La délicate manœuvre de descente de la barquette.

Jeudi 24 mars à la tombée de la nuit, l’unité sauvetage et déblaiement (SD) du secteur de la Haute-Vallée, était en action dans la descente du quai du Chalabreil. Dix éléments provenant des centres de Couiza, de l’antenne d’Escouloubre et du Kercorb, ont satisfait à une manœuvre consistant à descendre une victime sécurisée dans une barquette, au moyen d’une échelle à coulisse. Un exercice effectué à plusieurs reprises selon la technique dite de glissade, avant une dernière évacuation simulée cette fois sur le principe dit de charnière (photo ci-contre).

Placés sous la responsabilité du capitaine Freddo Ruiz du centre de Couiza (Ussar 3), et du capitaine Antoine Azzi du centre du Kercorb (Ussar 2), les membres de l’unité ont opéré aux côtés du commandant Julien Saddier, chef de groupement présent sur le terrain en qualité d’observateur.

Un exercice de sauvetage et de secours à victime qui a permis d’apprécier la bonne maîtrise des connaissances, et le très bon niveau opérationnel des bénévoles venus des centres de la Haute-Vallée. Au terme de cette manœuvre grandeur nature, l’unité de sapeurs s’est repliée vers l’ancienne gare, base de repos où chacun a pu se restaurer et récupérer des efforts dans une très bonne ambiance, et devant un repas préparé par l’équipe d’intendance du centre de secours du Kercorb.

Pour être complet, il est bon de savoir que dans les premiers secours routiers, le secouriste présent auprès de la victime est surnommé « écureuil », tandis que le sauveteur SD présent auprès de la victime durant les manœuvres de dégagement, est appelé « furet ».

Un dernier hommage sera rendu à Madame Marie Saurel, née Martinez, décédée dimanche 27 mars à l'âge de 91 ans. Une bénédiction sera célébrée aujourd’hui jeudi 31 mars à 14 h en l’église de Palleville (Tarn), suivie de la cérémonie d’incinération à 16 h 30, à Villefranche-de-Lauragais.

En ces tristes circonstances, très sincères condoléances à la famille.

En raison des prévisions météo annoncées, le marché prévu ce samedi est reporté au samedi 16 avril. Il faut espérer un temps plus clément.

Ils sont de retour après un super voyage à Agde, les élèves de l’école primaire qui mettent en place une tombola, vous donnent rendez-vous samedi 2 avril pour un marché sous la halle de Chalabre. D'autres marchés en mai et juin, permettront de rendre compte de ce séjour en pays héraultais et de clôturer le budget.

L'article qui suit avait paru dans l'Indépendant, édition du samedi 31 mars 2012 

Une place au soleil pour la cordée du Kercorb (photos archives, mars 2012).

Ils voulaient débuter 2012 comme ils avaient terminé 2011. Les randonneurs du Kercorb ont repris de l’altitude, chargeant leur sac à dos pour une balade qui les a emmenés à hauteur des 1 230 mètres du pic de Bugarach. Guidée par un Maître Jean chevronné, invariablement pacha ou sherpa, la cordée a entamé une ascension tranquille vers le sommet de l’imposant massif qui surplombe les vallées de la Salz et de la Blanque. Au carrefour des trois voies proposées, nos marcheurs choisiront l’approche la plus technique, essentiellement dans sa partie finale.

Au terme d’une petite heure et demie d’ascension, et au détour d’un taillis de buis, la colonne sera en vue de la fenêtre. Une superbe ouverture naturelle, creusée dans la roche monumentale du pic audois, et qui va permettre aux randonneurs de souffler un peu, tout en admirant un impressionnant ballet planant de vautours. Réglé au millimètre, petit pas petit pied, le tempo permettra aux neuf marcheurs d’atteindre le sommet du Pech à midi juste.

Après avoir mis sac à terre, chacun va superbement ignorer la petite faim qui tenaille, pour profiter d’une vue imprenable sur les Petites Pyrénées. Interminable coup de périscope, depuis le Mont Fourcat, le Roc Blanc, le Tarbezou, le massif de Madres, jusqu’au superbe massif du Canigou. Avec tout de même une petite déception, puisque la Méditerranée était absente au rendez-vous, masquée par un voile de brume sournois.

Assurés d’avoir pris leurs marques et face à un vent de force zéro, les randonneurs sacrifieront finalement à la traditionnelle pause casse-croûte, sous le regard énigmatique d’un mandarin en faction sur la partie sommitale du Bugarach. Tels des touristes embarqués dans un bus à impériale, nos excursionnistes munis de leur serviette, bénéficieront alors d’une visite guidée à la jumelle. Voyage semi virtuel qui les transportera notamment vers les châteaux de Quéribus et Peyrepertuse, et le moulin du boulanger de Cucugnan.

Le soleil commençant à décliner sérieusement, la descente vers le col du Linas était logiquement envisagée. Chacun se promettant de revenir découvrir et redécouvrir les trésors d’une flore exceptionnellement riche. Foisonnnant sur les flancs d’un pic qui, « d’un point de vue géologique, n’a rien à faire là où il est », parole d’expert.