Le dimanche 1er août de 7 h à 18 h, l'Union Bouliste du Kercorb organise un vide-grenier. Plus de détails sur l'affiche ci-après.
Animations - Page 170
-
Vide-grenier
-
C’était hier : Xe Course à la brouette : l’étoffe des héros
L’article mis en ligne avait été publié dans l‘Indépendant, édition du samedi 29 juillet 2006.
Séquence émotion pour le Team 134 dans la Descente de Rose (Photos Jean-Claude Naudy, archives juillet 2006).
L’édition 2006 de la course internationale à la brouette proposée par le WTC (Wheelbarrow Team del Cazal) aura comblé, au-delà de toute espérance, les adeptes de sports extrêmes. A l’arrivée, la satisfaction se lisait dans les yeux d’une foule énorme, haut perchée sur les gradins, un bonheur tout aussi perceptible chez les techniciens, radieux dans les stands. Car voilà maintenant dix ans que cette course fait avancer d’un élan sans précédent, les travaux de recherche destinés à réhabiliter la brouette. Mécanisme admirable imaginé par Pascal, qui mourut, plongé dans ses calculs sans savoir vraiment ce qu’il avait inventé. Mais d’où vient au final le mot brouette ? Tout le monde connaît le grand B, drôle de cycle possédant une petite roue arrière et une roue avant démesurée, sur lequel l’ami Alain Soula avait parcouru les rues de Chalabre lors du dernier Téléthon en décembre dernier. Contrairement au grand B, la brouette possède une seule petite roue appelée rouette. La première expression pour désigner les prototypes alignés sur le circuit du Cazal fut donc B-rouette (prononcer birouette). Il faudrait attendre la Révolution française pour que la particule disparaisse et vienne se coller à la rouette, la « brouette » était née.
Futurs vainqueurs en repérage
Et le dimanche 23 juillet à l’heure dite, douze équipages faisaient chauffer les gommes de leurs birouettes sur la grand-place du Cazal. Onze duos prêts à défier la loi de la pesanteur, car une dérogation avait été accordée à l’équipage n° 134, autorisé à embarquer deux copilotes.
Au terme de trois tours et d’une chevauchée en solo, le « Churmo Canyon-Club » de Fred Brembilla et Lolo Bonnet décrochait le titre, suivi par la « Brouettine » de Benoît et Sébastien Danjou (2e), Julien Franot et Simon Laffont les « Requins Quais » complétaient le podium. A l’heure des récompenses, le jury des commissaires décernait le prix de la combativité au trio 134 composé de Janine et Fabrice Lagarde et Frédéric Zonzon Lacanal, et le prix du design ex-aequo aux « Requins Quais », les « Denrées d’Oxo I » (Fabien Conte et Jérémy Roncalli) et les « Denrées d’Oxo II » (Benjamin Jammet et Romain Sicre).
Le rideau est tombé sur la 10e édition du Grand Prix du Cazal, lequel n’a eu à déplorer qu’un accident bénin, résolu par l’équipe médicale du professeur Moko. Interne de la faculté du Canavayrou, qui réfléchit depuis longtemps à la création d’une fondation pour la défense de la brouette.
Le duo chargé de signaler les infractions au règlement
Les « Denrées d’Oxo I »
Les « Denrées d’Oxo II »
Le « Churmo Canyon-Club »
Les « Requins Quais »
Au deuxième plan, la « Brouettine » finit sur les talons des vainqueurs
Le bloc opératoire sur le qui-vive et opérationnel
« Chantier interdit »
Le jury des commissaires a pris le temps de délibérer
-
C'était hier : La magie du cirque s’est invitée à Bon-Accueil
L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du jeudi 28 juillet 2011.
Magali, Johnny et Rocco le boa, dans un numéro inédit (Photos archives, juillet 2011).
Les pensionnaires de l’hôpital local étaient dernièrement à la fête à l’occasion de la venue du Johnny Circus et de sa ménagerie. Cette attraction qui sillonne le sud-ouest est menée par Sandrine et Johnny, dresseurs d'animaux qui perpétuent la passion de leurs parents respectifs. Originaire de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le duo a présenté ses petits protégés, à un auditoire multi générations, rassemblé sous un chapiteau improvisé dans le parc des Hauts de Bon-Accueil.
Anciens et plus jeunes ont ainsi fait la connaissance de Rocky le lémurien, Arthur le kangourou, Rocco le boa constrictor, la compagnie des chiens comédiens et les chèvres savantes. Un spectacle vivant et un intermède de pur bonheur et d’évasion pour l’ensemble des résidents et de leurs invités. Ce rendez-vous mis en place par le comité d’animation de l’établissement sous la houlette de Magali Richou, aura permis à nos aînés de renouer avec la magie du cirque. De chaleureux applaudissements ont conclu ce bel après-midi festif partagé au pied de la colline de Roquefère.
-
C’était Hier : « Poupou » et le « Grand fusil » accueillis à l’hôtel de France
L'article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 28 juillet 2001.
Raymond Poulidor et Raphaël Geminiani aux côtés de Thomas Cuaresma et des Festejaïres del Cazal (photo archives juillet 2001).
Les Chalabrois gardent tous en mémoire le fameux épisode qui se déroula sur les marches de l’hôtel de France, lors du passage du Tour de France 1961. C’était le 10 juillet, et l’étape Perpignan-Toulouse passait par Chalabre. A Robert Chapatte qui se présentait en demandant si une table était libre, Barthélémy Guilhem maître des lieux envoya « promener » l’ancien champion et journaliste aujourd’hui disparu, en des termes peu accueillants : « Chapatte o pas Chapatte, chaparàs pas ! ». Parce que les cuisines étaient fermées, et que « Bartòla » ne faisait aucune exception, jamais.
Le vendredi 20 juillet dernier, le Tour ou plutôt la caravane faisait à nouveau escale en Kercorb à l’occasion de l’étape Perpignan-Ax-Bonascre, mais le scénario aura été totalement différent. Avec l’entrée de Raphaël Geminiani et Raymond Poulidor, les salons de l’hôtel de France auront connu l’ambiance des grands jours, d’autant que par le plus pur des hasards, les Festejaïres del Cazal se trouvaient là, avec leurs instruments de musique. Invités à se joindre à la fête, « Poupou » et le « Grand fusil » se sont très gentiment prêtés au jeu, s’accordant un petit intermède musical offert par les solistes de l’OPVC trop heureux de soigner leurs partitions pour deux sympathiques champions. Et en refermant le livre d’or, Didier et Marielle Limouzy, lointains successeurs de Barthélémy Guilhem tenaient leur cadeau d’anniversaire, un an après la réouverture de l’établissement. A la nuit tombée, les Festejaïres quittaient l’hôtel pour le Cazal, au petit jour, « Poupou », « Gem » et l’équipe partenaire du maillot jaune regagnaient les hauteurs pyrénéennes et le peloton.
Raphaël Geminiani, en compagnie de Didier Limouzy et des Festejaïres, sur le perron du France