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Gilles Taffet n'est plus

Gilles Taffet

Gilles Taffet reçoit la cravate de Commandeur de la Légion d’honneur

Photo archives, 14 juillet 2017

Jean-Pierre Brzesc († Avril 2024), Gilles Taffet, Général Pierre Barbaud († Août 2024)

Mardi 15 octobre, un dernier adieu était adressé à Gilles Taffet, enlevé à l'affection de ses proches et amis à l'âge de 96 ans. Natif de L'Isle-d'Espagnac (Charente) où il avait vu le jour le 28 mai 1928, il fera ses études à Angoulême au collège Saint-Paul puis au lycée. Son adolescence est marquée par le deuxième conflit mondial, et les bombardements de la ville d'Angoulême à l'été 1944.

La guerre est finie et en 1948, Gilles Taffet est incorporé au 8e Bataillon de Chasseurs à Rouffach (Alsace), premiers contacts avec un univers militaire qui sera le sien plusieurs années durant, exception faite d'une interruption de service de deux ans. De 1950 à 1951, il emploie ses compétences comme agent commercial au service de la Société Cinzano, puis il rejoint son père qui conduit une entreprise de poteries utilitaires. Gilles Taffet n'a pas encore trouvé sa voie, mais son grade de sous-lieutenant de réserve l'amène à opter pour une carrière dans l’armée. Un nouveau départ sous l'uniforme qui va le conduire en Indochine, où il participe à l’installation de ce qui deviendra le camp retranché de Diên-Biên-Phu.

La carrière militaire de Gilles Taffet :

Gilles Taffet, Carrière et activités militaires.pdf

Gilles est rapatrié en France le 16 novembre 1954, il arrive à Angoulême pour accompagner son père jusqu'à sa dernière demeure. Sur l’insistance de sa mère il reprend l’entreprise familiale, mais Gilles va bientôt revenir à sa première profession. Commercial jusqu’en 1967, puis cadre commercial dans l’entreprise Picon-Cointreau, il rejoint ensuite l’entreprise champenoise Piper Heidsieck. Chargé de la réorganisation de régions, tant en France qu’en Suisse, du développement de la marque et des relations publiques. Sa carrière se prolongera, jusqu’à sa retraite, dans la société de distribution Cognacs Martell-Champagnes Piper Heidsieck.

En 1978, il rencontre Josette, qu'il épouse et qui lui fait découvrir et aimer Chalabre. Dès lors, il parcourt à bicyclette tous les chemins environnants. En 2010, il a l’énorme chagrin de perdre son fils unique Philippe. Ce sera la grande épreuve de sa vie, comme le fut l’année dernière, la perte de Micheline, sa sœur. Malgré cela et jusqu’à la fin de ses jours, Gilles ne cessera de dire : « Je suis heureux ici », avant de fredonner un refrain favori qu’il interprétait de sa belle voix de basse : « Que c’est beau, c’est beau la vie ». Un refrain qui l'aura accompagné au terme de la cérémonie religieuse célébrée en l'église Notre-Dame.

En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Josette son épouse, à Julie, Mathilde et Agathe ses petites filles, à l'ensemble de sa famille et à ses amis.

L'hommage à Gilles de son ami François :

Hommage de François à Gilles.pdf

Commentaires

  • Toutes mes sincères condoléances pour Josette et sa famille, Josette que j’ai rencontrée grâce aux amis de l’association Ensemble pour le Calvaire.

  • Ho, non !!! pourquoi encore et encore une triste nouvelle ? Je vais souvent penser à lui, ce cher Gilles, à la "douce voix" tellement douce qu'on l'entendait d'assez loin, pour aller à sa rencontre dans les rues du village ou pour se retrouver au petit bistro d'un coin du village. Et oui, chère Josette il va nous manquer. Ainsi va la vie..........Gros bisou.

  • Jolis mots SUZON. j'ai certainement croisé gamin Mr Taffet mais ne m'en souviens pas ; de grosses bises à Josette dans cette triste situation car effectivement ainsi va la vie!
    François

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