Ce dimanche 13 juin aura permis aux amateurs de vélo de se replonger dans l’ambiance des courses cyclistes, et ce à moins d’un mois avant le passage en Kercorb des coureurs de la Grande Boucle (10 juillet). En effet, la quatrième et dernière étape de la Route d’Occitanie-La Dépêche du Midi 2021 (anciennement Route du Sud), prenait hier matin le départ de Lavelanet, avant une explication finale 156,2 km plus loin, et une arrivée au pied du château de Peyrepertuse. Dans l’intervalle, les 130 coureurs encore en course devaient rendre visite au Pog de Montségur, tout au long d’une journée qui aura fait la part belle aux citadelles du vertige. Et entre ces deux symboles cathares, était programmé un passage par Puivert et le sommet du col des Tougnets, où la bagarre faisait déjà rage, 36 kilomètres seulement après le départ.

Si l’étape a été gagnée par le Danois Magnus Cort Nielsen, Antonio Pedrero s’adjugeant le général, l’ensemble des concurrents en a profité pour préparer deux échéances à venir, les championnats nationaux, et le Tour de France. Dans l’attente des Géants de la Route, quelques images du passage des coureurs au sommet du col des Tougnets, ce dimanche 13 juin 2021. Rendez-vous à présent le samedi 10 juillet.

Kévin Ledanois (Arkéa) et Tony Gallopin (AG2R), vont basculer sur Espéraza en tête

Futur vainqueur à Peyrepertuse, le Danois Magnus Cort Nielsen (maillot rose) va franchir le col des Tougnets en 6e position 

En 3e position, le leader de la Movistar Antonio Pedrero, défend sa 1ère place au général  

Maillot blanc de meilleur jeune, Simon Carr (casque rose) reste présent dans la bagarre

Résidant à Bellegarde-du-Razès, le leader de l'équipe Education First est passé près de la maison

A sa droite, Jesùs Herrada (Cofidis), autre prétendant à la victoire finale

Echappé à 4 km de l'arrivée, Gianluca Brambilla (équipe Trek,1er plan, casque blanc) sera repris à quelques mètres du final à Peyrepertuse

Le premier peloton va fondre vers le pied de Bugarach et le col du Linas

 Un insecte a choisi le casque du champion d'Espagne Luís Leòn Sànchez, pour faire le voyage jusqu'à la citadelle du vertige

La voiture de l'équipe Education First est déjà placée, avant l'explication finale 

Première cassure,  le peloton de départ s'est scindé en deux 

Les lacets sinueux et descendants du col des Tougnets sont en ligne de mire...

... la chasse va pouvoir s'organiser

Le col de Montségur a fait très mal, mais l'Ougandais Charles Kagimu a encore 115 kms pour revenir

L’équipe animatrice de l’Université populaire en Kercorb (Upek) propose un nouveau rendez-vous le dimanche 20 juin à 17 heures, à la Maison du Lac de Montbel. Pour venir à la rencontre d’un invité musicien, Maxence des Oiseaux (photo), animateur pour l’occasion d’une « conférence-concert » sur l'histoire de la musique depuis la préhistoire, intitulée « Et la mélodie fût... ».

(photo archives, Conférence Jean Clottes, Place Charles-Amouroux, 18 février 2018)

Accompagné d'instruments rares et méconnus, Maxence des Oiseaux présentera un tour d'horizon de ce que pourrait être la naissance de la musique chez l'humain intégré dans son environnement naturel, puis le voyage temporel suivra le cours du temps, pour découvrir des sonorités rares issues de différentes époques de notre civilisation.

L’occasion de découvrir ses instruments tout en voyageant dans des forêts et des grottes primaires imaginaires, aux sons de musiques naturalistes, ethniques. Après une incursion dans les jardins de l'Olympe, l’auditoire croisera un peu de jazz ou de blues en route, joués sur un instrument aux origines antiques, osant un thème de Henry Purcell interprété sur un instrument datant de 1920 et figurant « la préhistoire de la musique contemporaine ».

Jouant depuis plus de 20 ans sur des flûtes rares en os (reproductions de flûtes préhistoriques), en cornes, en céramique et en bois, Maxence des oiseaux s'est intéressé à la musique médiévale, celtique, ainsi qu'à des formes plus contemporaines de musique (jazz, blues).

Maxence des Oiseaux n'est pas historien, mais un artiste passionné, mêlant aspect historique avec un amour pour l'imaginaire et la mythologie.

La saison artistique est lancée chez nos voisins limouxins, avec concerts et animations itinérantes. Coup d'envoi le vendredi 18 juin prochain à Flassian, la ville de Limoux s'apprête à vivre un Eté Nomade. Programme complet ci-dessous, contact et informations au 04 68 31 85 26. 

L’Université Populaire en Kercorb invite le dimanche 13 juin à 17 h au restaurant Le Moulin de l’Évêque à Rivel, à une conférence animée par Evelyne Morin-Rotureau sur le thème « Les femmes artistes en France depuis le XVe siècle ».

Déléguée aux droits des femmes et à l’égalité, Evelyne Morin-Rotureau multiplie les événements pour vulgariser l’histoire des femmes auprès d’un large public (colloques, conférences, émissions de radio, interventions en milieu scolaire, expositions, rencontres littéraires, cinéma, concerts). Elle a dirigé au sein des éditions Autrement, la collection Combats de femmes : 1789-1799, les révolutionnaires excluent les citoyennes. 1914-1918, les femmes pilier de l’effort de guerre. 1939- 1945, Françaises et Allemandes les oubliées de la guerre. Toujours chez Autrement, elle a dirigé pour le Centenaire de la Grande Guerre et les 70 ans de la Seconde Guerre Mondiale, deux beaux livres illustrés : « 1914-1918, Françaises en Guerre » et « 1939-1945, les Françaises au coeur de la guerre ». Evelyne Morin-Rotureau a créé la collection Histoire d’Elles pour la jeunesse aux éditions PEMF : Camille Claudel, Louise Michel, Olympe de Gouges, Christine de Pizan, Flora Tristan, Hélène Boucher, Jeanne d’Arc, Marguerite de Valois, George Sand, Geneviève Anthonioz de Gaulle, Alexandra David Néel. Pour la jeunesse toujours est paru en 2020 « Sarah Bernhardt, l’indomptable » aux éditions Oskar.

« La place des femmes dans l’histoire de l’art est toujours à découvrir au vue des recherches récentes. Pendant longtemps, on n’attribuait aux femmes que la création de leur progéniture. Virginia Woolf dans son livre « une chambre à soi » dénonce les empêchements de la société et de la morale qui brident la création des femmes. En brossant une histoire forcément parcellaire des femmes artistes, nous nous arrêterons sur quelques périodes : l’oeuvre de l’écrivaine Christine de Pizan au tout début du XVème siècle va ouvrir « la querelle des femmes ». Au XVIIIème, les années d’effervescence précédant la Révolution voient l’éclosion de nombre de femmes peintres et autrices. Au XIXème, la sculptrice Camille

Claudel, isolée, se heurtera à une société bourgeoise corsetée qui l’amènera aux portes de la folie. Au fil des siècles, nous évoquerons d’autres femmes de lettres, plasticiennes, comédiennes qui ont préparé l’indépendance des artistes d’aujourd’hui ».

L’entrée est gratuite pour les adhérents, participation libre pour les non adhérents. Pour plus d’informations, upek11@laposte.net ou http://upek.over-blog.com