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sully

  • Promenade sur le cours d’Aguesseau

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    Sur le cours d'Aguesseau, dans les années 1960.

    Ils ont donné leur nom aux boulevards nés de la destruction après 1660 des remparts qui protégeaient la bastide chalabroise du péril ibère, Maximilien de Béthune duc de Sully et Jean-Baptiste Colbert, font presque partie de la famille depuis le temps de la communale. Surintendant des finances du bon roi Henri IV et contrôleur des finances de Louis XIV, voilà maintenant plus de trois siècles que le duo Sully-Colbert fait de l'ombre à Henri d'Aguesseau, moins célèbre, mais qui a certainement plus d'atomes crochus avec les Chalabrois.

    Avec la signature du Traité des Pyrénées en 1660, le Kercorb perd son statut de « Terre Privilégiée » en même temps que ses fortifications. Exempté de toute taxe depuis 1283, il doit désormais s'acquitter de l'impôt envers la couronne de France. Mais très vite la situation se dégrade avec le Sieur Antoine Pagès, un contrôleur de la gabelle qui puise d'autant plus vaillamment dans les bas de laine chalabrois que le Roi Soleil a des projets là-bas du côté de Versailles. Les consuls en charge de la gestion de la ville montent au créneau et assignent en justice le châtelain Jean Aymeric I de Bruyères-Chalabre, dont dépend Antoine Pagès. Un an de procédure plus tard, la situation n'étant toujours pas réglée, les consuls interviennent directement auprès du roi qui délègue Henri d'Aguesseau, son intendant pour le Languedoc (1673-1685). Le 7 mars 1678 et contre toute attente, le « chevalier conseiller du roy » prend fait et cause pour le peuple de Chalabre, contre le seigneur. Une décision qui vaudra à Henri d'Aguesseau le privilège de voir son nom apposé sur un des premiers boulevards de la cité.

    Après la destruction définitive des fortifications, l'heure était venue pour le Kercorb de s'ouvrir vers l'extérieur et développer ainsi son commerce et son industrie (sources Archives Serge Fournié).

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