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  • Après le virus, « il faudra tout remettre à plat, dans une mondialisation détraquée »

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    La prière universelle à huis clos de l'abbé Raymond Cazaban

    Depuis près d’un mois, les lieux de prière n’accueillent personne mais en cette semaine pascale, la nef de l’église Notre-Dame emplie de lumière, a tout de même vibré. A la faveur des messes du Jeudi saint et du dimanche de Pâques, célébrées à huis clos par l’abbé Raymond Cazaban : « Il faut garder le sourire ! ». De retour de sa promenade quotidienne, l’abbé Raymond Cazaban, échange quelques mots, à distance, en arborant ce sourire « qui doit nous aider à poursuivre le chemin ».

    Quelle perception avez-vous de la crise que nous traversons ?

    « Plus qu’une crise, nous sommes soumis à la virulence d’un virus que nous ne connaissions pas. Il passe nos frontières, il mord, il tue. Tout ou presque s’est arrêté. Partout. Nos rêves, jusqu’à la démesure, nous ont renvoyé à la mesure humaine et nous avons eu peur ».

    Cette situation peut-elle s’inscrire dans le temps ?

    « Déjà le sida nous avait laissé un goût amer, n’épargnant ni vieux ni jeunes. Nous n’avions contre lui ni remède, ni contre poison. Il a fallu longtemps… Nous avions même accusé tel ou tel de s’être laissé prendre par sa faute. Aujourd’hui nous n’oserions plus ».

    Que vous inspirent les attitudes induites par cette pandémie ?  

    « Sourcilleux comme nous sommes de la moindre atteinte à nos libertés, nous avons accepté d’un seul coeur de perdre nos aises et nos mobilités, pour ne pas risquer d’être complices de l’épidémie. J’aime que nous soutenions nos soignants, diplômés ou bénévoles. Ils sont chaque jour les plus exposés pour soigner et guérir. Ils ont aussi des enfants, des amis, dont la crainte du pire tourmente leur prière et leur espérance ».

    A qui s’adressait votre homélie de Pâques, à huis clos ?

    « Je prie pour les milliers de familles en deuil. Je sais qu’elles seront inconsolables. Le prix du sang, quand il faut le payer, est à prix cher, pour tous ceux qui demeurent confinés et qui connaîtront l’après ».

    Comment pressentez-vous cet après ?

    « Après ? Il faudra tout remettre à plat, dans une mondialisation détraquée, où les sous se feront plus rares, dans nos entreprises mises à mal. Et le virus ne sera pas pour autant éradiqué : il continuera à vivre dans nos rues. Tandis que notre science tentera de le vaincre, notre générosité, renouvelée dans ce drame, se saura plus humaine dans le respect de nos fragilités ».

  • Evénement musical en l’église Notre-Dame

    consuelo lepauw,église notre-dameConsuelo Lepauw a interprété des œuvres de Jean-Sébastien Bach.

    Dimanche 24 mars en fin de matinée, une superbe prestation au violon est venue éclairer les chapelles Saint-Blaise et Saint-Sébastien de l’église Notre-Dame, à la faveur d’un concert offert par la soliste Consuelo Lepauw. Résidente de La Bâtisse où elle entretient une amitié avec les Familles Canat et Lalande, elle vient de finaliser dans ce lieu de prières au coeur du village, un enregistrement des œuvres de Jean-Sébastien Bach pour violon solo.

    Au programme de sa prestation dominicale dédiée à Chalabre et aux Chalabrois, témoignage de reconnaissance pour l’accueil reçu dans la cité, Consuelo Lepauw a interprété Partita en si mineur et Partita en mi majeur. L’auditoire accueilli par l’abbé Raymond Cazaban, a apprécié une rencontre rare, dans le souvenir du concert donné le 16 septembre dernier en la chapelle du Calvaire. Et sous la lumière du vitrail en dalle de verre créé par Henri Guérin, le jeu de mains de Consuelo Lepauw a emporté mélomanes avertis et néophytes vers l’univers du compositeur allemand.

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    Une chaleureuse ovation est venue saluer la performance d’une artiste internationale que chacun espère retrouver, peut-être entre deux concerts à Boston ou Paris. Un souhait certainement partagé, pour entretenir un lien particulier tissé avec la cité du Kercorb.

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  • C’était hier : Début d’incendie à l’église Notre-Dame

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du 1er mars 2004.

    église notre-dameLa Vierge de la Pitié a été entièrement réduite en cendres (Photo archives Février 2004).

    Un sinistre grave de conséquences a été évité de justesse hier matin, en l’église Notre-Dame où l’office dominical est toujours célébré en cette période hivernale. A quelques heures de la cérémonie, une paroissienne en charge des préparatifs, a pénétré dans un lieu de prières entièrement envahi par une épaisse fumée noire et une odeur âcre qui rendaient l’air irrespirable.

    Les services du centre de secours Jean-Cabanier étaient aussitôt alertés afin de déterminer et de circonscrire l’incendie. Rapidement arrivés sur les lieux, les hommes du sergent-chef Stéphane Ferrier ne tardaient pas à localiser le foyer situé à quelques mètres à peine de l’autel. Le feu serait visiblement parti à hauteur de la chapelle Saint-Blaise, dans une niche ovale renfermant une statue en bois doré datant du XVIe siècle et représentant la Vierge de la Pitié.

    L’œuvre avait été classée le 16 janvier 1947 et était le joyau de l’église de la ville, dite jadis église de la Commodité, annexe de l’église paroissiale Saint-Pierre.

    Lieu de prières au cœur de la cité, il est connu cependant plus spécialement comme Notre-Dame de Consolation, et est dédié à cette Piéta qui s’est entièrement consumée sous l’effet de la forte chaleur. D’après les premières constatations faites en présence des gendarmes de la brigade chalabroise, un court-circuit serait à l’origine des dégâts occasionnés, importants certes, mais fort heureusement très limités. Dans une atmosphère confinée, le feu a très lentement couvé, détruisant irrémédiablement une véritable œuvre d’art inscrite au patrimoine de la commune chalabroise.        

  • « La Croix des Pénitents » a rejoint l’église Saint-Pierre

    église saint-pierre,église notre-dame,il était une fois chalabre,mairie de chalabrePascal Mellado et Cédric Courdil ont finalisé la restauration de la chapelle et de la Croix des Pénitents.

    Autrefois utilisée lors des processions (Saint-Pierre, patron de la ville, Ascension et Sainte-Marie), nul ne sait depuis quand elle se trouvait à l’écart des regards. La Croix des Pénitents, remisée dans une des sacristies de l’église de Notre-Dame, vient de recouvrer lumière et reconnaissance sous la nef de Saint-Pierre. A l’initiative de l’association Il était une fois Chalabre, sur une suggestion de Serge Fournié, et avec l’accord de l’Evêché, le concours de Françoise Avargues et le soutien de la commune, cette relique oubliée vient de renaître.

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    Selon l’iconographie de la Bible, les « Arma Christi » (armes du Christ, au sens héraldique et non guerrier), qui figurent sur la croix, se sont peu à peu multipliées (couronne d'épines, verges de la flagellation, lance…, puis les trente deniers de Judas, la couronne d’épines, la main qui gifle Jésus, le bassin du lavement des mains de Pilate, le marteau qui enfonça les clous, l'échelle, les tenailles de la descente de croix…). Pour plus d’informations sur la signification des symboles figurant sur la croix, il est permis de consulter le site de Serge Fournié, via le lien suivant : http://chalabremetaitconte.pagesperso-orange.fr/Croix_penitents.html        

    Depuis son départ de l’église de la Commodité (Notre-Dame), la Croix des Pénitents et les instruments de la Passion qu’elle arbore, ont bénéficié d’un travail de restauration de la part des employés municipaux, tandis que dans le même temps, une des chapelles latérales devant l’accueillir, a été rénovée. Cédric Courdil, Samuel Tur y Tur et Pascal Mellado ont finalisé un chantier engagé au bénéfice de la sauvegarde du patrimoine.

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    De Notre-Dame à Saint-Pierre.