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Energie éolienne ou énergie hydraulique, le débat est ouvert

Noria Soucaille.JPGJadis, cette noria alimentait la tuilerie de Pierre Arnou, le tuilier potier de la Soucaille (sur la photo, archives Mars 2004, Emile Marty).

Le 23 janvier dernier se tenait une réunion d’information relative à l’énergie éolienne, motivée par les projets visant à l’installation de parcs éoliens sur les terres du Chalabrais et de son canton (voir édition de l’Indépendant du dimanche 29 janvier, article mis en ligne sur le blog le 30 janvier).

Louis Calvet, ancien élu et artisan chauffagiste à la retraite souhaite revenir sur un élément du débat qui, selon lui, n’a été que trop vaguement évoqué, les économies d’énergie : « Il faut se rappeler du premier choc pétrolier, des actions engagées dans le cadre des économies d’énergie par les professionnels en chauffage et climatisation, avec la participation d’experts en génie climatique qui se traduisirent par des économies non négligeables de TEP (tonnes équivalent pétrole). Concernant notre Kercorb, et lorsque l’on parle économies d’énergie, il faut rappeler que le pays chalabrais dispose d’importantes ressources hydrauliques. Il existait sur ce secteur, sept usines (textile, chapellerie, filature, minoterie, usine électrique,…), qui ne fonctionnaient pas autrement qu’avec la force motrice de l’eau des turbines. De multiples courroies faisaient fonctionner les machines et produisaient l’électricité à la demande »

Bien que laissées à l’abandon, selon Louis Calvet « les structures existent encore. Il suffirait de remettre ces installations en état pour produire de l’énergie non polluante, d’un coût de revient estimable, issue d’un filon bien local. Ce chantier nécessite bien entendu une volonté politique, et je tiens à préciser que le coût de la remise en forme de ces installations, d’utilité publique, ne serait point supérieur à l’implantation de ces gigantesques moulins à vent. Même en période d’étiage, le rendement resterait toujours avantageux ». Une voie à creuser.

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