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Histoire - Page 8

  • Un enfant de Rivel, mort pour la France, au Mexique

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    Le hameau de La Calmette

    Collection Louis Vives

    En mai 2013 et à quelques jours de la célébration du 150e anniversaire de la Bataille de Camerone, M. Louis Vives, déporté du travail de 1943 à 1945 († 2016), se souvenait avoir visité la célèbre Crypte des Capucins à Vienne en Autriche. Dans ce lieu de sépulture qui a accueilli depuis 1633, 146 membres de la Maison de Habsbourg, se trouve le sarcophage de Maximilien 1er (photo).

    Ce dernier avait été pressenti pour occuper le trône du Mexique en 1863, afin de satisfaire les ambitions impérialistes de Napoléon III. Les historiens classiques n’ont généralement pas été tentés de s’étendre sur les détails de la guerre du Mexique, mais un triste destin emmènera l'archiduc devant un peloton d'exécution, le 19 janvier 1867 à Queretaro.

    louis vives,jean renoux,cameroneLouis Vives, instituteur retraité et membre de l'équipe de rédaction du journal de Rivel, avait écrit un article publié en 2007, dans le n° 24 des « Murmures du Riveilhou ».

    Dans lequel il faisait le parallèle entre deux destinées, en ces termes : « Notre état-civil permet aujourd'hui de rendre les honneurs à un enfant de notre commune, décédé à Mexico le 27 juin 1863, « par suite d'affection typhique ». Nous apprenons dans cet extrait mortuaire, transcrit par le maire de Rivel, M. Auguste Rolland, que le militaire Jean Renoux, voltigeur au 95e Régiment d'infanterie de ligne, 1er Bataillon, était né à Rivel, au hameau de La Calmette, le 11 novembre 1836. Il était le fils de Jean Renoux et de Marguerite Roux. L'acte précise qu'il est décédé à l'ambulance du quartier-général, à Mexico.

    louis vives,jean renoux,cameroneNos voisins de Chalabre célèbrent chaque année la mort héroïque du capitaine Danjou, pendant cette expédition du Mexique où la Légion Etrangère se couvrit de gloire, principalement à la Bataille de Camerone. Suite à nos recherches, nous pouvons dire qu'il y avait aussi un enfant de Rivel, qui a laissé sa vie dans cette guerre parfaitement inutile. Le corps de Maximilien repose dans la Crypte des Capucins à Vienne (photo), au milieu de toute la famille royale d'Autriche, mais où Jean Renoux a-t-il été inhumé ? ».            

  • Une cérémonie à la mémoire des « indésirables »

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 17 mai 2006.

    camp de rivel,collège antoine-pons,ardiep,arac,anacr audeSerge Pagès a confié les documents relatifs à l’histoire du camp de Rivel, aux élèves du collège Antoine-Pons (Photos archives, Mai 2006).

    Argelès-sur-Mer, Saint-Cyprien, Le Barcarès, Rivesaltes, Septfonds, Le Vernet d’Ariège, Gurs, beaucoup plus proche de nous, Rivel. Des noms qui résonnent comme autant de lieux de villégiature, mais qui possèdent en réalité un triste point commun : tous abritèrent de 1939 à 1944 des centres de séjours surveillés où furent « hébergés » ceux que Pierre Laval, chef du gouvernement pétainiste et ministre de l’Intérieur, considérait comme des « indésirables ». 

    Triste qualificatif à l’adresse de ceux qui eurent le courage d’affirmer leurs opinions politiques et de dénoncer le danger d’une guerre contraire à l’intérêt de la nation, de la république et de toutes les libertés. Républicains espagnols, réfugiés allemands, militants communistes, syndicalistes, patriotes, résistants et juifs auront transité par le camp de Rivel. Devenus un instrument politique entre les mains du gouvernement de Vichy, les centres d’internement comme celui de Rivel allaient fournir dès l’invasion de la zone sud en 1942, la principale population des camps de la mort.

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    Intervention de Mme Andrée Zdrojower

    Samedi dernier, l’association des résistants, déportés, internés et emprisonnés politiques (Ardiep), l’association républicaine des anciens combattants (Arac) et l’association nationale des anciens combattants de la Résistance (Anacr) ont salué la mémoire de celles et ceux qui vécurent les heures noires de cette période. Parmi les nombreux intervenants, Mme Andrée Zdrojower pour l’Ardiep, MM. René Chort pour l’Anacr, Serge Pagès pour l’Arac, Jean-Pierre Salvat maire de Rivel et Gaston Delpech, qui rendait hommage à son ami Michel Salinas, disparu dernièrement et avec lequel il avait initié voilà dix ans l’édification de cette stèle du souvenir.

    Chacun se félicitait de la présence des élèves du collège Antoine-Pons, accompagnés par Hélène Cortès leur professeur d’histoire et Yannick Callat, leur principal. Une participation de la jeunesse remarquée et apprécié, lors d’une cérémonie du souvenir conclue par un appel à la vigilance en direction des générations futures.

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    Les porte-drapeaux précèdent les collégiens d'Antoine-Pons

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    La cérémonie s'est poursuivie dans le salon du Moulin de l'Evêque

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    Océane Azam et ses camarades reçoivent l'historique du camp des mains de Serge Pagès

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    Les porte-drapeaux, au premier plan Maria Karner et  Casildo Sanchez

  • C’était hier : Les collégiens à la rencontre du chevalier à la Triste Figure

    L’article mis en ligne aujourd’hui avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 17 mars 2006.

    196912755.jpgLes potaches ont sympathisé avec l’ingénieux hidalgo (photo archives, mars 2006).

    Voilà plus de 400 ans qu’il promène sa silhouette de chevalier chargeant lance au poing les blancs moulins de la « Mancha ». Né de l’imagination de Miguel de Cervantès Saavedra commissaire au ravitaillement de l’Armada, Don Quichotte accompagné de son fidèle Sancho Pança a quitté sa chère « Meseta » castillane pour rendre visite au Kercorb. A l’initiative de Manuel Menèndez, professeur d’espagnol au collège Antoine-Pons, et en partenariat avec l’office de tourisme intercommunal, « El Quijote » a donc pris congé de la « venta » de Puerto Làpiche où il fut armé chevalier, pour accepter l’hébergement au n° 1 du Cours d’Aguesseau à Chalabre. Depuis le 13 et jusqu’au 18 mars, le chevalier à la Triste Figure vous attend pour une rencontre avec l’Histoire, à travers une exposition d’affiches prêtées par la colonie espagnole de Béziers. Une rétrospective que les élèves du collège accompagnés par leurs professeurs, ont visité durant toute la semaine, dans le cadre du 400e anniversaire de la mort de Cervantès. Les potaches qui travaillent sur ce thème ont apprécié la rencontre avec le plus noble et le plus simple des hommes, le plus fou et le plus sage, jugé sur sa « Rocinante » en quête de l’inaccessible étoile.

    Mercredi dernier, avait lieu la projection d’un film suivi d’un débat sur les aventures de Don Quichotte, avant une conférence animée par MM. Montané et Tejedor, professeurs d’espagnol à Béziers. Devant un parterre passionné, ils ont tour à tour proposé une analyse critique des versions traduites, avant de présenter leur interprétation propre du roman.

    « La semaine Cervantès » se poursuit jusqu’à demain samedi à l’office du tourisme (04 68 69 65 96), l’occasion de saluer encore l’excellente initiative de Manuel Menèndez (4e à partir de la gauche).

  • De Picaussel aux berges du Rhin

    Après une incursion sur les traces et le souvenir des partisans, retour en images vers des visages qui ont donné vie au Maquis de Picaussel. Grâce aux archives personnelles de Cine, que nous remercions vivement pour ces trésors partagés.

    maquis de picaussel

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    1943, Mobilisation de la classe à Rivesaltes

    Jean Boussioux, Justin Pont, François Calvet, François Sanchez, André Conte et leurs camarades, dans les rues de Perpignan

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    Chantier de jeunesse à Marchastel (Lozère)

    Julien Marcou, Sylvain Saurel, François Calvet, François Sanchez

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    31 août 1944 dans Carcassonne libérée

    Les maquisards Daniel Marty, Robert Loze, François Sanchez sont descendus du Maquis

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     Carcassonne décembre 1944

    Robert Loze, Daniel Marty, François Sanchez

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    1945

    Daniel Marty, François Sanchez , Jean Joseph Roméro, Robert Loze, Yves Marty

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    Maquis de Picaussel

    François Sanchez arbore la casquette de la section des aviateurs

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    Repas chez Lolo Mazon pendant la guerre

    Debout : Lolo Mazon (2e), Jean-Joseph Romero (3e), Georges Gérard (6e)

    Assis : François Sanchez (3e), François Lopez  (4e), Tanette (?) Hernandez (5e)

    Il est permis d'imaginer que la photo a été prise par Maurice Mazon