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Art - Page 34

  • L'obélisque de Sainte-Colombe

    Elle rappelle l'obélisque de la Place de la Concorde à Paris, l'œuvre créée par le sculpteur Nicolae Fleissig, se dresse depuis quelques jours dans le parc de Sainte-Colombe-sur-l'Hers.

    Pour la petite histoire, il faut se souvenir que Nicolae Fleissig eut la gentillesse d'apporter un secours spontané aux carnavaliers chalabrois et à sa Majesté Badaluc. C'était en avril 1993, et le prince du Carnaval, XXVe du nom, était parti en fumée durant la seule nuit qu'il devait passer en Kercorb. Très vite, l'enquête avait permis d'établir qu'il ne s'agissait pas d'un suicide. Mais au petit matin et en un temps record, notre artiste était parvenu à faire renaître Badaluc XXV de ses cendres, en réalisant une tête sculptée figurant un représentant de la maréchaussée, dans le respect du thème 1993 (photo en bas de page).     

    nicolae fleissig

    nicolae fleissig

    Photo Jean Plauzolles

    Archives, Avril 1993

  • Roxana Dascalu présente le film « Malmkrog »

    roxana dascălu

    Le film « Malmkrog », œuvre du réalisateur roumain Cristi Puiu, sera projeté vendredi 4 septembre à 20 heures au Casino de Lavelanet. Il sera présenté au public par Roxana Dascălu (photo), installée dans sa résidence du Moulin de l’Evêque à Rivel. Ancienne journaliste de l’agence internationale de presse Reuters, Roxana Dascălu a consacré son écriture à la difficile transition vers la démocratie de son pays, la Roumanie, ainsi que celle des pays de l’Europe centrale et de l’Est. Egalement traductrice et passionnée de cinéma, elle viendra évoquer le travail de Cristi Puiu, considéré comme le précurseur de la Nouvelle Vague du cinéma roumain, apparue au milieu des années 1990.

    « Malmkrog », nom allemand pour Malancrav, village saxon de Transylvanie, propose des prises de vue réalisées dans le cadre d’un ancien manoir de ce village chargé d’histoire.

  • Le chevalier à la Triste Figure sera bientôt dans nos murs

    don quichotte

    Lost in la Mancha

    (image du film de Terry Gilliam)

    Voilà plus de 400 ans qu’il promène sa silhouette de chevalier chargeant lance au poing les blancs moulins de la Mancha. Don Quichotte, accompagné de son fidèle Sancho Panza s'est engagé sur les chemins, depuis sa chère Meseta castillane, déterminé à atteindre au plus tôt le Kercorb. Nul n’ignore que ces deux personnages mythiques sont nés de l’imagination de Miguel de Cervantès Saavedra, connu pour être l’auteur du deuxième ouvrage le plus lu au monde (après la Bible). Il fut également l’un de ceux qui prirent part à la célèbre bataille de Lépante. L’écrivain espagnol embarqué sur La Marquesa (la Marquise), perdra l’usage de sa main gauche, ce qui lui vaudra le surnom de « manchot de Lépante » (el manco de Lepanto).

    Mais à l’heure qu’il est, nul doute que le célèbre Quijote a pris congé de la venta de Puerto Làpiche où il fut armé chevalier, préférant à sa chère Dulcinée, un hébergement en pays chalabrais. En espérant que nulle entrave ne vienne dérouter son expédition, le chevalier à la Triste Figure donne rendez-vous pour une rencontre avec l’Histoire, le vendredi 18 septembre en fin d’après-midi, aux abords du Cours Sully (17 h).

    Le plus noble et le plus simple des hommes, le plus fou et le plus sage, juché sur sa Rossinante en quête de l’inaccessible étoile, est annoncé en Kercorb. Voilà la bonne nouvelle, et en ces temps incertains, Chalabre saura offrir l’hospitalité à ce chevalier mais aussi à son écuyer, qu’il faut imaginer harcelés par les archers de l’Inquisition à leurs trousses.

  • C’était hier : Artistes peintres dans le quartier de Terre-Blanche

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 30 août 2005.

    guy et agnès sahuc

    Agnès Canuto et Guy Sahuc dans leur atelier de l’avenue de Verdun

    (photo archives août 2005)

    Le prince Louis-Napoléon finalisait les détails de son coup d’état tandis que les Frères Pereire travaillait assidûment à l’ouverture de la première ligne de chemin de fer. C’était en 1850 mais à Chalabre comme ailleurs, les chevaux-vapeur étaient encore loin d’évincer ce bon vieux cheval. Pour preuve, la proposition émanant des haras de Tarbes, désireux de créer en Kercorb une écurie qui puisse accueillir un contingent de chevaux, ils s’engagent même à assurer un service de palefreniers. Les écuries impériales allaient bientôt ouvrir leurs portes sur la route de Lavelanet, avant que Jean-Jacques Anduze Faris maire, ne décide en 1859, de réaliser un agrandissement de la bâtisse telle qu’elle se présente de nos jours. Y seront accueillis et soignés de 1878 à 1907, les chevaux de la maréchaussée, avant que les stalles ne cèdent définitivement la place au siège de l’entreprise familiale de René et Jacques Horte.

    guy et agnès sahuc

    (photo archives Années 1980)

    Experts en trompe-l’œil     Vestiges d’un passé prospère, les murs du vieil édifice sont de retour à la lumière, depuis que Guy Sahuc et Agnès Canuto y ont installé leur atelier d’art, en août 2004. Diplômé de l’école supérieure des Beaux-Arts et des arts appliqués de Toulouse, peintre décorateur pour le cinéma et le spectacle vivant depuis plus de 15 ans, Guy Sahuc a travaillé sur des films de Peter Hyams (d'Artagnan), Bertrand Tavernier, Marc Jolivet, Claude Chabrol, Diane Kurys. Dans cet atelier de 180m² où les chevalets grand format posent au pied d’un mur à peindre de 6 m sur 4, Guy et Agnès Sahuc transforment et donnent de la noblesse aux objets ou aux supports les plus divers (fausses matières patines). Ils peuvent ainsi donner un atout visuel fort à des locaux professionnels, ou jouer le raffinement d’un intérieur personnalisé (décors peints en trompe-l’œil). Une technique particulière leur permet de réaliser frises et décors peints dans leur atelier. Créés sur toile, ces derniers sont alors marouflés (transférés sur une autre surface), ce qui limite le temps des travaux sur place, à seulement quelques heures de pose. Devis et projets sont gratuits, avec possibilité de stages. Pour tout renseignement, il suffit de contacter Guy et Agnès Sahuc 04 68 69 90 86 ou 06 81 16 75 32, au 5, avenue de Verdun.

    Une nouvelle vocation pour les écuries impériales, où l’art et l’image ont pris leurs quartiers, où peinture et poésie oeuvrent ensemble. Agnès Canuto et Guy Sahuc ouvrent leurs portes avec plaisir aux éventuels visiteurs qui pourront y admirer les travaux en cours.

    guy et agnès sahuc

    « De la difficulté de communiquer »

    (photo archives août 2005)

    guy et agnès sahuc

    En mai 2006, Agnès Canuto et Yves Sahuc réaliseront une superbe fresque pour la MIT

    (pour mémoire, Maison Intercommunale du Tourisme)

    guy et agnès sahuc

    A portée de vue de la Dame Blanche, chez leur ami Richard