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Insolite - Page 4

  • C'était hier : Les cigognes font une pause à l'église Saint-Pierre

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du 31 août 2012.

    3088574123.JPGLes échassiers ont investi le clocher pour la nuit (photos Ginès Lorca, archives, août 2012).

    Il était l’heure du berger, dimanche 26 août, lorsqu’un vol de cigognes intrigué peut-être par les flonflons de la fête à Sonnac-sur-l’Hers, décidait de s’offrir un break en Terre privilégiée. Une belle vingtaine d’échassiers interrompant leur vol, se sont ainsi posés un à un sur les gargouilles de la flèche de Saint-Pierre. Pour être habituel, ce manège n’aura pas échappé à des touristes du pays lyonnais, en villégiature sous la colline de Roquefère, et qui ont pleinement profité de la beauté du spectacle.

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    Le mardi 29 juillet 1997, cinq de ces grands oiseaux avaient choisi d’atterrir sur les créneaux du donjon de la Famille De Bruyères. Juste le temps de laisser passer un violent orage, avant de poursuivre leur long périple. A l’évidence, la période de migration de ce bel oiseau au long bec, aux pattes rouges et aux rémiges noires, bat son plein. Seule inconnue, le Kercorb est-il un lieu de passage habituel, ou bien cette visite est-elle simplement annonciatrice de futures naissances ? 

    Lundi 27 août au matin, les grands oiseaux blancs ont décollé depuis leur piste d'envol improvisée, en direction de latitudes bénéficiant d'un hiver que l'on imagine clément.

  • C’était hier : « Vei fan les ans que tueron Fluris ! »

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 23 décembre 1996.

    Fluris trio 1996.JPGRue des Cloutiers, un trio de quinquagénaires se retrouve contraint à effectuer une réparation de fortune (Photo archives, décembre 1996).

    Il faut imaginer Fluris heureux au soir de ce samedi 14 décembre 1996, à l’heure où se pressaient sous la halle de Chalabre, une nuée d’enfants traînant derrière eux, des équipages métalliques plus originaux les uns que les autres, mais tous confectionnés pour un même objectif : faire du bruit ! Voilà comment la célébration de l’anniversaire de la mort de Fluris a réuni plusieurs générations de Chalabrois, passionnés de légende, cultivant pour certains la nostalgie de leurs jeunes années, et en tout cas disposés à perpétuer la tradition. Bien sûr les temps changent, le progrès fait rage, mais après bientôt trois siècles, Fluris fascine encore les gens du Kercorb.

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    Si les premiers jours de décembre avaient offert le grondement sourd des eaux du Blau en furie, les rues chalabroises résonnaient en ce lendemain de Sainte Luce de milliers de bruits d’un charivari orchestré à la perfection, chacun possédant sa propre partition. Sous une fine pluie de fin d’automne, ils étaient plus de cent à défiler et à scander le nom de Fluris, de la halle au Cazal par la rue des Pénitents Bleus ou encore la rue des Cloutiers, échangeant leurs traîneaux ou effectuant des réparations de fortune. Au douzième coup de l’horloge de la rue Sainte-Marie, la cité retrouvait son calme. Heureux mais flapis, les plus petits regagnaient leur lit, tandis que les plus grands réunis place Espérance-Folchet goûtaient le silence d’une nuit qu’ils espéraient sereine… Dans les bois de la garenne du château de Mauléon, résonnait encore un dernier « Vei fan les ans que tueron Fluris ! ».

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    A l'heure du chocolat chaud, pour réchauffer les coeurs