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Histoire - Page 8

  • C’était hier : Les collégiens à la rencontre du chevalier à la Triste Figure

    L’article mis en ligne aujourd’hui avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 17 mars 2006.

    196912755.jpgLes potaches ont sympathisé avec l’ingénieux hidalgo (photo archives, mars 2006).

    Voilà plus de 400 ans qu’il promène sa silhouette de chevalier chargeant lance au poing les blancs moulins de la « Mancha ». Né de l’imagination de Miguel de Cervantès Saavedra commissaire au ravitaillement de l’Armada, Don Quichotte accompagné de son fidèle Sancho Pança a quitté sa chère « Meseta » castillane pour rendre visite au Kercorb. A l’initiative de Manuel Menèndez, professeur d’espagnol au collège Antoine-Pons, et en partenariat avec l’office de tourisme intercommunal, « El Quijote » a donc pris congé de la « venta » de Puerto Làpiche où il fut armé chevalier, pour accepter l’hébergement au n° 1 du Cours d’Aguesseau à Chalabre. Depuis le 13 et jusqu’au 18 mars, le chevalier à la Triste Figure vous attend pour une rencontre avec l’Histoire, à travers une exposition d’affiches prêtées par la colonie espagnole de Béziers. Une rétrospective que les élèves du collège accompagnés par leurs professeurs, ont visité durant toute la semaine, dans le cadre du 400e anniversaire de la mort de Cervantès. Les potaches qui travaillent sur ce thème ont apprécié la rencontre avec le plus noble et le plus simple des hommes, le plus fou et le plus sage, jugé sur sa « Rocinante » en quête de l’inaccessible étoile.

    Mercredi dernier, avait lieu la projection d’un film suivi d’un débat sur les aventures de Don Quichotte, avant une conférence animée par MM. Montané et Tejedor, professeurs d’espagnol à Béziers. Devant un parterre passionné, ils ont tour à tour proposé une analyse critique des versions traduites, avant de présenter leur interprétation propre du roman.

    « La semaine Cervantès » se poursuit jusqu’à demain samedi à l’office du tourisme (04 68 69 65 96), l’occasion de saluer encore l’excellente initiative de Manuel Menèndez (4e à partir de la gauche).

  • De Picaussel aux berges du Rhin

    Après une incursion sur les traces et le souvenir des partisans, retour en images vers des visages qui ont donné vie au Maquis de Picaussel. Grâce aux archives personnelles de Cine, que nous remercions vivement pour ces trésors partagés.

    maquis de picaussel

    maquis de picaussel

    maquis de picaussel

    1943, Mobilisation de la classe à Rivesaltes

    Jean Boussioux, Justin Pont, François Calvet, François Sanchez, André Conte et leurs camarades, dans les rues de Perpignan

    maquis de picaussel

    Chantier de jeunesse à Marchastel (Lozère)

    Julien Marcou, Sylvain Saurel, François Calvet, François Sanchez

    maquis de picaussel

    31 août 1944 dans Carcassonne libérée

    Les maquisards Daniel Marty, Robert Loze, François Sanchez sont descendus du Maquis

    maquis de picaussel

     Carcassonne décembre 1944

    Robert Loze, Daniel Marty, François Sanchez

    maquis de picaussel

    1945

    Daniel Marty, François Sanchez , Jean Joseph Roméro, Robert Loze, Yves Marty

    maquis de picaussel

    Maquis de Picaussel

    François Sanchez arbore la casquette de la section des aviateurs

    maquis de picaussel

    Repas chez Lolo Mazon pendant la guerre

    Debout : Lolo Mazon (2e), Jean-Joseph Romero (3e), Georges Gérard (6e)

    Assis : François Sanchez (3e), François Lopez  (4e), Tanette (?) Hernandez (5e)

    Il est permis d'imaginer que la photo a été prise par Maurice Mazon

  • Dans le silence des sous-bois de Picaussel

    Le Blau naissant est franchi par le biais d’une petite passerelle qui emmène vers un sentier s’élevant au-dessus du hameau de Lescale. Porté sur un tapis de feuilles mortes, le randonneur engage la marche « petit pas petit pied », pour se retrouver plus ou moins rapidement à 680 m, en vue d’une cavité dans la roche.

    maquis de picaussel

    La grotte du Saut de la Bourrique

    « C’est là que tout va commencer pour Picaussel. Ce sera l’embryon de notre maquis. Nous nous installons le plus confortablement possible sur la paille et les parachutes du dernier largage » (Lucien Maury, mars 1944, après le premier parachutage). A partir d’avril 1944, Marius Olive (alias Simon), Emile Peyre (Milou), Lucien Maury (Franck) et Joseph Arnaud, recherchés par la Gestapo pour « activités subversives », bientôt rejoints par le radio François le Berre (Stephan), parachuté le 10 avril avec la mission « Amédée », établissent leurs quartiers dans cette cavité naturelle. Elle constituera le tout premier poste de commandement du Maquis de Picaussel (photos, 5 décembre 2020).

    maquis de picaussel

    L'éperon rocheux du « Saut de la Bourrique »

    Un groupe de mitrailleuses Hotchkiss y avait été installé, lors des attaques des 6 et 7 août 1944

    maquis de picaussel

    Depuis le belvédère du « Saut de la Bourrique », le poste d’observation surplombe le hameau de Lescale, la plaine de Puivert et la route en provenance de Quillan. Il permettait de surveiller les mouvements de l’adversaire, et en particulier les colonnes allemandes mécanisées.

    maquis de picaussel

    Le donjon du château de Puivert servait de repère aux avions Halifax lors des parachutages sur Picaussel et ses environs.

    maquis de picaussel

    Sur le chemin qui mène au poste de commandement du Maquis

    maquis de picaussel

    maquis de picaussel

    La métairie utilisée comme PC, réhabilitée en 1993-1994, à l'initiative des anciens du Maquis

    maquis de picaussel

    maquis de picaussel

    Au-dessous du pic du Minier, le tunnel de Lescale

    maquis de picaussel

    Sur les sentiers du Maquis de Picaussel

    (Photos Maurice Mazon)

    maquis de picaussel

    La section des aviateurs

    A gauche et à droite de la photo, portant casquettes, l’adjudant-chef François Malayrach et le sergent Justin Baudry, qui seront tués le 27 juillet 1944. On reconnaît également Jacques Roques (3e debout en partant de la gauche), Justin Navarro (8e debout en partant de la gauche), Jean Hernandez dit Tanette (9e debout en partant de la gauche). Accroupi, René Maugard, (1er en partant de la droite).  

  • Archéologie et Catharisme avec l’Université Populaire en Kercorb

    Dans le cadre de ses ateliers d’été, l’UPEK propose un atelier avec Thomas Charpentier sur le thème « Balade archéologique en forêt, murets et cabanes en pierre sèche ». Rendez-vous le samedi 25 Juillet à partir de 9 h 45 à Rivel, devant la salle des Fêtes (départ 10 h).

    Archéologue, guide-conférencier, médiateur du patrimoine et ingénieur culturel, Thomas Charpentier s’est spécialisé dans la période médiévale et le sud de la France, et intervient avec la dénomination Terra Historica.

    Les participants devront s’équiper de leur pique-nique et de vêtements de rando-exploration, ils devront être en bonne forme physique. Le circuit durera jusqu’à 13 heures, et empruntera trois zones intéressantes à explorer, qui sont les suivantes : au-dessus de Sainte Cécile, avec murettes, baraques ou cabanons, stockage de pierres rangées sur les crêtes, murs de soutènement, grandes parcelles pastorales. La Coume, dans la forêt, des orris, ruines entourées de ronces. Enfin La Tour, où une carte postale ancienne sera présentée.

    upek,thomas charpentier,annie lacombe

    Thomas Charpentier guidera tout au long de ce parcours et proposera un regard archéologique sur ces différents vestiges. Il sera ainsi possible d’échanger points de vue et hypothèses sur les anciens habitats et structures agricoles, et les quelques informations historiques concernant ces sites.

    Ce même samedi 25 juillet, l’Université Populaire en Kercorb propose une deuxième rencontre sous la halle de Chalabre, à 17 heures, pour une conférence d’Annie Lacombe, sur « L’histoire du catharisme ». Annie Lacombe est historienne, passionnée de catharisme. Elle a été la dernière présidente du CEC, le Centre d’Etudes Cathares-René Nelli à Carcassonne, qui n’existe plus depuis 2011. Elle est membre de l’AEC, association d’études des catharismes-René Nelli. Elle propose une conférence « tous publics », complète et structurée, de vulgarisation de qualité.

    upek,thomas charpentier,annie lacombe

    Sortie de la population de Carcassonne après le premier siège de 1209

    Pour mémoire, le catharisme est avant tout une autre religion chrétienne qui a été éradiquée par l’église catholique romaine, associée au roi de France. « C’est une page importante et dramatique de notre histoire locale, du XIe au XIVe siècle, qui est malheureusement trop longtemps restée sous silence ». La lutte contre le catharisme s’est traduite par vingt ans de croisade et cent ans d’inquisition, jusqu’à la mise en œuvre de « la raison d’état », avec le rattachement des terres du comté de Toulouse au royaume de France, et l’unification de l’église officielle. Un moment de culture et d’histoire à partager.

    En raison des consignes de distanciation, la réservation est demandée. Du gel sera disponible sur place, apportez votre masque. Ces deux rendez-vous sont gratuits pour les adhérents, la participation est libre pour les non adhérents. Les réservations se font au 06 16 32 24 44 (Gisèle) ou upek11@laposte.net