Samedi 2 août, le théâtre Georges-Méliès résonnait de quelques airs emblématiques des années 70 et 80, grâce au groupe Arsenic et Vieilles Bretelles. Ce collectif déjanté, doté d'une énergie communicative, épris d'un amour absolu pour le répertoire rétro, a offert au public un voyage musical aussi éclectique que théâtral, sous le signe de l’humour et de la nostalgie.
Huit musiciens et comédiens, plutôt huit explorateurs de l’absurde, ont offert au public un spectacle en forme d’enquête loufoque à travers l’univers, avec pour fil rouge la quête éperdue de Mirza, célèbre chien fugueur qui hante encore les mémoires des baby-boomers.
De Paris à l’Amérique latine en passant par le Canada et les States, chaque escale a permis au groupe de faire revivre des classiques de la chanson française, de la pop ou du rock avec des arrangements maison et une bonne dose de second degré. Au delà d'un simple concert, Arsenic et Vieilles Bretelles a proposé un véritable spectacle, où la mise en scène se mêlait subtilement à la musique, à l'image entre autre de l'interprétation du cultissime « Youki ».
Un joyeux parfum d’absurde flottait dans l’air, comme un clin d’œil à une époque où l’on osait tout, même chanter l’amour, les voyages et les chiens perdus, le tout sur les mêmes accords.
Le nombreux public, lui, ne s’est pas perdu, et a suivi avec enthousiasme ce tour du monde musical, saluant le groupe à la fin d’un concert aussi enlevé qu'original. L'occasion de féliciter un ensemble né en 2021, dont « le travail collectif et artisanal, entièrement porté par l’enthousiasme de ses membres amateurs » est clairement salutaire.
Un album-photos 2025 Arsenic et Vieilles Bretelles a été mis en ligne