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chasse à villefort

  • C'était hier : Fines gâchettes à Villefort

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mardi 11 octobre 1994.

    chasse à villefort

    Bonne journée pour les chasseurs villefortois

    Photo archives Septembre 1994

    Rambo, Jim, Gibus et Taïaut n'ont pas ménagé leurs efforts en ce nouveau samedi de chasse avec l'association de « Villefort-La Serpent ». La journée ne pouvait mieux commencer pour nos chasseurs réunis sur les hauteurs des Paillous et qui avaient repéré plusieurs traces partant dans le même sens. Aussitôt, deux meutes sont lâchées et rapidement la pression monte dans le bois où un cerf remisé sans sa tenue induit les chiens en erreur. Philippe Cazaud, chasseur aguerri tente de stopper ces derniers et voit arriver sur lui le cerf, les chiens, et un magnifique sanglier qui profite de ce désordre pour se faire la belle.

    Malheureusement, le superbe solitaire ne parviendra pas à déjouer la vigilance du piqueur, Jean-Luc Cathala le stoppe net au roc du Curet. Après avoir posé en compagnie d'un mâle de 70 kg, l'équipe repartira pour un deuxième coup de fusil dans le mille, à nouveau tiré par l'inévitable Jean-Luc Cathala, réalisateur d'un beau doublé.

  • Les chasseurs de gros gibier interpellent leur président

    chasse à villefortPatrick Danjou, porte-parole du groupement des présidents en colère.

    Après l’annonce gouvernementale portant sur la diminution du prix du permis de chasser, la fédération nationale de chasse a instauré une taxe visant à compenser la perte financière induite. Cette contribution nouvelle, appelée taxe à l’hectare et demandée aux chasseurs, est destinée à assurer l’indemnisation des dégâts occasionnés par le grand gibier. Dégâts qui sont désormais estimés et payés sur la base d’un territoire de chasse et non plus sur le permis du chasseur.

    Ce choix national, loin de faire l’unanimité, a motivé la création d’un collectif fédéré sous l’appellation « Groupement des présidents en colère ». Il réunit plusieurs sociétés de chasse de la Haute-Vallée de l’Aude et du pays chalabrais, et vient d’adresser une lettre à Yves Bastié, président de la fédération des chasseurs de l'Aude. Afin de lui signifier combien cette taxe pénalise de manière drastique, la gestion de leur trésorerie.

    Comme le précise Patrick Danjou, porte-parole du groupement des présidents en colère, « Notre territoire inclus la commune de Fa, Saint-Jean-de-Paracol, Festes, La Serpent et Villefort, soit environ un peu plus de 3000 hectares. Cette taxe s’élève à 4050 € et nous avons été dans l'obligation d'augmenter le prix des cotisations, pour essayer de maintenir notre budget à l’équilibre. De ce fait, nombre de nos adhérents, souvent retraités, préfèrent déposer les fusils ou changer de département ».

    Autre élément avancé dans la lettre, « le Covid et ses confinements successifs ont amené les élus à prendre conscience que la chasse au gros gibier était indispensable à sa régulation. Ce qui a amené le gouvernement à reconnaître que notre activité relevait de l’utilité publique ».

    En conclusion de leur courrier, les chasseurs en appellent à la compréhension du président départemental, « afin de régler, avec nos élus, l'annulation pure et simple de la taxe pour la saison prochaine ».