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Art - Page 62

  • « ADN baroque, ou les larmes des dieux » : Sublime !

    Fin de saison 2016 en apothéose pour la Ve édition de Musique en Kercorb.

    musique en kercorb,adn baroque,théophile alexandre,jérémie honnoréLa petite chapelle a connu de nouveaux moments d’exception.

    Samedi 20 août, la chapelle du Calvaire était comble pour écouter des œuvres majeures du baroque, signées Bach, Haendel, Purcell, Vivaldi, Porpora et bien d’autres encore, interprétées avec brio par les deux virtuoses Théophile Alexandre, contre-ténor, et Jérémie Honnoré au piano. Que d’émotions ! Quelques larmes aussi, sans doute, essuyées subrepticement.

    Et que dire de la prestation de Théophile Alexandre, qui, après le premier bis esquissa quelques pas sur la musique du ballet des ombres heureuses de Gluck. Tout simplement magique ! Le public ne s’y est pas trompé et le triomphe fut total. On peut rajouter que la voix de Théophile Alexandre est de toute beauté et sa technique irréprochable, et que le pianiste qui l'accompagnait était sur le même niveau d'excellence. Les auditeurs de Musique en Kercorb peuvent ne pas tous bien connaître ce répertoire du chant baroque, si riche et plein de belles surprises, mais ceux qui le découvraient ainsi que les adeptes, ont passé un moment musical exceptionnel.

    Ce public enthousiaste, qui ne cesse de s'élargir, a connu la joie et le privilège d'entendre des artistes rares, nous dirons des perles rares, des perles baroques !

  • C’était hier : La métamorphose selon Deev Vanorbeek

    L’article mis en ligne aujourd’hui, avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 29 août 2006.

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    Les insectes de Deev Vanorbeek inspirent le respect (photo archives, août 2006).

    Depuis le 16 août dernier, les créatures de Deev Vanorbeek, en imposent au côtés des œuvres d’Agnès Canuto, dans les salons de la maison intercommunale du tourisme.

    Belge flamant vivant dans l’Aude depuis plusieurs années, artiste indépendant depuis 1999, Deev Vanorbeek est sculpteur sur fer, ses créations ornaient il y a peu de temps encore la vallée du Blau, du côté de la ferme de la Mouillère (où il est encore possible d’admirer une réalisation tenant compagnie à âne et moutons, baptisée « Le cercle carré»). Installé à présent à Ste Colombe-sur-l’Hers, il défend dur comme fer sa devise, « Back to nature », un retour vers la nature, qui sert de support fondamental à la réalisation de ses créatures. Mouches, guêpes, chauves-souris, sauterelles, grenouilles, rats, évoluent dans un environnement qu’ils ont conquis, un moyen pour l’artiste d’affirmer son respect pour l’insecte et la nature.

    deev vanorbeek

    De ses mains habiles travaillant le simple fil d’acier réutilisé, naissent des torsions tortillées de fil de fer et de bronze. Assemblages compacts qui permettent à Deev Vanorbeek d’arrêter le cours du temps. Pour un instant seulement, car ses créatures vieillissent elles aussi, par leur exposition à l’air et à la lumière. Elles se transforment graduellement, une métamorphose faite de changements de couleurs et qui engage vers une nouvelle vie. Deev Vanorbeek invite à la confrontation avec une réalité disproportionnée, une réalité qui impose le respect. Juste pour une fois, on ne pourra écraser une fourmi ou une araignée sous ses pieds. « Back to nature », ou le symbole du respect de la vie à tout prix.

    D'autres réalisations de Deev Vanorbeek sur son site personnel : http://www.vanorbeek.com/fr/

  • Le nom de Georges Méliès pour le théâtre municipal

    théâtre georges mélièsCharlène et Maxence ont dévoilé la plaque rappelant le souvenir du père du trucage.

    Vendredi 5 août, une cérémonie de baptême est venue réveiller un sentiment de nostalgie au pied du grand écran blanc du théâtre, témoin au tout début des années 1970, de la dernière séance, et d’une dernière affiche, « Les chemins de Katmandou ».

    En présence d’une nombreuse assemblée, invitée dans un premier temps à découvrir, ou à retrouver, coulisses, salle de projection et hall d’accueil du public, le cinéma était de retour à Chalabre, par l’entremise de Georges Méliès, pionnier du cinéma mondial, dont les ascendants logèrent jadis rue Côte du château.

    théâtre georges méliès

    théâtre georges mélièsAprès avoir dressé un portrait du père du trucage et des effets spéciaux, Jean-Jacques Aulombard, maire, invitait Charlène et Maxence à dévoiler une plaque apposée sur la façade d’un théâtre municipal qui porte désormais le nom de Georges Méliès. « Un choix qui consacre l’inventeur et rend hommage à sa famille paternelle, originaire de Chalabre », comme devait le préciser Jean-Jacques Aulombard, avant de citer une phrase extraite du livre « Méliès l’enchanteur », écrit par Madeleine Malthête-Méliès, sa petite-fille.

    Cette journée inaugurale, en l’honneur de l’auteur du « Voyage dans la Lune », et programmée dans la semaine des arts « Fulgurances de l’été », s’est poursuivie en soirée. Avec un hommage au cinéma muet, et la projection de deux courts-métrages, « La maison démontable » de Buster Keaton (1920), et « Charlot patine » (1916). Deux classiques, magistralement accompagnés par Isabelle Bagur à la flûte traversière, et Jean-Paul Raffit à la guitare électrique, sous les rires rafraîchissants d’un jeune public, sensible à un comique éternel.

    théâtre georges méliès

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    Jean-Jacques Aulombard a dressé un portrait de Georges Méliès.

  • « Du don de la nature à la création artistique »

    fulgurances de l'été,ariel moscovici,sylvie rivillon,freddy martyAriel Moscovici, Sylvie Rivillon et Freddy Marty, réunis le temps d’une exposition.

    « Créer une oeuvre pour un humain ne serait-ce pas tout simplement une tentative désespérée (pour certains artistes) de se mesurer à la Nature créatrice et immortelle ? ». Cette question posée par l’artiste Karine Iwanski, a certainement occupé l’esprit d’une assemblée venue nombreuse à la rencontre de Sylvie Rivillon, Ariel Moscovici et Freddy Marty, dont les créations et les minéraux donnent lieu à une exposition à l’hôtel de ville.

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    Le vernissage de ce nouveau rendez-vous proposé dans le cadre de la semaine des arts « Fulgurances de l’été », s’est déroulé mardi 2 août, et a permis à Fabienne Canal, instigatrice de l’événement (photo ci-dessous), et à Jean-Jacques Aulombard, maire, de saluer le travail de trois artistes dont la passion est aussi distincte que complémentaire.

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    Les sculptures de Sylvie Rivillon et Ariel Moscovici s'offrent au regard, tout autant que des minéraux appartenant à la collection de Freddy Marty, ingénieur géologue. Œuvres d’art côtoyant d’autres oeuvres d’art, et au final une excellente initiative, qui vient confirmer combien « la manifestation de l’univers est certainement artistique ».

    L’exposition est visible jusqu’au dimanche 7 août, salle du conseil, cours Sully, de 10 h à 12 h 30, et de 15 h à 19 h. L’entrée est libre.

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