Les charges de Maxime Batistella ont usé le quinze du RC Castelginest (Photos Patrick Pierron, compte-rendu Sébastien Danjou).

Dimanche 19 mars, le quinze de la Vallée de l’Hers effectuait la dernière sortie des phases qualificatives à Castelginest (Haute-Garonne). Un match disputé sur la pelouse du stade de Buffebiau, que les « bleu et rouge » ont enlevé sur la marque de 5 à 48 (mi-temps 0-24).

Maxime Batistella sera le premier à faire parler la poudre, avec un essai consécutif à une pénaltouche (0-5). Ce dernier multiplie les charges, de concert avec Grégory Amiel, ce qui permet à Johann Rivals de franchir à son tour la ligne (0-10). Les locaux sont mis à la faute et reçoivent un avertissement verbal de M. Jérôme Gilbert. Le huit de devant dominateur offre des ballons à ses trois-quarts, qui envoient Eliot Floch à l’essai. Un débordement suivi d’une transformation et le quinze drivé par le quatuor Manenti-Molini-Picheric-Toustou prend le large (0-17). Dans le même temps, le RC Castelginest écope d’un carton blanc. Maxime Batistella signe un nouvel essai, refusé par le référé, avant que Pierre Rossi (photo ci-dessous) n’aille inscrire un essai de filou entre les barres, sur pénalité rapidement jouée à la main. Eliot Floch transforme, 0-24 à la pause.

De retour des vestiaires, ce dernier inscrit un cinquième essai transformé pas ses soins (0-31). Les « jaune » du RCC éprouvent des difficultés à construire et souffrent, tandis que l’USCKBP repasse en dame à trois nouvelles reprises. Benjamin Jammet entre les perches, Thomas Huillet en débordement (photo ci-dessous), et Sébastien Romero en contre portent la marque à 5 à 48, Castelginest ayant sauvé l’honneur dans l’intervalle.

Ce succès bonifié conforte les « bleu et rouge » à la 3e place du général de 4e série de Midi-Pyrénées, avec un billet pour les barrages, programmés le dimanche 2 avril face à Reyniès Canton du Tarn et Tescou XV (6e poule B), au stade Jean Coste du Peyrat-sur-l’Hers. Avec l’assurance en cas de succès, d’un sésame pour un quart de finale face au Plateau-de-Sault, sur terrain neutre.

Essai en bout de ligne pour le buteur Eliot Floch, porté par les encouragements de Mamie Alice.

Sébastien Romero aime les espaces.

Charge en cours de Damien Pécheu.

Grégory Amiel dans les 22 mètres du RCC.

Ouverture de Benjamin Jammet vers Elie Franot avec le soutien d'Alexis Benet.

Grégory Amiel prolonge le travail de ses partenaires.

La ligne semble proche pour Benjamin Defernez.

Gauthier Rougé en action.

Quand le ballon montre le chemin.

En revenant par deux fois au score, les « bleu et blanc » ont sauvé l’essentiel.

Une journée de rattrapage de championnat de district était programmée dimanche 19 mars au stade Lolo Mazon. A 12 h, le FCC II opposé à son homologue de Salles-sur-l’Hers, a enlevé le gain du match sur le score de 1 à 0. Un penalty converti en première période par Théo Rosich permet aux réservistes chalabrois de se caler en milieu de tableau de 2e division.

A 15 h, le FCC I engageait la partie face au onze de Salles-sur-l’Hers, pour un match de première division qui devait permettre au team fanion du Kercorb de sortir de la zone rouge. Au final, les deux formations partageront les points, sur la marque de 2 à 2 (mi-temps 2-2).

Les visiteurs seront les premiers à trouver la faille, grâce à un coup-franc et un missile logé dans la lucarne chalabroise par Laurent Garrigues, dès la 5e minute (0-1). Les Salhersiens vont imprimer un rythme soutenu mais seront sanctionnés à la 33e minute, pour une faute de main dans leur surface. Hervé Ovini indique le point de penalty, converti par Kévin Leboeuf (1-1). L’action qui suit l’engagement permet au onze de la Piège de reprendre l’avantage, au terme d’une attaque classique conclue par Laurent Garrigues (1-2). Le FCC repart en quête d’égalisation et va parvenir à ses fins à une minute de la mi-temps, grâce à un nouveau but de Kévin Leboeuf (2-2). Après la pause, les deux formations feront jeu égal, mais ne retrouveront plus le chemin des filets.

Un hommage a été rendu à la mémoire des disparus.

La cérémonie marquant le 55e anniversaire du cessez-le-feu en Algérie s’est déroulée dimanche 19 mars en présence des membres du comité cantonal de la Fnaca. A leurs côtés, les élus de la commune, l'adjudant Franck Dessimoulie et le gendarme Garance Colomer pour la brigade territoriale autonome, le lieutenant Jean-Marie Lafitte et les pensionnaires de la caserne Jean-Cabanier. A leur tête, les porte-drapeaux Lucien Doumenc, Serge Gazza, René Authier et Lucien Labarre.

Le cortège a pris la direction du monument aux Morts où Jean-Jacques Aulombard maire, Annie Gazza adjointe, et Gérard Couteau président du comité des Anciens d’Algérie et d’Afrique du Nord, ont déposé une gerbe, avant les prises de parole.

Un hommage solennel a ainsi été rendu « aux compagnons qui ont donné leur vie pour accomplir les missions que la République leur a imposées », avec une pensée pour les Chalabrois Jean Courtade, Paul Hernandez et Jean Roussel. Le président Couteau poursuivait en invitant chacun à « rechercher le chemin de la compréhension mutuelle, de la générosité et du partage, afin de sauver la Paix par le dialogue, la tolérance et l’amitié ».

Après une sonnerie aux Morts et l’hymne national impeccablement exécutés par la formation Batucada, la chorale Eissalabra sous la direction de Maryse Le Roy et Freddy Marty, gratifiait l’assistance d’un chant de paix et de la Marseillaise. Le cortège rejoignait ensuite la mairie en musique, pour le traditionnel vin d’honneur.

A l’issue de cette manifestation du souvenir et de la mémoire, le comité de Chalabre a souhaité exprimer certaines réflexions, par la voix de Gérard Couteau, président du comité des Anciens d’Algérie et d’Afrique du Nord.

« Les membres du comité expriment le vœu que tous les héros inscrits sur les stèles commémoratives de leur sacrifice au cours de l’occupation nazie, soient honorés de la plus haute distinction nationale. Nous tenons à ce que cet oubli honteux soit réparé. Les candidats aux prochaines législatives doivent prendre un engagement à ce titre, pour abroger « les arguments de forclusion ».

Les membres du comité expriment leur désaveu le plus absolu et leur profonde révolte, devant les accusations faites à nos générations de « crime contre l’Humanité » à propos de cette guerre. Les acteurs et témoins de cette guerre, et des événements qui l’ont précédée, ne peuvent accepter une telle abominable accusation, insulte aux millions de jeunes Français qui ont rempli les missions imposées par la République, même au prix de leur vie pour plus de 30.000 d’entre nous.

A l’heure où une pression sournoise et démagogique s’exprime, pour tenter d’abroger notre date commémorative du 19 mars, par des personnalités qui n’ont pas vécu ces événements, les anciens de la FNACA puiseront dans leurs dernières ressources d’énergie, pour combattre de telles intentions. Les 350.000 adhérents ont lutté énergiquement, mais dignement, pour l’officialisation de cette date, au même titre que le 11 novembre et le 8 mai, pour les deux guerres précédentes.

Enfin, alors que plusieurs maires n’ont pas hésité à leur impulsion de haine, en débaptisant des rues du 19 mars au profit de généraux qui avaient certes eu leur période de gloire, et à ce titre, méritent le respect ; mais pourquoi les opposer au 19 mars, plutôt que respecter cette date et baptiser à leur nom une autre rue ? C’eût été un bel exemple de recherche de dialogue et de tolérance en rebaptisant une autre rue, au titre de ces officiers que j’ai eu l’honneur de connaître dans les années 56-57 (année des consignes par la République, « Algérie française »).

Enfin, je tiens à signaler qu’au sein de la FNACA, l’ensemble des adhérents ont chacun leurs convictions, leur philosophie, leurs opinions civiles et religieuses différentes. Ils ont su utiliser leurs différences, dans le respect et la dignité de chacun, afin de créer en son sein, une harmonie entre tous ses membres, à la recherche constante du dialogue, de la fraternité, telles que nous le ressentions dans nos unités combattantes.

Puisse le monde politique prendre exemple sur la FNACA pour abolir tous ces clivages destructeurs qui épuisent notre France depuis des générations ».    

L’article mis en ligne aujourd'hui avait paru dans l’Indépendant, édition du lundi 17 mars 1997.

Des blocs de roche énormes barrent toujours la route (photo archives, mars 1997).

La route du Maquis de Picaussel est bel et bien fermée. La nature en empêche l’accès depuis le mois de décembre dernier, marqué par des chutes de pluies diluviennes. L’impressionnant éboulement qui barre l’entrée du tunnel de Lescale témoigne de l’importance des dégâts. Provoqués par l’infiltration des eaux, ils laissent augurer de l’énorme chantier qu’il va falloir entreprendre, afin de rétablir cet accès vers le Pays-de-Sault et l’Ariège.