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Le Cri du Vent dénonce la « frénésie éolienne » des élus

Environnement : L'association alerte sur le nombre de projets éoliens dans l'Aude.

photo AG cridu vent 2016.jpgLes adhérents plus que jamais disposés à occuper le terrain.

Vendredi 16 juin, le Cri du Vent tenait son assemblée générale annuelle à Courtauly. Dans son rapport moral, le président Jean Baudeuf se félicitait du jugement rendu par le Tribunal administratif de Montpellier le 9 décembre 2016, qui déboute Raz Energie de sa demande d'annulation de l’arrêté préfectoral refusant le permis de construire des éoliennes de Montjardin.

Il précisait combien « il convenait de rester vigilants et mobilisés, car d'une part Raz Energie a fait appel de ce jugement, et d'autre part, une véritable frénésie éolienne s'est emparée des élus audois. On assiste à une inflation galopante des projets : Festes-Saint-André, Saint-Polycarpe, les Corbières, qui viennent s'ajouter aux implantation en cours dans la Montagne Noire, le Lézignanais et le Fenouillèdes ».

Et d’ajouter : « A ce rythme, le nombre d'éoliennes dans l'Aude devrait pratiquement doubler, passant de 265 machines aujourd’hui, à 500 dans les dix ans qui viennent, faisant de l'Aude un gigantesque parc éolien industriel, ne créant aucun emploi local et chassant les touristes, les résidents secondaires, et les candidats à l'installation ».

Il invitait les élus audois à ne pas se tromper d’objectif : « En croyant servir l’intérêt particulier de leur village, ils participent en réalité à l'oeuvre de destruction massive de ces paysages ruraux authentiques et préservés qui sont le principal atout de ces villages ».

Jean Baudeuf rappelait que le Cri du Vent était solidaire des « Amis de Saint Sernin », et qu'il continuerait à les soutenir sur le terrain, « pour empêcher le passage en force et en toute illégalité (par empiètement sur un domaine privé), des camions amenant les éléments d'éoliennes, lesquels, contrairement à ce qu'affirmait la société Valeco, n'ont pas la place de passer sur la voie publique ». Après un symbolique « No pasaràn ! », le président levait la séance et invitait l'assemblée à se retrouver autour du traditionnel verre de l'amitié.

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