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gilles billaut - Page 2

  • Un roman bisontin écrit à deux mains

    gilles billaut,hervé cuinetLorsqu’ils n’écrivent pas, Gilles Billaut et Hervé Cuinet viennent au Cazal.

    Son titre ne laisse planer aucun doute, « Meurtres à Chalabre » est un roman policier, roman d’énigmes, écrit par Gilles Billaut et Hervé Cuinet. Deux personnages, amis de très longue date, qui participent activement à l’atelier d’écriture partagé de Thise, près de Besançon (Doubs).

    gilles billaut,hervé cuinet

    Voilà bientôt vingt ans, et grâce à ces hasards qui vous amènent à prendre ou à suivre des chemins quelquefois surprenants, nos deux Francs-Comtois posaient leurs sacs de voyage sur la grand-place du Cazal. Depuis, et aussi souvent qu’ils le peuvent, ils sont présents à l’été sur les hauteurs du hameau, vacanciers multicartes, tantôt gaulois, infirmiers ou légionnaires,… mais assurément adoptés par les Festejaïres del Cazal.

    « Devenus addicts des phrases qui courent sur des feuilles blanches », Gilles Billaut et Hervé Cuinet situent leur intrigue dans un cadre essentiellement chalabrois. Ils tiennent à préciser que « toute coïncidence ou ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existées n’est pas fortuite, mais volontaire ! ». Depuis la colline de Tataubas jusqu’au lit du ruisseau du Chalabreil, le lecteur est invité à découvrir l’intrigue -les intrigues- au fil d’une enquête criminelle fertile en rebondissements. A l’image de la rue Morgue et d’un double assassinat évoqué par Edgar Allan Poe, les adeptes du genre policier seront comblés. Embarqués cette fois dans les traces d’un profiler, lui-même sur la piste d’un assassin rôdant aux abords du quai du Pont-Vieux. Le livre est disponible à la demande, auprès des résidents de la commune libre du Cazal.

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  • Plus comme avant !

    gilles billautGilles Billaut a toujours aimé écrire. Notamment, des compliments à destination de ses proches. Depuis 2017, il anime l’atelier d’écriture de Thise (Doubs). Il y réalise avec les participants, des textes sur des sujets divers et y accueille des auteurs.

    « Écrire c’est comme respirer. C’est vital », explique celui qui vient d’avoir 70 ans. « L’écriture libère, ouvre des espaces… surtout en cette période incertaine ».

    Plus comme avant !

    Chaque jour de notre vie, on change.

    Un peu plus, en ces temps étranges,

    Où l’on redécouvre notre part d’humanité,

    Déconcertés, faisant preuve d’humilité.

     

    Un jour, bientôt, vous verrez,

    Heureux, on va se retrouver,

    Pour partager de beaux instants,

    Libres, sereins, en restant prudents.

     

    Gardons en nous le bruit du silence,

    Le chant des oiseaux à courte distance,

    La faune et la flore en toute liberté,

    Ne risquant pas d’être malmenées.

     

    N’oublions jamais nos défunts, nos absents,

    Emportés, sans adieux, dans le lit du vent,

    Étant jusqu’à leur dernier soupir, assistés,

    Par des équipes médicales désintéressées.

     

    Avant tout maintenons nos fondamentaux,

    En privilégiant les producteurs locaux,

    Face aux robots absents du e.commerce,

    Ne sachant ni parler, ni sourire, à l’inverse.

     

    Conservons notre esprit de solidarité,

    Entre générations, qu’il faut conserver.

    Rejetons très loin notre égo d’égoïste,

    Avec félicité, restons surtout altruistes.

     

    Restons attentifs, positifs, confiants.

    A nous d’être décideurs et défiants,

    En reprenant en main notre destin,

    Pour décider quel sera notre chemin.

     

    Plus rien ne sera comme avant,

    En fait, ce n’est pas si décevant,

    De réorienter nos vies vers un bel avenir,

    Sans craintes, ni peurs, des temps à venir.

     

    Gilles Billaut, 5 mai 2020

  • « Confinement »

    Le poème qui suit a été écrit par l'ami Gilles Billaut, habitant de Thise (Doubs), résidant intermittent au Cazal et auteur du poème « Nul sur cette terre ne sert à rien », publié le 23 avril dernier. Une évocation qu'il faut espérer pouvoir remiser au rayon du souvenir, à compter d'un lundi 11 mai annoncé.

    Confinement

    En ces temps de confinement obligé,
    Hélas, nous ne pouvons pas enlacer,
    Nos parents, nos enfants, nos relations,
    Afin de respecter la saine distanciation.
    Mais il est vrai que cet éloignement,
    Commence à nous peser moralement.
    Et c'est à se demander quand, enfin,
    Nous reprendrons, libres, nos chemins.
    Notre vie est mise entre parenthèses,
    Pour sauver des vies, c'est fort aise,
    Nous n'allons pas mourir,
    Nous allons plutôt mûrir.
    Cette période historique, jamais vue,
    De toutes générations confondues,
    Sera considérée tel un vrai fait d'histoire,
    Et modifiera nos sens, notre façon de voir.
    Plus rien ne sera comme avant,
    Jamais on oubliera ce printemps,
    Ces liens forts entre voisins,
    Entre inconnus, entre humains.

    Gilles Billaut - 22 avril 2020

  • « Nul sur cette terre ne sert à rien »

    gilles billaut,thiseLe poème qui suit a été écrit par l'ami Gilles Billaut, habitant de Thise (Doubs), et passionné par l’écriture. Souvent présent à l’été sur les hauteurs du hameau du Cazal, vacancier multicartes, tantôt gaulois, brigadier ou cycliste, Gilles Billaut a décidé à travers un poème, de rendre hommage aux héros du quotidien. Celles et ceux qui sont applaudis tous les soirs sur les balcons, mais qui il y a peu de temps encore, pouvaient paraître invisibles à certains. Ce poème a été publié le lundi 20 avril dans le journal l’Est Républicain, édition de Besançon.

    Les inutiles

    Dans le tain de leur miroir
    Se regardaient, sans se voir
    Les hommes, les femmes anonymes
    Sans se prendre pour des victimes


    On ne les reconnaissait pas
    De leurs métiers faisions peu de cas
    Éboueurs, caissières, pompiers
    Infirmières, médecins, ambulanciers


    Dont les vertus premières
    N’étaient pas leurs salaires
    Nous savions qu’ils existaient
    Mais souvent on les oubliait


    Ne voulant savoir ce qu’ils faisaient
    Après tout, peu nous importait
    Même s’ils rendaient service à la population
    Faisaient partie intégrante de la nation


    Les uns, les autres, de nous prenaient soin
    Nous les snobions, les regardions de loin
    Dénigrant, pour certains l’utilité
    Des métiers du bas de l’humanité

    Mais, quand une forte pandémie

    D’un virus malmena nos vies
    Nous avons pris conscience enfin
    Que sans eux, notre existence touchait à sa fin


    Aujourd’hui, notre comportement est différent
    De la conduite à tenir et à ne plus être indifférent
    Nous reconnaissons leur force, leur abnégation
    À ces êtres humains, fiers de leurs missions


    Nul sur cette terre ne sert à rien
    Chaque homme nous vaut bien