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  • Le Kercorb, terre de remaniement ministériel

    Si l’on se penche sur le cycle de la vie politique et la périodique cadence des remaniements ministériels, il est notable de relever que Chalabre a vécu un de ces épisodes (oublié peut-être), qui angoisse tout prétendant à un maroquin. Ce préambule n’a aucun lien avec ce qui peut se tramer à cette heure dans certains ministères, il s’agit plutôt d’effectuer un bond en arrière dans le temps, jusqu'à l’année 1981.

    Dans les premières heures d’une soirée coincée entre la fin de l’automne et le début de l’hiver, un inhabituel ballet de voitures était venu intriguer plus d’un de nos concitoyens. C’est que six ministres (pas moins) d’un gouvernement fraîchement remanié, avaient fait le choix de Chalabre pour ouvrir leur portefeuille. Dans le respect d’un protocole réglé par les barons de l’OPVC, ils honoreront de leur présence l’inauguration de la boucherie charcuterie « L’Entrecôte », accueillis par Julien et Danièle Bonnery. Plus tard dans la soirée, le café Tournois tout proche (environ un aller retour de saucisse sèche), souhaitera à son tour la bienvenue au cortège ministériel.

    Ainsi la capitale du Kercorb aura été le temps de quelques heures, l’endroit où il fallait être. C'était il y a presque quarante ans. En témoignent les photos ci-dessous, signées sous l’objectif de l’ami Georges Escaf (photos archives, octobre 1981).

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    Le cortège met pied à terre devant le café Tournois

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  • Carnaval : Badaluc reste confiné

    badaluc 2020,bernard cnocquartC’est la nouvelle contrariante de cette première fin de semaine de déconfinement, sa Majesté Badaluc le 52e est et reste interdit de sortie, et il n’y a pas d’attestation qui tienne. Depuis son lieu de séquestration (n’ayons pas peur des mots), sa Sérénissime Eminence appréciera certainement les mots de soutien que lui adresse Bernard Cnocquart, à travers un poème écrit à son attention (photo ci-dessus, archives Carnaval 1997, Le Vagabond).

    Hommage à Badaluc

     

    Pensez vous que Badaluc se soit dégonflé,                                                      

    pourquoi reste-t-il donc caché au fond des bois,                                      

    a-t-il eu peur qu’on lui mette la main au collet                                                              

    lui qui depuis des décennies défiait les Chalabrois ?

     

    Non, rien de tout cela, mais faute du coronavirus,                                    

    il a fait acte de bonté pour ne pas nous contaminer,                                              

    et est resté bien loin sous un triste rictus                                                

    car il savait quand même qu’il serait condamné.

     

    Bien sûr, on l’aurait encore accusé de tous les maux,                                      

    n’avait-il pas en ce mois de janvier gonflé le Chalabreil                                        

    et déversé dans ce paisible lac des tonnes d’eau,                                                    

    perturbant bien des gens en ces jours sans soleil.

     

    Mais en ce mois d’avril, Jojo ne l’a pas exposé                                                    

    au son de la musique du cours Colbert à celui d’Aguesseau,                              

    pas de confettis, pas de carabènes ni fécos épuisés                                        

    qui dansaient par dizaines devant tant de badauds.

     

    Les cafés sont fermés, mais personne n’a soif,                                                  

    les gars de la banda ont rangé leurs instruments,                                  

    pas de procès, pas de bûcher place de l’abattoir,                                    

    même les pétanqueurs attendent des jours plus cléments.

     

    Dans les rues, pas de pierrot, pas d’arlequin ni de colombine,

    pourtant à cause de ce virus il faut sortir masqué,                                

    confiné, déconfiné, respecter une certaine discipline                                            

    pour que les semaines à venir soient moins compliquées.

     

    Plus de rugby ni de football sur le stade Lolo Mazon,                                             

    les clameurs se sont tues faute de combattants,                                                    

    et depuis la nuit des temps, la fête de l’Ascension                              

    qui égayait le village manquera à tous les habitants.

     

    Les haricots auront-ils le même goût à la fête du Cazal,                                    

    mais cause de distanciation sociale il manquera de place,                              

    devra-t-on se contenter d’un sandwich plus frugal                                        

    et la course de brouettes tant appréciée par la populace ?

     

    Nous avions bien aimé vibrer au son des Sérénades,                                            

    trembler en écoutant le gospel à l’église Notre-Dame,                                    

    et ces voix descendant des balcons en guise d’aubade,                                              

    mais rêvons un peu, oublions ce mélodrame.

     

    Alors Badaluc, reviens vite nous rendre visite,                                                  

    ramène dans les rues et les places joie et gaîté,                                                    

    pour que tous, jeunes ou vieux en profitent                                                          

    mais n’ais pas peur, ton procès ne sera pas truqué.

    Bernard, le 13 mai 2020

    badaluc 2020,bernard cnocquart

    Badaluc, Prince des airs, Carnaval 1996  

  • Petite revue de presse

    Quelques échos mis en ligne, relevés dans les colonnes des journaux d'hier. 

    A la rubrique de Rivel, un article publié dans le journal Le Rappel de l'Aude du 18 juillet 1889.

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    A la rubrique de Bizanet, un article publié dans le journal La Fraternité du 1er février 1880.

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    A la rubrique de Chalabre, un article publié dans le journal L'Eclair du 4 décembre 1910.

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    Accidents à Chalabre, article dans L'Eclair du 30 août 1909

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    A la rubrique de Bram, match opposant Bram à Chalabre, dans le journal L'Eclair du 28 janvier 1921

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