La cérémonie célébrée le 22 mai dernier à Montjardin, rendant hommage à Auguste Cathala, assassiné par l’occupant nazi, a motivé le texte mis en ligne ci-dessous. Il a été adressé à M. le président national de la FNACA, et à M. le président de l’Aude de la FNACA, par Gérard Couteau, président du Comité FNACA de Chalabre.
« Parmi les obligations des membres des comités cantonaux, l’une des plus justifiées, est de rendre hommage et maintenir la mémoire tous les ans aux résistants qui se sont sacrifiés, face aux forces d’occupation et ont largement contribué à la libération de la France, en créant d’importants handicaps aux occupants, au prix de risques énormes, pour eux et leurs familles. Ce sont des héros que la nation ignore.
En tant que, désormais, seuls anciens combattants encore existants, nous sommes amenés à rendre hommage et à honorer tous ces résistants, héros de la le 2e guerre mondiale, massacrés par les nazis.
Ces hommes, ces femmes, ces adolescents, sont allés jusqu’au bout de leur héroïsme, en conjurant leurs peurs, pour contribuer à la libération et relever l’honneur de la France, avec l’ensemble des forces armées de libération.
En ce qui concerne les membres du comité de Chalabre, au cours des cérémonies aux stèles où ont été massacrés ces hommes et ces femmes, nous sommes scandalisés de constater que la quasi-totalité de ces héros n’ont reçu aucune distinction à titre posthume.
Je pense que ces sentiments sont ressentis par l’ensemble des combattants de la 3e génération du feu.
Si au niveau national, tout l’hexagone s’y mettait, on pourrait contraindre les pouvoirs publics et les élus à promulguer une loi pour passer outre à la forclusion.
A l’origine, la Légion d’Honneur avait été créée en reconnaissance d’actes héroïques ! Il est donc impérieux que tous ensembles, dans toute la France, nous intervenions pour réparer cette honteuse injustice, en mettant la pression auprès de nos élus de tous bords.
Il est des moments, où s’il le faut, il faut avoir le courage de quitter le politiquement correct.
Respectueuses amitiés.
Gérard Couteau. Ancien officier de réserve 1955-1958 ».