A la lecture du premier registre dans lequel sont consignées les délibérations consulaires, pour la période allant du 13 novembre 1722 au 11 juin 1737, il apparaît que les consuls réunis le 25 août 1723 chez Pierre Rieutort, demandent « l’aveu des frais de réparations faites, joignant le pont de pierre qui est sur la rivière du Blaud du côté d’Aquilon, et qu’il leur soit donné pouvoir de faire abattre la muraille qui forme la rue qui est joignant la tannerie de Guizars, allant au pont de l’Hers, et de faire passer ensuite le chemin depuis ladite muraille jusqu’au dit pont ». Cette délibération démontre comment les édiles en charge de la chose publique avaient déjà à cœur voilà bientôt trois siècles, d’améliorer le flux des artères chalabroises.
Insensible à toute délibération, le chauffeur du camion bloqué le 9 juin dernier dans le T que forme la rue du Pont-de-l’Hers et l’avenue de Verdun, n’aura eu d’autre alternative qu’une savante marche arrière jusqu’au pont de l’Hers, avant un retour vers Sainte-Colombe-sur-l’Hers.
Rue du Pont-de-l’Hers toujours, ce n’est que plus tard, en 1732, que ces mêmes consuls forment « un projet d’accommoder la descente du Blau, entre la maison de M. Pradier et de la nommée Gagnonne, afin de pouvoir aller puiser de l’eau au Blau ».
Pour conclure le sujet sur le Pont-de-l'Hers, l'article ci-dessous avait été publié dans le journal La Fraternité du 4 juillet 1883.