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Rentrée morose à l’école Louis-Pergaud

L'occupation des locaux par les parents et le soutien des élus locaux, au printemps dernier, n'ont pas évité les suppressions d'emplois.

Six semaines après que les élèves aient été invités à rejoindre leurs pupitres à l’école primaire, le souvenir d’un printemps 2011 marqué par les grèves et l’occupation des locaux de la place Salvador Allende est toujours présent dans les têtes. La forte mobilisation des parents et des élus avait alors laissé espérer le maintien d’un poste d’enseignant, menacé aux raisons d’une logique comptable. Vaine espérance au final.

école louis-pergaud chalabreLa mobilisation du printemps dernier est restée lettre morte.

Depuis la rentrée 2011-2012, la situation n'a pas cessé d’inquiéter, car à la suppression d’un poste d’enseignant, est venue s’ajouter la suppression de quatre autres postes, répartis entre vie scolaire et ABCD. Avec un effectif de 96 élèves pour quatre classes, Hélène Péricot directrice de l’établissement s’est vue dans l’obligation de doubler, voire tripler les niveaux,  comme cela a été le cas pour les tout petits. L’équipe enseignante ayant assuré cette nouvelle rentrée est composée de Stéphanie Barthe (Petite section), Hélène Péricot (CP), Chantal Tisseyre et Muriel Noy (aides maternelle), et pour le primaire, Isabelle Boulbet (CE1 CE2)  et Julie Mathon (Cm1 Cm2), qui remplace Delphine Giraldo, en congé maternité.

L’établissement poursuit sa mission d’éducation, et a engagé plusieurs projets pédagogiques, avec notamment la célébration du centenaire de la parution de la « Guerre des Boutons », écrit est-il besoin de le rappeler, par l’écrivain comtois Louis Pergaud. Ateliers et jeux d’enfants d’autrefois ont ainsi été programmés, autour du thème repris tout dernièrement à l’écran et plutôt deux fois qu’une.

école louis-pergaud chalabreUne sortie cinéma est d’ailleurs prévue très prochainement, qui permettra de découvrir une nouvelle version cinématographique de ce chef d’œuvre. L’occasion pour les petits écoliers de Louis-Pergaud de faire l’école buissonnière, et d’apprécier quelques scènes d’anthologie agrémentées de répliques devenues célèbres, comme celle délivrée par le dénommé "La Crique" : « Dire que, quand nous serons grands, nous serons peut-être aussi bêtes qu'eux ». Une invitation aux parents est lancée par l’équipe enseignante, afin qu’ils participent à leurs côtés à l’ensemble des activités proposées. 

 

(photo ci-contre, Petit Gibus, un des héros du film "La Guerre des boutons", réalisé en 1962 par Yves Robert).

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