Chalabre 13 avril 2013
« Arrivant le 1er mai sur le lieu de la lutte, le colonel Jeanningros (photo) y trouva un seul des hommes de la 3e compagnie du 1er régiment étranger encore vivant ; c’était le légionnaire Laï, tambour de la compagnie. Il était percé de sept coups de lance et de deux balles. Laissé pour mort sur le terrain, dépouillé de ses vêtements, il avait manqué être enterré vivant. Ce fut lui qui, le premier, fit le récit du combat de Camerone » (Le livre d’or de la Légion Etrangère).
Parmi les cadavres qui purent être identifiés par le colonel Jeanningros au lendemain du 30 mai 1863, se trouvait celui du Capitaine Danjou. Il fit prendre la main articulée en bois, devenue depuis l’un des symboles de la bataille de l'hacienda Santa Isabel de Camaròn de Tejeda. Un combat pour l'Histoire, au cours duquel les soixante-trois hommes du Capitaine Jean Danjou tiendront pendant dix heures, face à deux mille partisans mexicains, emmenés par le colonel de Paula-Milàn (photo).
« Ce qui s’est passé ce jour-là a dépassé le temps et s’est transformé en légende. Le respect mutuel que se sont témoigné les adversaires lors de cette bataille, s’est paradoxalement transformé en un symbole de l’amitié franco-mexicaine » (Marco Antonio Menes Couttolenc, ancien maire de Camaròn et artisan du jumelage avec Chalabre).
Signature des actes de jumelage entre Camaròn de Tejeda et Chalabre, le 20 septembre 2004
De gauche à droite, Colonel Michel Auzias, Christian Guilhamat maire de Chalabre, Marco Antonio Menes Couttolenc maire de Camaròn de Tejeda, Roger Campariol sous-préfet de Limoux