Animations - Page 7
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Annie est à Villelongue
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C'était hier : On a fraternisé à Villefort
L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du dimanche 11 décembre 1994.
Des agapes particulièrement appréciées
Photos archives, Novembre 1994
Comme chaque année à pareille époque, les Villefortois se sont retrouvés dans la grande salle du « Presbytère », pour des agapes villageoises qui ont permis à la presque totalité des résidents de ce petit village de la vallée du Blau, de fêter la Saint-André, dans une ambiance très conviviale. Le comité des fêtes local associé à l'équipe des chasseurs du cru a donc mis les petits plats dans les grands, s'attachant pour l'occasion les services et la compétence des cuisinières hors-pair dont Villefort peut s'enorgueillir. La réputation de ces dernières a depuis longtemps franchi les frontières de l'Esturgat et d'En Dilus, d'ailleurs les fins palais du Kercorb et de ses environs attendent toujours le mois de juillet avec impatience afin de pouvoir déguster la meilleure « mounjetado » de la contrée, cela n'est plus un secret pour personne.
Villefort cultive les traditions et cette joyeuse assemblée qui se retrouve année après année autour d'un excellent buffet, qui engendre toujours la même bonne humeur, reflète l'entente cordiale qui règne chez les Villefortois, ce dont il faut les féliciter.
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Concert de Noël avec Esalabra
Comme chaque année, la chorale Esalabra offre un concert de Noël le dimanche 15 décembre à 15 h en l’église Notre-Dame (mi-chauffée). Un chœur mixte, dirigé par le chef de chœur Jean Brunet, directeur de l’école de musique de Limoux et assisté du président de la chorale Édouard Garcia, chantera a capella un répertoire des chants traditionnels sélectionnés. Une belle harmonie musicale en perspective et un bon divertissement pour cette période de fin d’année.
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« Fluris... es-tu là ? »
« Fluris... es-tu là ? ». La question est posée par un ardent et inconsolable partisan du Sieur Jacques Fleury, désireux de donner sa vérité concernant « Une tradition si lointaine, et pourtant tellement présente » :
« Oyez, oyez, braves gens d'Eissalabra ! Fermez un instant les yeux et devinez le château de Mauléon. Ce château qui il y a plus de 300 ans refusait d'ouvrir ses grilles aux « arrossegaïres » d'un brave « chirbilhi », après que l'on ait assassiné dans un coin sombre du vieux Chalabre le sieur Jacques Fleury. Assassiné pourquoi ? Parce qu'il volait du bois ? Parce qu'il braconnait les garennes du château ? « Perque pausaba de sedous dins las garrigas ? ». Ce collecteur d'impôts s'enrichissait-il du produit de la gabelle sur le dos des pauvres Chalabrois ? Errarum, errarum... « Nos trompan totis !».
En réalité, Fluris était un héros shakespearien, Romeo transi d'amour pour sa Jeanne ! Mais les jaloux et les gens mal intentionnés eurent tôt fait de l'envoyer ad patres. Doit-on condamner aujourd'hui ces empêcheurs d'aimer en rond ? Nous ! Arrossegaïres invétérés, que serions-nous aujourd'hui sans eux ? Notre « chirbilhi » aurait-il un jour vu le jour ?
En 1997 et à la faveur de l'érection d'une stèle sur la place Fluris, l'entreprise « Escande & Son » avait mis à jour un anneau gravé de deux prénoms enlacés : « Jeanne et Jacques, 1696 ». Fermons encore un peu les yeux pour imaginer ce que furent ces galants et secrets rendez-vous sous les murailles d'un château où le temps s'est arrêté. Notre Jacques Fleury mourut-il du péché de chair consommé en ces lieux ? Qu'advint-il du fruit de ces amours ? Fluris est-il irrémédiablement mort ? Fluris or not Fluris, aquo es la questiou !
Quoiqu'il en soit, le vendredi 13 décembre prochain à la nuit tombée, la chose métallique va briller de mille feux sur les pavés de la cité du Kercorb. Car Chalabre a une nouvelle fois rendez-vous avec Fluris ».