cure de sa vie passée et qui le conduisaient malgré lui vers un destin pitoyable.

    Maintenant, pour Alphonse, désemparé sur le quai de cette gare, le retard de ce train du désespoir ne pouvait être le fruit du hasard. Sa chère mère avait prié trois jours et trois nuits durant, sans répit, pour que le bon Dieu intervienne et ne la prive pas une fois encore d’un fils chéri.

    Non ! Sans aucun doute ce train qui n’arrivait pas, n’arriverait jamais… Au fond de son cœur le doute n’était plus permis. Lui Alphonse, ne partirait pas comme ces deux frères, Albert et Jean. Il ne mourait pas là-bas dans ces contrées inconnues et si lointaines comme ses chers grands frères qu’il aimait tant et qu’avec sa mère, ils ne revirent jamais. Souvent par le passé, ces deux gaillards se moquaient gentiment de son visage d’éternel enfant et de sa délicatesse. Bien sûr, Alphonse n’avait pas la carrure et la force de ses deux aînés qui s’employaient aux travaux des champs sans compter, depuis la mort accidentelle de leur père.

    Un an plus tôt aux alentours de la Pentecôte, leur fascicule de mobilisation en poche, eux partirent sans peur, fiers comme l’étaient tous les autres, ces jeunes hommes qui avaient le sentiment de construire de grands desseins en allant sauver leur patrie. Non ! Sans aucun doute ce train qui n’arrivait pas, n’arriverait jamais… Le chef de gare allait bien l’annoncer, d’un instant à l’autre. Il avait abandonné sa chère mère malgré lui, mais il allait revenir. Dans quelques heures, assurément, il sera à nouveau dans sa ferme, près de l’âtre aux côtés de sa maman qui aura préparé la soupe fumante. Demain, il ira courir dans les collines avec sa Juliette de toujours. Ils iront bientôt ensemble, comme avant, dans les champs de blés remplis de coquelicots et de bleuets.

    Libre dans ses pensées, il gardait en tête les derniers mots que Juliette avait lancés dans la confusion de son départ : « Reviens moi vite mon amour ! ». Jamais ils n’avaient osés se dévoiler ainsi l’un à l’autre, et cette déclaration d’amour aussi forte qu’inattendue, plongeait le gamin dans une tristesse plus grande encore. Figé au bord de cette voie de malheur, avec tous ces gens qui lui faisaient peur, Alphonse ne pouvait retenir plus longtemps ses larmes, ne savait cacher son désespoir. Même les gendarmes qui restaient près de lui, semblaient touchés par la profondeur de son désarroi. Mais devant tous ces jeunes soldats pleins de rêves de combats et d’ambition de gloire, ils ne pouvaient se laisser aller à une quelconque émotion :

    « Allez mon gars ! Courage nom de dieu ! Tu vas aller sauver la France et botter le cul à ces prussiens ! ». Mais dans son malheur, Alphonse n’entendait plus tout ce qui le ramenait en ce lieu de folies.

    Non ! Sans aucun doute ce train qui n’arrivait pas, n’arriverait jamais… Dans leurs jours heureux les plus beaux, Juliette et Alphonse, le dimanche après la messe, main dans la main au prix de courses folles, se rendaient dans le vignoble du Calvaire ou sur le plateau de Roquefère qui surplombe la voie du chemin de fer. Quand la grosse locomotive apparaissait au loin, sans jamais le moindre retard, ils regardaient silencieux passer le long Dragon fumant comme aimait à l’appeler la fillette : « Il ne faut pas s’approcher ! Il pourrait nous manger tout cru ! » s’exclamait-elle, riant de toutes ses forces en regardant Alphonse qui dans ses moments délicieux la dévorait des yeux. Ils avaient même échafaudé une histoire extraordinaire. Une aventure dans laquelle le preux chevalier Alphonse dompterait le Dragon qui les amènerait voyager très loin dans ce monde inconnu dont les mystères les fascinaient. Mais aujourd’hui, alors que cette maudite pendule de la compagnie du chemin de fer égrène inlassablement les minutes, les rumeurs d’une arrivée imminente circulent. Chacun attend avec impatience la venue du chef de gare qui dans son bureau ne quitte des yeux son télégraphe. Les hypothèses les plus hasardeuses circulent sur le retard du convoi ; pour certains, c’est une vache qui se sera échappée et aura heurté le train ; pour d’autres, il s’agit d’une panne sur la machine due aux wagons trop chargés ; les plus impatients évoquent même un sabotage de l’ennemi ou d’un traître à la patrie. Bientôt, alors que les cloches de l’église Saint Pierre voisine sonnent l’angélus, le calme revient et chacun tend l’oreille pour déceler le souffle mécanique et saccadé de la locomotive... Soudain le son strident du sifflet du chef de gare retenti, il se précipite sur le bord du quai la figure écarlate et les joues gonflées à s’époumoner : « Reculez ! Reculez ! Dégagez le bord ! Vite, vite, le voilà ! Reculez donc... ». L’énorme machine à vapeur laissant échapper une lourde fumée de chaleur apparaît dans un fracas assourdissant, les freins crissent pour arrêter le long convoi. Un grand drapeau tricolore est attaché à l’avant. Des fleurs et des oriflammes ornent les panneaux extérieurs des nombreux wagons de bois et de fer. Les voitures sont déjà pleines de jeunes hommes qui hurlent et sifflent à gorges déployées, penchés aux fenêtres grandes ouvertes. Certains entonnent la Marseillaise, d’autres reprennent en choeur le Chant du départ, dans une cacophonie indescriptible. Les nouveaux voyageurs se précipitent vers les marchepieds et tirent déjà les bouteilles de vins de leurs musettes. Un peu en retrait, les gendarmes entraînent Alphonse et à travers la cohue se rapprochent du train pour le faire monter. Le jeune garçon, fiévreux d’angoisse, laisse traîner les pieds sur le quai encombré.

    Soudain, profitant d’un brusque mouvement de foule, il s’échappe et s’élance dans une course éperdue parmi tous ces gens, tandis que la machine redémarre déjà. Ses godillots cloutés résonnent sur les pierres humides et glissantes, il lâche son baluchon qui bascule sur la voie, le képi s’envole. Les gardiens survoltés se ruent à sa poursuite, Alphonse court avec l’énergie du désespoir, de toutes ses forces sans se retourner. Il court, il court !... Comme il courait dans les collines en serrant très fort la main de sa Juliette qui avait si peur du grand Dragon. Dans sa fuite de détresse vers l’inconnu, sa poitrine explose, ses jambes vacillent. Il sent tout près le souffle du train qui prend déjà de la vitesse en l’enveloppant dans un nuage de fumée. En passant à son niveau, les jeunes hommes excités, penchés aux fenêtres, profèrent les pires insultes vers le pauvre garçon : « Froussard ! Salop ! Traitre ! ... ». Pourtant, Alphonse n’entend rien !... Rien que le rire enchanteur de sa belle qui résonne dans sa tête, ne voit rien que son visage d’ange et ses cheveux d’ébène. Lui, le preux chevalier, allait affronter ce monstre pour sauver sa vie, pour sauver son amour. Quand en un instant, dans un horrible hurlement de terreur, le Dragon dévore le bel Alphonse et ses rêves d’enfant et sa vie d’homme. Le train s’arrêta aussitôt dans un vacarme insoutenable, provoquant de violentes bousculades dans les voitures bondées. Mais les cris avaient cessés. Les gendarmes abasourdis restaient sidérés au bord du quai. L’employé du chemin de fer, hagard, regagna son bureau et rédigea à la hâte un nouveau télégramme : « Gare de Chalabre... Stop. Le train aura deux heures de retard... Stop. Un jeune conscrit est tombé sur la voie… Stop. Suicide... Stop ».

  • Francisco García Barrera, un combattant républicain dans la guerre d'Espagne

    salvador claude garcía,éditions loubatièresPublié en langue espagnole en 2013, le livre est à présent disponible en français.

    A l’été 2013, Salvador Claude García publiait le récit historique d'une guerre antifasciste, écrit sous la plume de Francisco García Barrera, son père, décédé à Chalabre en avril 1999. Nombre d’années après avoir franchi les Pyrénées par le col des Ares et Prats-de-Mollo, le 13 février 1939, Francisco García Barrera avait redonné corps à des carnets sur lesquels il avait consigné tous les faits du quotidien d'un soldat paysan, présent sur les fronts de Màlaga, de Grenade, de Catalogne, face aux généraux factieux et à leurs troupes. Des carnets si souvent écrits, réécrits, et perdus, au fil desquels il dressait le tableau des combats qui allaient saigner l'Espagne, sans occulter la désorganisation qui régnait dans son camp, ainsi que les divisions internes.

    Cet ouvrage écrit en langue espagnole et intitulé « Recuerdos y dolores de España » pour sa première édition, « Memorias de un libertario andaluz en la guerra de España » pour la deuxième, a été traduit en langue française.

    salvador claude garcía,éditions loubatièresPublié aux Editions Loubatières sous le titre « Un combattant républicain dans la guerre d'Espagne », le livre est disponible à la Maison de la presse, rue du Capitaine-Danjou à Chalabre.

    Il existe également la possibilité de commander ou de réserver cet ouvrage, qui va au-delà du simple recueil de souvenirs personnels, « rare témoignage d'un combattant du premier au dernier jour de la guerre d'Espagne, dévoué à son idéal, militant de la dignité et de l’abnégation ». Plus de renseignements, sur le site www.loubatieres.fr ou le site de la FNAC. Vous pouvez aussi vous le procurer en contactant Salvador Claude Garcia (photo) laguinette@gmail,com

  • A la rencontre d’Ernesto Guevara

    bibliothèque chalabre,ernesto che guevara

    Le vendredi 8 octobre dernier, le n° 4 de la rue des Boulangers ouvrait les portes d’une exposition ayant pour thème, « Le Che et son cigare ». En présence de Diego Friso (photo Noëlle Danjou) et de sa collection de portraits signés Raùl Corrales et Alberto Korda, le vernissage initié par Noëlle Danjou, responsable de la bibliothèque municipale, a réuni une nombreuse assemblée invitée à évoquer le souvenir d’Ernesto Guevara, assassiné à La Higuera (Bolivie) le 9 octobre 1967.

    Les portraits exposés sont issus d’une collection privée appartenant à Diego Friso, photos reçues des deux photographes, Alberto Korda et Raùl Corrales, lors d’une rencontre à Liège dans les années 1995-1996. Rencontre qui a fait naître une amitié sincère et authentique, avec deux icônes de la photo qui sont restés pour beaucoup, comme les témoins privilégiés d’une époque de notre histoire.

    Comme le précise Diego Friso, « La vie du Che est certainement aussi une histoire de clichés sans fin, une multitude d'expressions reprises, notamment, par Raùl Corrales, photographe officiel de Fidel Castro, mais qui était aussi responsable des documents et photos pour le compte du Bureau des Affaires Historiques, en fait la mémoire historique de photos et clichés de Fidel et du Che. Les photos exposées sont des images tirées d’une interview à la télévision. Il s’agit de la première télévision du Che, le 14 septembre 1959, depuis sa nomination au poste de directeur d’industrialisation de l’INRA, images que Corrales a repris depuis une certaine distance et avec son appareil Nikon SP de 35 mm. Et puis le fameux cliché du Che par Alberto Korda,  qui reste la photo du siècle et qui raconte toute sa vie dans un regard, la rage, la frustration, une émotion peut-être. Korda était photographe pour le compte du journal cubain Revolución et le 5 mars 1960, il prit le fameux cliché lors des funérailles des victimes du sabotage du bateau La Coubre ».

    L’expo est visible aux heures d’ouverture, jusqu’au vendredi 19 novembre.