L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du jeudi 21 octobre 1999.

La charnière chalabroise a initié de nombreux et beaux mouvements

Photos archives, Octobre 1999, Compte-rendu autorisé

Les protégés de Julien Bonnéry ont remporté non sans mal, leur première victoire dimanche dernier sur le stade Lolo-Mazon face à Aussonne, équipe venue de la Haute-Garonne. L'analyse de Frédéric Lacanal demi d'ouverture des Bleu et Blanc à la fin du match : « On a gagné mais on a mal joué », reflète bien les difficultés rencontrées par les gars du Kercorb. Mais comme le soulignait aussi un inconditionnel de l'équipe, « Seul compte le résultat ».

Seulement 3 à 0 à la mi-temps pour les locaux grâce à une pénalité de Stéphane Baby, le planchot était resté bel et bien muet durant trente cinq minutes. L'absence de plusieurs éléments obligera le coach Roger Daynié à composer avec l'effectif présent, ce qui sans enlever à la valeur des joueurs, entraînera des changements de poste pas toujours profitables au rendement collectif de l'équipe. L'organisation du jeu va s'en ressentir, d'autant que le manque d'un vrai leader est flagrant. Trop de ballons joués rapidement sans que personne ne soit placé, trop de relances individuelles faisant dépenser de l'énergie inutilement. Il faut savoir poser le jeu, ne pas se disperser, occuper le camp adverse, soigner les conquêtes et assurer les passes.

Une seule fois le scénario fut idéal : pénalité bottée en touche, bonne prise de balle de David Bonnéry, ballon envoyé rapidement vers les trois-quarts qui combinent, Frédéric Lacanal feinte la croisée, et Manu Izart efface trois adversaires pour aplatir derrière la ligne (8-0). Cinq minutes s'étaient à peine écoulées dans cette deuxième période et les supporters pensaient voir d'autres mouvements du même genre. Il n'en fut rien, et les Rouge et Noir d'Aussonne sentant cette équipe du Kercorb fébrile et désorganisée, à leur portée, vont un moment monopoliser le ballon, sans pour autant marquer. Manu Izart s'échappera deux fois sur 50 m, mais par manque de soutien les actions n'aboutiront pas et l'excellent arbitre M. Dedieu de St Girons (qui ne sera pas là tous les dimanches), sifflera la fin de la rencontre sur ce score de 8 à 0. Score acquis en seulement 10 minutes, 5 minutes avant la pause, et 5 minutes après la pause. Pour le reste, il y aura encore du travail, mais cette première victoire doit redonner confiance aux gars du Kercorb et un bon résultat, dimanche 24 octobre à Toulouse contre le leader Toulouse Cheminots Marengo Sport, devrait les rassurer entièrement.

L'article en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mardi 20 octobre 2009.

Les Réservistes du FCC II ont subi la loi des Mahorais

De gauche à droite, debout, Guy Sanchez, Mathieu Milanese, Guillaume Plauzolles, Aurélien Barrière, Renaud Dumay, Samuel Tur y Tur, Antoine Salas, Paul Lagarde. Accroupis, ?, Nicolas Not, William Nys, Mickaël Cunillera, Yohan Khadri, Davy Dumay.

Photos archives, Octobre 2009

Il y a des jours où il vaudrait mieux rester couché, c’est bien ce que doivent se dire les gardiens du FCC, toutes équipes confondues, qui ont encaissé quarante buts en l’espace de quatre matches, en ce dimanche 18 octobre. En déplacement matinal à l’Aiguille, les U15 ont fait les frais des objectifs du Limoux-Pieusse-Football-club qui visait la montée directe en division I, et s’inclinent sur le score de 0 à 19.

A 15 h, les réservistes du FCC II accueillaient l’équipe de l’AC Mahoraise, club dernier-né du championnat de l’Aude dans lequel évoluent des joueurs originaires de l’île de Mayotte (photo ci-dessus). Cette rencontre de 3e division ne connaîtra pas de round d’observation, les visiteurs ouvrant une première brèche dès la deuxième minute de jeu, par Tony Malandi. Ce dernier inscrira deux nouveaux buts, imité par ses partenaires Bakri Yssouf (2), Ahamada Dhoul (3), Mohamed Saïd, Hamada Djamali, Jean-Luc Madirama, Djindani Hafidou et Abdul Soilihi. Au final, un score de 13 à 0 en faveur des « Rose et Noir » qui ont confirmé de belle manière leurs intentions affichées en début de saison, l’accession en deuxième division.

Dans le même temps à Port-La-Nouvelle, Philip Brown, Fabrice Canal et le FCC I disputaient le troisième tour de coupe Victor-Lopez, face à des Maritimes évoluant trois divisions au-dessus (Honneur). Sur un stade Roger-Couderc balayé par le vent, les Chalabrois résisteront durant une mi-temps face aux rafales (0-1), mais ne sauront profiter de l’appui d’Eole lors du deuxième temps, score final 0-5.

Samedi les U13 qui accueillaient leurs homologues du F.C Carcassonnais se sont également inclinés sur la marque de 0 à 3.

Football

Après un dimanche consacré à la coupe de l'Aude, qui a vu le FCC I partager les points à Sainte-Eulalie (1-1, but de Kévin Leboeuf) et le FCC II s'incliner à domicile face à Pezens II (0 à 3, Coupe des Réserves), retour au championnat en ce dimanche 20 octobre. Le FCC I (10e) se rendra au Mas-Saintes-Puelles (12e), Abdelaziz Tahiri sifflera le coup d'envoi à 15 h (Division 2).

En championnat D4, les Réservistes (14e) se déplaceront à Saint-Denis, où ils seront opposés à l'US Montagne-Noire II (11e). Deux rencontres entre quatre formations mal classées, invitées à tout mettre en oeuvre pour sortir de l'ornière.

Le FCC II des Années 1980

De gauche à droite, debout, Isidro Martinez, Thierry Parrenin, Michel Maugard, Christian Lara, Uno de tras los montes. Accroupis, Christian Moralès, Jean-Claude Bazzo, Yves Bérenguer, Gérard Crovetti, José Planas, Daniel Tournois.   

Rugby

Les quinzistes avaient observé un dimanche blanc, le championnat de rugby sera également de retour, dimanche 20 octobre, à Espezel. Les deux équipes ont rendez-vous sur un Plateau-de-Sault qui sera en effervescence en cette fin de semaine consacrée à sa foire annuelle. Le HPC II en découdra avec Puylaurens AC, tandis le HPC I sera opposé à l'US Castelnau-Durban-La Bastide-de-Sérou (Régionale 3).

L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 18 octobre 1999.

Arrivée à Cubières-sur-Cinoble, pour faire la jonction avec l'équipe d'intendance 

Photos archives, Octobre 1999

Respect du calendrier oblige, le club cyclotouriste du Chalabrais organisait le dimanche 10 octobre dernier, l’ultime balade officielle de la saison 1999. Une randonnée qui emmenait les fidèles de la petite reine du Kercorb sur les routes sinueuses et escarpées du pays de Fenouillèdes. Huit heures sonnaient au clocher de l’horloge de Notre-Dame et le groupe des dix fendait le léger brouillard flottant sur la vallée du Blau. En tête, le président Francis Amouroux, derrière et en réserve du peloton, François Lopez, président d’honneur confortablement installé à ce titre, dans le véhicule d’intendance.

Une capitelle sur le chemin de la cité des Chapeliers

Le soleil levant qui inondait la plaine de Puivert allait permettre à chacun de trouver la bonne carburation, jusqu’au pied du col de Saint-Louis, lequel était absorbé avec une aisance phénoménale. Aiguillonnés par un léger vent de travers, nos cyclos aguerris abandonnaient la forêt des Fanges pour basculer en direction du « colimaçon », véritable tremplin vers le pays catalan. Après avoir louvoyé dans les ruelles de Caudiès-de-Fenouillèdes, les troupes chalabroises se retrouvaient à Prugnanes et au cœur du vignoble des coteaux de Saint-Paul-de-Fenouillet, décor d’autant plus superbe qu’il était paré des couleurs étincelantes de l’automne.

Le retour du boudin… Les 418 mètres du col de Péralbe ne présentant pas de difficulté majeure, le cap était mis vers le pont de la Fou et sa bienfaitrice source d’eau chaude, appréciée par le vigneron de retour après avoir traité ses vignes au soufre. Alors, ne restait plus qu’à attaquer vent de face, la sévère montée vers les Gorges de Galamus et l’ermitage de Saint-Antoine. L’arrivée à Cubières-sur-Cinoble permettra un regroupement général et les cyclos mettant pied à terre effectuaient la jonction avec l’intendance laquelle avait fait mieux que suivre. Les vélos étaient remisés dans l’affenage local, avant le repas du midi qui allait faire cesser la querelle entre anciens et modernes, querelle alimentée par une question récurrente : le boudin est-il recommandé pour la santé des sportifs ? Après lecture d’un bref paragraphe de la revue « The Lancet », négligemment glissée dans une poche de maillot, chacun pouvait affirmer que oui.

Lâchement banni du menu en 1998, le boudin faisait donc son grand come-back sur les hauteurs de Cubières, à la satisfaction générale, tandis que le président Francis Amouroux assurait sa réélection dans un fauteuil. Le col du Linas pointé à 680 mètres était l’ultime difficulté de la journée, avant la descente vers Bugarach et le retour en Kercorb, sous un chaud soleil qui aura accompagné les CCC tout au long d’une splendide journée.

Le peloton au sommet du col des Tougnets