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foulées du kercorb - Page 29

  • C’était hier : Jeannot et Momo étaient au marathon de Paris

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du dimanche 21 avril 2002.

    foulées du kercorb,marathon de paris 2002Marathoniens et supporters se sont retrouvés autour d’une bonne table. Ndlr : En l’occurrence, Le Vent de Sable, où il convient d’arriver à l’heure, ou tout du moins, pas trop en retard (photo archives Jean Plauzolles, 7 avril 2002).

    On nous écrit de Chalabre, où Madame Marie-Louise Saddier tient à saluer la performance de deux marathoniens, Jeannot et Momo, qui étaient dimanche parmi les 29 000 participants au célèbre Marathon de Paris :

    « La capitale de la France voyait prendre place, parmi des athlètes venant de toutes parts, du Nord, du Midi, de l’Atlantique à la ligne bleue des Vosges, et de toutes les diagonales de l’hexagone, deux jeunes coqs gaulois, sans moustache mais bruns comme les premiers envahisseurs, bien campés, fiers comme Artaban : deux Chalabrois, çà alors !

    La capitale n’en revenait pas. Evidemment, puisque c’était la première fois qu’un tel événement avait lieu. Et la France inclina sa capitale devant celle du Kercorb. Et ce fut le déchaînement. D’une même cadence soutenue, les jambes accomplissant cette course où l’ardeur de chacun n’avait d’égal que celle des autres, les coudes rythmant, d’une manière différente, les essoufflements des poitrines sifflantes, tous ces sportifs, portés par les encouragements d’une fabuleuse équipe de supporters, déferlaient dans les avenues prestigieuses de la capitale. Au passage de nos deux Chalabrois, la Tour Eiffel se mit à frémir de plaisir, l’avenue des Champs-Elysées se mit au garde-à-vous (elle a l’habitude des grands hommes !), la Concorde inclina son Obélisque, la rue de Rivoli fit miroiter ses boutiques dorées et le Jardin des Tuileries, d’un commun accord, agita tous ses feuillages. Bref, Paris reconnaissait nos deux valeureux Chalabrois.

    Au bout de 3 h 35’ 02’’, notre jeune Momo emporta la 6952e place, et en 3 h 35’ 16’’, Jeannot se classa 7 000e. En apprenant cette nouvelle, Chalabre s’envola vers le rêve américain du Marathon de Boston, où les accueillerait une autre Chalabroise. Mais on verrait ça l’an prochain… Pour l’heure, la population entière salue la performance de Jeannot et Momo, en leur souhaitant beaucoup d’autres victoires. Bravo ! ».      

  • De la neige au rendez-vous des Foulées du Kercorb

    foulées du kercorbDimanche 13 mars, le club de course à pied du Chalabrais se rendait dans le Vaucluse, afin de participer au Trail du Mont-Ventoux. Températures négatives, vent violent et neige sévissant ce jour-là au sommet du Géant de Provence, auront finalement empêché les concurrents d’atteindre un sommet culminant à 1910 mètres d’altitude. Les pentes du Mont-Ventoux bien connues des cyclistes auront tout de même été empruntées par les concurrents, grâce à un parcours de substitution. 1013 amateurs s’élanceront sur une distance de 47 km (2700 m de dénivelé positif) avec un passage à 1500 m d'altitude, agrémenté de neige et de violentes bourrasques de vent. Accompagné par David Blanc, qu’il remercie, Pascal Ilhat boucle le circuit en 8 h 23’ et termine à la 848e place, sur 921 arrivants (photo).

    foulées du kercorbBis repetita le dimanche 3 avril, avec des  conditions météo identiques, mais sur le Trail de Quillan cette fois. Une épreuve absente des calendriers depuis deux ans, au départ de laquelle se trouvaient Sophie Molini, Jean Quério et Jérôme Bernard (18 km, 700 m de dénivelé positif). A l’arrivée, nos trois trailers finissent  respectivement en 2 h 35, 2 h 16 et 2 h 01.

    foulées du kercorbUn peu plus tard était donné le départ du 11 km (400 m d+), bouclé en 1 h 33’ pour Lydia Ilhat, 1 h 15’ pour Eric Puerto, 1 h 12’ pour Pascal Ilhat et 1h 06’ pour Mathis Blanc. Avec des félicitations et des encouragements à persévérer pour Lydia et Mathis, qui s’alignaient là à leur première course.

  • Les Foulées du Kercorb en quête d’oxygène

    foulées du kercorbLa cordée a pu se poser à l’abri du refuge du Madrès.

    Elle était programmée de longue date, la sortie montagne vers le refuge du massif de Madrès a permis à un groupe de 17 éléments des Foulées du Kercorb de prendre un peu d’altitude. Samedi 19 février à la pointe du jour, la cordée en formation avait rendez-vous au pied de la Fontaine royale, dressée aux portes de la boulangerie. Les sacs une fois reconstitués avec les dernières provisions, la colonne partait pour Roquefort-de-Sault, le Bousquet et le sommet du col de Garabel. A pied d’œuvre sur la piste forestière qui mène au refuge de Madrès (1865 m), nos montagnards trouveront très vite une neige assez épaisse pour motiver l’abandon de la progression autotractée.

    Partis pour 7,5 km d'ascension sac au dos et raquettes au pied, nos marcheurs partageront d’abord quelques flocons, avant de progresser sous un ciel chargé libérant une neige de plus en plus abondante. 3 h 15 d'efforts seront nécessaires pour atteindre la chaleur d’un refuge pastoral à température, laquelle rivalisait avec le degré extérieur de mercure. Deux poêles et la cheminée, prestement allumés, ne seront pas de trop pour réchauffer l’ambiance. Dans le même temps, le casse-croûte du midi assurait l’apport vital de calories.

    Blottis au creux du vallon de la Clarianelle et regard pointé en direction du col de Marrane, les randonneurs allaient abandonner à regret l'objectif de départ visant à atteindre les 2469 m du sommet du pic de Madrès. Conditions météo oblige, l’après-midi favorisera discussion à bâtons rompus autour du poêle et jeux de cartes, les plus jeunes allant chercher de l'eau dans le petit cours d’eau de l’Aiguette. Lequel contrairement à la légende, n’est pas un ruisseau à saumon.

    foulées du kercorb

    La neige s’accordait un break en fin d'après midi et quelques rayons de soleil aidant, une petite balade allait permettre d’admirer le paysage. A la nuit tombée, la cheminée accueillait son lot de pommes de terres en robe d’alu, un peu de saucisse, un peu de boudin aussi,  ingrédients imparables pour assurer une chaleureuse soirée. Au réveil, un soleil radieux accompagnait un bon petit déjeuner, avant une dernière photo devant le refuge, en guise d’au revoir. Le chemin du retour sera entrepris au beau milieu d’un paysage saupoudré de neige fraîche et éclairé par un beau soleil. De l’avis général, une très belle expérience, « avec un final magnifique, sans oublier de remercier David, notre guide du week-end ».

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  • C'était hier : Un semi-marathon au pays du « Barça »

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du samedi 25 février 2012.

    foulées du kercorbGuillaume Pons, Hervé Taurin et Jean-Pierre Silvestre, trois capitaines de route au caractère bien trempé (photo archives, Cross de la Cité, 4 décembre 2011).

    En ce dernier vendredi de février, une équipe chalabro-limouxine a franchi la frontière du Perthus et mis le cap sur la capitale catalane où sera donné aujourd'hui dimanche 25, le départ du 22e semi-marathon de Barcelone. Dix-huit éléments, fondeurs, épouses et enfants confondus, s’en sont remis aux compétences de Guillaume Pons, maître-organisateur de rendez-vous sportifs, avec le concours de Carole, son épouse et complice. La délégation qui portera les couleurs du club d’athlétisme limouxin sera basée non loin de la Sagrada Familia, et donc à quelques hectomètres seulement de l’arche de départ, dressée près de l’Arc de Triomphe.

    A 8 h 45 très précises, les fondeurs en jaune et vert devront trouver leur place dans une colonne de 12.500 concurrents, lancés sur un parcours urbain tracé à quelques encablures à peine du front de mer. Après avoir contourné le parc de la Citadelle et son zoo, orphelin de « Copito de nieve », gorille albinos disparu en 2003, nos athlètes apercevront la main de Christophe Colomb indiquant la direction vers les Amériques. Une fausse piste en réalité puisqu’il faudra partir juste à l’opposé, laisser le parc de Montjuich, et passer entre autre, devant le complexe Georges-Méliès et la Torre Agbar. Si quelques forces auront été abandonnées sur les grands axes de la ville, les Audois bénéficieront d’un dernier quart de parcours longeant le littoral, avec passage aux abords du port olympique. Seule inconnue, la température des embruns et la force de l’air de la mer, lesquelles redonneront quoi qu’il en soit, le tonus nécessaire à Adeline, David, Frédéric, Guillaume, Hervé et Christian, fermement décidés à boucler la boucle. Il faut leur souhaiter bon vent, tout en sachant qu’ils pourront compter sur une compagnie de supporters qui a déjà fait ses preuves.