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Chalabre - Page 984

  • C'était hier : Le shukokaï, une technique martiale pratiquée en Kercorb

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du mercredi 31 janvier 2007.

    karaté,shukokaï,georges hamida,patrick braboJoris, Patrick, Georges, Muriel et Bernard bénéficient des bienfaits du shukokaï (Photos archives, Décembre 2006).

    Style de karaté, généralement méconnu, cet art martial énergétique puisant ses racines dans les origines chinoises est pratiqué depuis quelques années à Chalabre, où il a fait son apparition à l’initiative de Georges Hamida. Ceinture marron et finaliste au championnat de ligue à Toulouse, il assure les cours chaque vendredi de 18 h à 20 h au gymnase municipal où ses « disciples » travaillent régulièrement en adéquation avec les mouvements naturels de leur corps. En effet, le shukokaï respecte la philosophie du corps, de l’esprit, et privilégie un travail tout en dynamique, rapidité et fluidité. Alliant efficacité, puissance et impact, grâce notamment à des techniques en déplacement, esquives, et un mouvement important des hanches et du bassin.

    En complément de l’initiation délivrée par Georges Hamida, le club chalabrois reçoit régulièrement la visite de Patrick Brabo, ceinture noire 7e dan, qui enseigne le shukokaï depuis 1974. Pour lui, « Toutes les suggestions sont les bienvenues, rien n’est figé et personne ne reçoit le même enseignement. Une large place est faite à la recherche personnelle ce qui reflète d’ailleurs le nom de cette pratique, Shu signifiant étudier, et Ko rencontre ».

    Georges Hamida et Patrick Brabo vous invitent à partager leur passion, l’un et l’autre sont persuadés que la croissance rapide du shukokaï s’explique surtout par la volonté de répandre l’enseignement de tolérance qui l’accompagne. Pour tout renseignement, contacter Georges Hamida au 06 73 30 36 18.

  • Sur les hauts de Chalabre

    Le privilège d'emmener ses pas jusqu'au bout de la rue, pour se retrouver au coeur même d’un paysage inscrit dans les images de l’enfance est-il un privilège ? Possiblement, pour peu que l’on aperçoive l’éperon rocheux d’où était parti ce jet de fronde qui allait entailler une pommette. Pas vraiment, lorsque l’on s’aventure sur ce qui fut jadis un chemin de charrette, aujourd’hui interdit par une végétation infatigable et des ronces agressives. Les souvenirs se substituent alors à la serpette, tentent de percer une voie d’accès, et se hissent au sommet de la crête, en moins de temps qu’il n’en faut à un « singularis porcus » pour se défaire d’une meute de fox-terriers. Une fois sorti du bois, Chalabre est là.

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    Les brumes matinales se dissipent

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    Le smog enveloppe encore le hameau du Cazal

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    Un peu de soleil vient briller sur les ruines de la ferme de Roquefère 

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    Une pierre angulaire a demi masquée dans l'herbe, juste entre Aude et Ariège 

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    La mousse a remplacé le chardon au hameau du Cardayre

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    Et Montbel a sorti sa jolie nappe

  • Volley-ball au collège

    Année 1965, dans le cadre des activités consacrées à l'éducation physique, l'emploi du temps des élèves du GOD (groupe d'observation dirigée), futur collège Antoine-Pons, propose aujourd'hui une rencontre de volley-ball. Sur le périmètre aménagé en 1960 et qui abrite de nos jours la structure de la cantine, les volleyeuses se préparent à engager la partie. Sur la droite de la photo, un étendoir ne sait pas encore qu'il va céder bientôt sa place au gymnase municipal (1966). Et sur la feuille de match, non consultable, il est permis d'imaginer le nom de l'arbitre, Jacques Adrados, Hubert Carcy, Marc Jean-Pierre, Maryse Le Roy ou Jean Tarbouriech.

    collège antoine-ponsDe gauche à droite, Lydie Jorda, Fabienne Voltes, ?, Pierrette Gallardo, Danielle Calmon, Jacqueline Muros, Inès Rodriguez. Assise, Francine Rey. En blouse grise réglementaire, Guy Vila.  

     

  • C'était hier : L'éolien fait toujours débat

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du lundi 30 janvier 2012

    société raz energie,compagnie du ventLe théâtre avait réuni une nombreuse assistance (Photos archives, Janvier 2012).

    Lundi 23 janvier à 18 h 30, le théâtre municipal de Chalabre accueillait une réunion publique organisée à la demande du collectif le « Cri du vent » et de certains élus du canton. L’objectif de ce débat contradictoire piloté par Jean-Jacques Aulombard, conseiller général du canton, étant de permettre l’expression de tous les avis sur le thème de la solution éolienne. Un sujet qui passionne et divise, comme constaté lors de la manifestation du 13 septembre 2009 et de la réunion publique du 20 novembre de la même année, à Sonnac-sur-l’Hers.

    société raz energie,compagnie du vent

    Une vue de la tribune

    En présence de nombreux maires du Chalabrais, du Val d’Ambronne et de l’Ariège, Jean-Jacques Aulombard médiateur de la soirée siégeait à la tribune, avec à sa droite les intervenants pro-éolien, et à sa gauche, les opposants à l’extension de cette énergie. Jean-Louis Patisson président du « Cri du Vent » présentait le schéma régional éolien, avant de s’étonner qu’aucun élu ou syndicat (agriculture, viticulture, tourisme) n’ait été consulté sur ce thème par la DREAL (direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement). Il proposait au final de refuser un schéma infondé, appelant à « ne pas succomber aux sirènes des businessmen de l’éolien ». Un avis tour à tour partagé par Didier Jocteur-Montrozier, président d’une association pour la défense des paysages, et Jean Baudoeuf, maire de Pomy et éleveur ovin à la retraite, adepte d’une réduction de la consommation.

    société raz energie,compagnie du ventIl revenait à Franck Turlan, coordinateur de l’association Pole Energie 11 et mandataire du Syaden (Syndicat audois d’énergie), d’assurer la transition, et de préciser que le pays chalabrais se trouve dans une zone modérément ventée. Prenaient ensuite la parole Paul Cabanillas (photo), salarié de la Société Raz Energie qui détaillera les atouts de l’éolien, et Mlle Nagy  et Fabien Werner de la Compagnie du Vent. Ce dernier présentant le Chalabrais comme une zone particulièrement favorable.

    Après 90 minutes de cours semi-magistral, l’assistance pouvait enfin intervenir, mais le débat verra chaque partie camper sur sa position. Certains regrettant l’absence des élus ayant accepté l’implantation de champs éoliens sur leur commune. Avec le mot de la fin (provisoire), pour cet intervenant ariégeois : « Les moulins à vent existaient bien avant le XVe siècle, et si l’éolienne était utile et efficace, Léonard de Vinci l’aurait inventé ». Le débat prenait fin à 21 h 30, sur un nouveau statu quo.