Samedi 11 janvier, le FCC I se déplaçait à Pexiora pour le compte de la 10e journée du championnat D2 de District de l'Aude (poule A). Un déplacement en Lauragais qui n'a pas permis au onze chalabrois d'inverser la tendance. Au final de ce match de reprise arbitré par Sofian Habouch, l'AS Pexiora classée en deuxième place au général l'emporte sur la marque de 6 à 3 (mi-temps 2-1). Un but de Fabien Conte en première mi-temps entretenait l'espoir, mais les locaux faisaient rapidement le break (4-1), avant que Fabien Conte ne signe un doublé sur penalty (4-2).

Le score sera ensuite porté à 4 à 3 avec un but de Hugo Cazas, mais le FCC réduit à dix éléments encaissera deux buts en toute fin de match. Un nouveau revers pour le FC Chalabre qui ne décolle pas et occupe toujours l'inconfortable place de lanterne rouge.

La formation qui avait fait le déplacement avec douze éléments seulement était la suivante : Bastien Vignes, Yoan Kadri, Yohan Thomas, Michaël Padet, Anthony Le Reun, Hugo Cazas, Fabien Conte, Jonathan Mousseau, Sylvain Bouillat, Hugues Ferrié, Thomas Sarda, Wilson Ville. Prochain rendez-vous le samedi 18 janvier, avec la réception du leader AS Bram au stade Lolo-Mazon (20 h).

Photos archives, FCC vs Mazères, match amical, 19 août 2024

L'hôtel de France Courrent avant sa destruction par un incendie

Au mois de mai 1908, un violent orage provoquait l’incendie qui allait entièrement détruire l’hôtel de France sur le Cours National (actuel cours Dr Joseph-Raynaud). La foudre tombée sur les écuries remplies de foin (actuelle Brasserie du Quercorb), réduisait à l’état de ruines fumantes, un édifice appartenant alors à Joseph Courrent, chef cuisinier renommé.

S’il n’y eut par bonheur que des dégâts matériels, un fait troublant allait susciter bien des interrogations. Au beau milieu des décombres retirés après le sinistre, la statue d’une vierge à l’enfant en bois polychrome fut retrouvée intacte, épargnée par un brasier qui avait eu raison d’une construction contemporaine de la Révolution de 1789.

Cet événement dans l’événement ne manqua pas d’être diversement interprété, tandis que l’hôtel assuré depuis 1857 à la Compagnie du Phénix, était reconstruit de façon plus moderne et confortable dans sa forme actuelle. Un contrat fut signé avec l'Union Prévoyante, « Société d'épargne et de construction de maisons à bon marché», dont le siège social était 44 rue Lafayette à Paris (IXe).

Lors de la journée inaugurale du « Modern Hôtel de France », Henri Rascol maire de Chalabre de 1905 à 1919, devait prononcer un discours chaleureux qu’il concluait en s’adressant aux jeunes filles de l’assemblée : « Quant à vous, Mesdemoiselles, qui par votre gracieuse présence, augmentez la vision du printemps que la nature inclémente nous refuse, je bois à vos plus douces espérances ».

n.b. : Sous réserve, cette statuette se trouverait à Embres-et-Castelmaure, chez Mme Marie Debosque épouse Allard († 2020), descendante de Joseph Courrent. 

L'hôtel de France Courrent après l'incendie

Le Modern Hôtel de France après sa reconstruction 

L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mercredi 13 janvier 2010.

Dimanche matin le salage se poursuivait, ici sur le Cours d'Aguesseau

Photo archives, Janvier 2010

L'arrivée du grand froid a quelque peu modifié le quotidien de nos concitoyens, habitués à composer avec les flocons,  mais surpris cette fois par la durée de l'intermède neigeux. Dès le jeudi 7 janvier en milieu d'après-midi, les services techniques municipaux était mobilisés, afin de parer à toute éventualité. A pied d'oeuvre vendredi matin dès 6 h, l'équipe emmenée par François Tur y Tur a engagé les travaux de dégagement de l'accès aux divers commerces.

A l'aide de tracteurs munis d'une étrave et d'une trémie de salage, les cours et les rues emmenant vers la halle ont été sécurisés, notamment les secteurs pavés rendus particulièrement dangereux. Egalement libérée de son revêtement glissant, la rampe d'accès vers l'hôpital des Hauts-de-Bon-Accueil a une fois encore fait l'objet de toutes les attentions, en raison du fort pourcentage de la pente. Une partie du personnel soignant aura été acheminé grâce à des navettes assurées par un quatre roues motrices très efficace en la circonstance. Les quartiers en périphérie du centre-ville n'auront pas été oubliés, depuis le quartier des Genêts jusqu'au lotissement du lac et la zone artisanale de la Gare. Transport de personnes mais aussi approvisionnement en pain auront été assurés, notamment vers la clinique Christina, tandis que les personnes âgées, contactées par les élus, ont bénéficié du concours des services communaux, afin de déneiger l'accès à leur domicile.

Depuis jeudi donc, tout le monde est sur le pont afin de pallier à tout inconvénient imprévu, dans l'attente d'un retour à la normale que chacun souhaite le plus rapide possible.