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Chalabre - Page 1164

  • Le Kercorb a l’oreille musicale

    Au cours du mandat confié en 1931 à l’équipe municipale et à son premier magistrat Emile Fitaire, les Chalabrois désireux d’apprendre le solfège furent invités à se faire connaître auprès des services de la commune. Ce projet allait être favorablement accueilli d’autant que la méthode proposée était entièrement gratuite.

    Auguste Arnou.jpgTrès vite une trentaine d’enfants vont régulièrement se retrouver au rez-de-chaussée de la mairie (actuel secrétariat) où Auguste Arnou s’évertue à leur transmettre sa passion pour la musique. Facile pour certains, hermétique pour d’autres, le dur apprentissage du solfège va en décourager plus d’un, si bien que les rangs s’éclaircissent devant la baguette improvisée mais néanmoins experte de M. Arnou (photo). Quelques élèves réussiront à se familiariser avec les blanches, les noires et autres doubles croches, pour accéder à la récompense suprême, jouer d’un instrument de musique. Nos jeunes musiciens mettront alors leurs dons au service de la fête pour animer les bals, jusqu’à la guerre et l’interdiction de toute manifestation festive.  

    Bravant cet interdit, Augustin Sibra et ses amis solistes se retrouvent un soir à Philippou (près de la gare de Rivel) où ils ont été invités à animer un « bal clandestin ». Les accords finissent par attirer l’attention et une descente des gendarmes de Chalabre met fin aux réjouissances, les danseurs ont juste le temps de s’éclipser mais les musiciens et leurs instruments sont piégés par la maréchaussée. C’est la catastrophe, d’autant que certains d’entre eux risquent alors un départ vers l’Allemagne dans le cadre du service du travail obligatoire (STO).

    Marie-Jeanne Pons.jpgParmi les musiciens se trouve Louis Amat, neveu de Marie-Jeanne Pons (photo, épouse d’Antoine Pons), laquelle intervient auprès de la brigade en soulevant un détail de taille : Philippou se trouve sur le territoire de l’Ariège, les gendarmes chalabrois sont donc intervenus sur un périmètre dont ils n’avaient pas la responsabilité. Plus grave, ils ont agit sans autorisation, celle que le commandant de brigade de Laroque d’Olmes dont dépend le secteur, était le seul habilité à délivrer. En deux temps trois mouvements l’affaire est réglée, l’incident est rangé au fond du sac à partitions et nos musiciens signeront leur premier contrat d’après-guerre à Mérial, puis Pomy, Rennes-le-Château, Coustaussa, et bien d’autres encore.

    Le Sonore, le Novelty ou le Majestic seront le nom des formations animées par Augustin Sibra et ses partenaires, dans le même temps qu’un autre groupe chalabrois, cher à René Berland, Joseph Garcia, Gaston Costes, Hubert Barthoulot et Henri Quimeso, le fameux Novelty. Plus tard, ce sont les virtuoses de l’O.P.V.C qui prendront le relais au pupitre, formés pour certains par Augustin et ses disciples. Et ce qu’ils ont surtout retenu, c’est que la gratuité du solfège fut en son temps, une belle initiative municipale.

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    Autour d’Augustin Sibra, les solistes du futur orchestre « Le Sonore ». Debout de gauche à droite : Louis Jean, Josette Grivel, Augustin Sibra, Pierre Taillefer, Félix Calvène, René Salinas. Au premier plan : Henri Désarnaud, Armand Gabanou, Fernand Pont.

    Fêtes à Tréziers 1946 Orchestre Le Sonore.jpg

    1946, Le Sonore dans sa nouvelle formation anime la fête à Tréziers

    De gauche à droite. Debout : Félix Calvène, Paul Astégiani, Jean Chaussonnet. Accroupis : Fredo Pelizzari, Augustin Sibra, Pierre Laenger et Jacques Favaron

    Saint-Girons Orchestre le Novelty 1949.JPG

    1949, l'orchestre le Novelty se produit à Saint-Girons

    De gauche à droite, Gaston Costes, Louis Amat, Henri Quimeso, Henri Sabatier, René Berland.

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  • La clinique Christina recherche des visiteurs et des visiteuses bénévoles

    La clinique de soins suite et de réadaptation Christina communique :

    « Vous avez du temps libre et de la présence à offrir ? Pourquoi ne pas devenir visiteur/visiteuse ? En quoi cela consiste ?

    Visiter un malade ou une personne âgée, c'est d'abord une présence, être là, pour lui, pour elle, lui donner du temps, de l'attention, savoir « l'écouter ». Il ne s’agira pas de résoudre ses problèmes mais plutôt de le laisser les exprimer. Le visiteur bénévole sera parfois la seule personne qui, chaque semaine, lui permettra de confier ses soucis, ses douleurs, ses angoisses, sans être interrompu, jugé, contredit. Par le seul fait d’être écouté, le malade ou la personne âgée est soulagé(e), il se sent compris(e).

    Nos patients ont besoin d’être soutenus, entendus et de garder du contact social, surtout en cette période où le sentiment d'isolement est plus fort. Dans une organisation permettant le strict respect des mesures sanitaires, le visiteur/visiteuse pourra, à raison d'une ou plusieurs journées par mois aménagée (s) selon ses disponibilités, effectuer des visites auprès des personnes hospitalisées le désirant. Pour plus d’informations, contacter le service social de la clinique Christina au 04 68 69 36 00 ».

  • C’était hier : Rugby : au bout du suspense !

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 21 février 1996.

    us quercorbLes lignes arrières de l'US Quercorb. Debout, de gauche à droite : Marc Garros, José Cardailhac, Manu Izart, Olivier Cazas. Accroupis : Bruno Carbonnel, Pagès, Joël Lafitte, Bernard Boulbès, Patrick Ferrié  (Photo archives Février 1996, compte-rendu José Sanchez).

    En championnat des Pyrénées 4e série, US Quercorb 22-Saint-Clar-de-Rivière 17. De l’espoir au doute, de l’ennui à la délivrance, toutes les sensations du parfait supporter étaient inscrites au menu de la rencontre Quercorb-St-Clar, dimanche dernier sur le stade de Labastide-sur-l’Hers (Ariège). L’espoir pour les « bleu et blanc » du Quercorb qui dès la 7e mn, après mêlée enfoncée et un ballon poussé au pied, ouvrent le score par un essai de Christophe Jean. L’ennui ensuite pendant 25 mn, deux équipes qui se neutralisent, un jeu brouillon, débridé,des fautes de main de part et d’autre, qui plongent la rencontre dans une monotonie pesante. Et l’espoir à nouveau pour le quinze en « bleu » à la 30e mn, Pagès allume une chandelle et Marc Garros récupère à la barbe des centres adverses et passe à Manu Izart qui marque près des poteaux (10-0). Dix minutes après, les visiteurs reviendront au score par un essai suite à une pénalité jouée à la main, le troisième ligne surprenant tout le monde (10-7). Bonheur de courte durée pour les « noirs » car deux minutes après, sur une pénalité manquée par Olivier Cazas, Manu Izart qui a bien suivi plongera dans les pieds de l’arrière visiteur pour lui subtiliser le ballon et inscrire un essai très opportuniste (17-7). Juste avant la pause, le botteur de Saint-Clar transformera une pénalité des 22 m face aux poteaux, redonnant l’espoir à son équipe et installant le doute dans l’esprit des locaux, 17 à 10 aux citrons.

    Espoirs consolidés pour le quinze en noir après dix minutes de jeu en deuxième période, par un essai en contre qui lui permet d’égaliser à 17 partout. L’ennui s’installera à nouveau chez les supporters, pendant une bonne demi-heure, les gars du Quercorb voulant gagner à tout prix vont confondre trop souvent vitesse et précipitation. La délivrance enfin pour les « bleu et blanc » après un renvoi aux 22 des « noirs », un regroupement, Pagès qui lance l’attaque de la dernière chance, Marc Garros qui slalome dans la défense adverse et plonge en coin pour l’essai de la victoire. « Ouf » de soulagement, on jouait les arrêts de jeu et dès le renvoi au centre, l’arbitre siffle la fin du match sur le score de 22 à 17 à l’avantage de l’U.S. Quercorb.

    Dimanche 25 février, déplacement à La Tour-du-Crieu (Ariège), où une victoire serait nécessaire pour consolider la place de leader.

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    François Viallessèche, Christophe Jean, Arnaud Molini, la 2e ligne de l'USQ XV

    Quelques jours plus tard, les joueurs réunis chez José Sanchez au siège café de la Paix, allaient se voir offrir un jeu de maillots tout de bleu et blanc rayés, des mains de Jacques Montagné, maire et conseiller général, au nom du conseil général de l'Aude. Avec la participation également appréciée de Joël Brochet, artisan chalabrois et supporter inconditionnel du club emmené par le président Guy Garros. 

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    Photo archives, mars 1996