Une cérémonie à la mémoire de Didier Roget, enlevé à l’affection des siens samedi 16 avril à l'âge de 56 ans, a permis à une nombreuse assistance réunie au cimetière Saint-Pierre, de rendre un ultime hommage à un enfant de Chalabre. Né le 30 septembre 1965 à Lavelanet, Didier avait grandi à La Bâtisse, où il partagera les vingt premières années de sa vie aux côtés de Yves et Resurecciòn ses parents, et de Raymond son grand frère. Tous deux partageront une passion commune pour les animaux, s’appliquant à prendre soin de moutons, lapins et volailles. Le proche canal du moulin à farine leur fournissait les « bêtes habillées », précieux appâts pour la pêche. Truites, goujons, cabots étaient ensuite reversés au creux d’un petit bassin dans lequel les deux frangins prenaient plaisir à voir évoluer leurs prises, avant d’aller les relâcher dans l’Hers.
Didier effectuera sa scolarité à Chalabre puis se dirigera vers l’institut Saint-Joseph à Limoux. L’appel sous les drapeaux lui permet d’intégrer les troupes aéroportées, au sein desquelles il effectuera dix-huit mois, au 9e RCP de Pamiers, puis en service Outremer, à Mayotte et à la Réunion. De retour à la vie civile, Didier travaillera à l’usine de chaussures Canat, avant de s’initier aux métiers du textile dans les établissements Thierry à Lavelanet. Installé au hameau de Camplimoux, près de Sonnac-sur-l’Hers, il avait également occupé les fonctions d’employé communal.
Avec la chasse et le bricolage qui étaient ses deux hobbies, Didier était aussi présent dans les associations locales du Chalabrais. Après s’être investi dans les clubs de rugby et de football, il était ces dernières années partie prenante au sein du club de pétanque de l’UBK. La sensibilité et le dévouement qui le caractérisaient ont été salués en ce samedi 23 avril, avec les hommages exprimés, accompagnés par un vol de colombes s'élevant dans le ciel chalabrois.
En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Flora et Vivien ses enfants, à ses petits-enfants, Elise et Maëlys, à Raymond et Yolande son frère et sa belle-soeur, à Virginie sa nièce, à toutes les personnes que ce deuil afflige.
Rive droite ou rive gauche, le petit hameau entretient l’hospitalité sans compter.