Le souffle du passé chalabrois dans un 16e tome

Après que les rotatives de l’imprimerie limouxine Coméprint ont parachevé le fruit des recherches menées par l’association Il était une fois Chalabre, l’heure était enfin venue de présenter un Tome XVI qui aura pris son temps pour éclore.

En ce dernier samedi de mai, Michel Brembilla, président de l’association, a chaleureusement accueilli et remercié l’assistance, réunie pour un rendez-vous rare mais régulier depuis trente ans. Il s’est dit heureux de proposer à la lecture un recueil fidèlement mis en page par Fabien Pérez et l’équipe de Coméprint. À ses côtés, Marie-Annick Serrus-Crampagne, conseillère municipale, a salué le remarquable travail d’un collectif passionné, engagé dans la sauvegarde de la mémoire chalabroise.

Michel Brembilla, Marie-Annick Serrus-Crampagne, et un premier exemplaire offert à la Ville de Chalabre, présidente d'honneur de l'association   

Auparavant, les fidèles adhérents avaient été conviés à une promenade sur des sentiers oubliés, envahis par les ronces, qui jadis menaient aux fermes de Barate, La Mouillère, Jalet et La Fage. À travers un sommaire riche et varié, le lecteur est ensuite invité à s’installer dans le fauteuil de Jean Girard, chapelier, avant de franchir le pont du Blau et faire la connaissance du photographe Maurice Mazon. Parmi les autres sujets évoqués figurent l’itinéraire du général Jean-Antoine Déjean, l’église Saint-Pierre, la fromagerie Leplomb, les Rosières d’antan, l’univers Art Déco des ébénistes Saddier et Fils, ainsi que le traditionnel album-photos.

Un vin d’honneur, offert par la mairie et partagé dans la maison commune, est venu clôturer cette nouvelle incursion dans le passé chalabrois, ponctuée d’échanges de souvenirs, et d’anecdotes parfois oubliées.

Le samedi 31 mai, 67 exemplaires avaient trouvé place dans les foyers (contre 200 en juillet 2021), tandis que les expéditions vers les adhérents « expatriés » vont se poursuivre. À Chalabre, le Tome XVI est disponible chez Mireille Sanchez (presse-tabac), au secrétariat de la mairie, ou auprès d’un membre de l’association.

Plus d'informations : Tome XVI Bulletin de réservation.pdf

Ce samedi 7 juin, à l'occasion des journées nationales des « Rendez-vous aux jardins », Florence, fleuriste et passionnée de plantes, ouvre les portes de son merveilleux jardin aux inspirations diverses, route de Puivert à Chalabre, en partenariat avec Atout Fruit. Deux créneaux de visite sont proposés, de 10 h à 12 h ou de 16 h à 18 h (gratuit, tout public).

Inscription obligatoire au 07 77 77 95 02 ou sur atout.fruit@gmail.com

Plus d'info :

https://rendezvousauxjardins.culture.gouv.fr/.../visite...

2025 UPEK samedi 7 juin.pdf

Quand le vent chante la nature et la liberté

Le samedi 24 mai, le Calvaire de Chalabre a pris des airs de fête à l’occasion de la Fête du Vent, un événement organisé par l’association Cri du Vent, en partenariat avec la FED, le RETM, Vent de colère et Vent des maires. Cette journée placée sous le signe de l’échange, de la convivialité et de la sensibilisation a été chaleureusement accueillie par l’association Ensemble Pour le Calvaire et Claudie Alegre.

Les participants ont partagé un pique-nique festif dans un cadre naturel d’exception, sublimé par une météo radieuse. Le panorama offert par le site – encore préservé de toute implantation d’éoliennes – a été unanimement apprécié. L’ambiance était à la fête, portée par la voix impressionnante de la chanteuse Daniela, accompagnée par Maxence des Oiseaux et ses fascinantes flûtes préhistoriques. Petits et grands ont également été émerveillés par une démonstration de training de chevaux, moment fort de la journée.

Au-delà de la convivialité, cette journée avait pour objectif de sensibiliser la population à l'inutilité des éoliennes en France. L'occasion pour les organisateurs de rappeler que « la production d'électricité française est déjà largement décarbonée et abondante, rendant ces « machines à fric » superflues. La Fête du Vent s’est ainsi voulue un contre-discours face à la propagande verdissante qui présente les éoliennes comme indispensables, voire comme une alternative crédible au nucléaire ». Par la voix de plusieurs intervenants, les associations ont insisté sur « l'importance de préserver la beauté des sites de la région, un capital précieux qu’il serait dramatique de sacrifier aux intérêts des grandes multinationales pétrolières en quête d’image verte ».

Comme un symbole, les vautours évoluant dans un beau ciel bleu au dessus de la chapelle sont venus conforter l'enjeu majeur du cri du Vent et sa lutte pour la protection de la biodiversité. « La conviction est forte : si la région demeure épargnée, elle en tirera de nombreux bénéfices à l'avenir, en conservant son attrait et son authenticité ».

Cette journée a été une réussite, marquée par l’enthousiasme, la vigilance et la détermination des acteurs locaux à protéger leur territoire, à défendre un cadre de vie unique et à informer sans relâche sur les véritables enjeux du développement éolien.

Les chevaux de Nina Steigerwald étaient eux aussi de la fête