L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du lundi 23 mars 2009.

Le poisson a snobé le rendez-vous avec les pêcheurs. Confirmation obtenue de Lucas...

Photos archives, mars 2009

Au terme d’une semaine qui a vu les cours d’eau du Chalabrais pris d’assaut par les « pescofis », l’A.P.P.M.A du Quercorb dresse un bilan des plus modestes. Si les conditions semblaient favorables, temps ensoleillé, eaux limpides et basses, les résultats n’ont pas été à la hauteur des espérances. Pourtant les truites étaient bien présentes et les nombreux volontaires ayant participé aux opérations d’alevinage du 7 mars peuvent en témoigner.

A l’évidence Dame Truite n’était pas mordeuse, les leurres et appâts artistiquement présentés ne l’ont pas vraiment intéressé, à l’exception de quelques rares prises, essentiellement sur le parcours au toc. Dans le Blau à Puivert où l’alevinage avait été effectué le 15 janvier, le résultat est à peine meilleur et les gaules les plus fines ont bloqué leur compteur à deux ou trois poissons. A l’heure des explications, les « spécialistes » ont déploré une eau trop basse, trop claire et trop froide. Les disciples de St Pierre vont donc devoir se résigner à attendre un « changement d’eau » afin que ces salmonidés tant recherchés retrouvent leur appétit. Amis pêcheurs patience, la saison ne fait que commencer.

 ... et de Simon

A ces observations liées aux aléas de la nature, il faut ajouter quelques remarques plus désagréables. Il semblerait en effet que certains aient anticipé l’ouverture pour être sûr de garnir la « garbuste ». La pêche est avant tout un sport loisir, soumis à certaines règles qui ont été ignorées notamment dans le secteur du Blau à hauteur des Cèdres. Plus inquiétant, de nombreux pêcheurs auront constaté le jour de l’ouverture des traces de pas suspectes, depuis Sonnac jusqu’à Ste Colombe. Régulièrement accusés de prélèvement sauvage dans les rivières, les cormorans démontrent qu’eux aussi savent s’adapter. Une constatation qui vient renforcer si besoin était la théorie de l’évolution des espèces. Chapeau M. Darwin et bon anniversaire.

L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du vendredi 21 mars 2014.

Yves Deckmyn a renoué avec le saut d'obstacle

Photo archives

Depuis qu'il a ouvert ses portes en juillet 2013, le domaine équestre de Lambarado, situé sur les hauteurs du col du Bac, enchaîne les compétitions à la vitesse d'un cheval au galop. Au terme d'une saison 2013 couronnée par de nombreux podiums, les élèves de Sonia Piotrowski, responsable de la structure, emmenaient cette fois leurs montures jusqu'au domaine de Millegrand à Trèbes.

C'était le dimanche 16 mars, cavalières et cavaliers participaient aux championnats départementaux de concours complet d’équitation (CCE), organisés par Equi Passion. Cette compétition avait lieu sur quatre niveaux d’épreuves, et a permis au cavalier Yves Deckmyn, de faire montre de toute sa technique, monté sur la jument Mazarine. Chez les plus jeunes, Carla Havet et Maeva Deckmyn se sont également montrées à leur avantage, tout comme elles l'avaient fait deux semaines auparavant à Lézignan. Carla Havet de Ste Colombe-sur-l'Hers avait enlevé le concours sur Perle du Pradel, tandis que Maeva Deckmyn (Chalabre) avait pris une excellente 8e place sur Vanille des Chênes.

Les personnes intéressées par la pratique de l'équitation peuvent rendre une visite au domaine de Lambarado. Sur une surface de 35 ha, le centre dispose d'un manège, d'un étang, d'une écurie, de dix boxes et d'une carrière. Avec possibilité d'hébergement en pension et demi-pension, au coeur d'un ensemble intégré dans un cadre idyllique, faisant face aux Petites Pyrénées.

Samedi 9 mars, deux entités réunissaient leurs adhérents à la salle de la place Charles-Amouroux, à l'occasion de l’assemblée générale annuelle. Tour à tour, les associations Traverse 119 et Atout Fruit ont présenté aux nombreux adhérents et sympathisants les bilans complets de l'année 2023. L'accueil était assuré par Claire Richardin (photo), alter ego de Solène Callarec en congé de l'association, et il revenait à Hervé Macé pour l'association Traverse 119 (ci-dessous), d'établir un rappel des animations menées par son équipe.

Avec un temps fort et le beau succès de participation lors des Rondes de la Voie Verte organisées sur Mirepoix, randonnées solidaires au profit de la ligue contre le Cancer. Au terme de son intervention, Hervé Macé annonçait vouloir prendre du recul avec les responsabilités. Un premier appel à candidature était ainsi lancé.

En l'absence de Paul Coeffard, Monique Abellanet Le Minez, co-présidente pour l’Ariège, évoquait l'ensemble des réalisations menées à bien par Atout Fruit. Rapport d'activités qui a montré l'efficacité de bénévoles très actifs, inscrits dans une dynamique remarquable, tant en termes de conservation du patrimoine fruitier, que de transmission des pratiques, et d’actions de sensibilisation en terme d'environnement. Avec un objectif majeur qui se traduit depuis 2017 par l’implantation du conservatoire fruitier ouvert de la Voie Verte de Lavelanet à Bram. 600 arbres fruitiers sont déjà en place et font l’objet de nombreux et réguliers chantiers de plantation l’hiver, de suivi et entretien au printemps, d’arrosage l’été impliquant bénévoles et enfants. Atout Fruit développe un nouveau projet vers l’accompagnement à la conception de vergers collectifs et de haies fruitières. La voie verte est aussi le support d’autres activités comme des stages techniques (greffe, taille), des sorties, des cueillettes (suivies de transformation). Avant de passer le relais à Claude Fressonnet, trésorière pour Atout Fruit, Monique Abellanet Le Minez souhaitait vouloir prendre un peu de recul.

Après l'approbation de l'ensemble des rapports, un nouveau conseil d'administration se mettait en place, lequel élisait le bureau suivant pour atout fruit : président Sébastien Leclair, secrétaire Christine Marianne-Ballé, trésorière Claude Fressonnet,

Tour à tour, Claude Fressonnet et Monique Abellanet Le Minez ont présenté les bilans pour Atout Fruit

Chacun était ensuite invité à échanger quant aux perspectives 2024, l'occasion pour Claire Richardin de rappeler l'organisation de la Fête des plants (Dimanche 5 mai 2024). Et le besoin de personnes susceptibles de prêter main-forte afin d'aider à l’organisation. Au cours du goûter offert, il aura été possible de se positionner sur des postes bien précis, avec des tâches bien différentes.

Envie de participer comme bénévole ou besoin d’un renseignement sur la démarche portée par Atout Fruit ? Appelez le 07 77 77 95 02. Besoin d’une animation ? Appelez le 06 26 94 17 67.

Au nom de Traverse119, Michel Alegre, bénévole actif et compagnon de randonnée, a remercié Hervé Macé pour son investissement permanent de nombreuses années durant    

Samedi 16 mars à 17 h à Rivel (salle des fêtes), l'Upek invite à une conférence animée par Sophie Jacques Serano, sur le thème « Le renouveau de la bodega, cornemuse du Languedoc, de l'oralité au patrimoine ».

Sophie Jacques Serano est musicienne, passeuse de sons avec Nicolas son mari, facteur d’instruments. Née en Belgique, elle fut géologue dans une vie antérieure. Son installation en Quercorb au début des années 1980 lui permet de réaliser son rêve de devenir musicienne professionnelle. Elle rencontre enfin la bodega, cornemuse de la Montagne Noire, en tombe amoureuse et l’apprivoise. Cet instrument lui apprend ce qu’est une culture, elle en apprend la langue : l’occitan.

Elle crée une école associative en milieu rural et passe un diplôme d'état afin de pérenniser la transmission de son instrument au Conservatoire de Carcassonne. En 2010 elle publiera un double DVD « Bodega, buf de vida ! » (réalisateur Stéphane Valentin) primé par l’Académie Charles Cros. Elle participe à de nombreuses manifestations culturelles notamment au concert de Stéphane Eicher à la cité de Carcassonne.

 Sophie et les musiciens de « l'Escòla de bodega » de la Montagne Noire franchissent le Pont-du-Blau

Photo archives, Fête du Tougnol 2013

La bodega (outre en occitan) est la cornemuse de la Montagne Noire, les Tarnais l’appellent la craba, car elle est faite d’une peau de chèvre entière et trône parmi les cornemuses les plus volumineuses. Elle était l’instrument du monde rural et était jouée pendant les veillées, bals, noces et autres messes de Noël. Elle a connu une période de gloire au début du XXe siècle.

La bodega a une histoire parallèle à celle de la langue occitane : longtemps méprisée (elle est instrument de pauvre), elle a failli disparaître. On réalise maintenant que la force de sa sonorité a une résonance universelle qui peut toucher tout un chacun. Instrument de tradition orale, sa transmission était donc primordiale et elle est maintenant devenue instrument patrimonial, emblématique de la région Occitanie.

Comme l'indique l'Upek, « Ce sujet peut paraître très local ou très spécialisé mais c’est l’occasion de se demander comment hériter d’une culture populaire, pour construire le présent sans retourner au passé. Quel est l’intérêt de la revalorisation d’un tel instrument, qu’est-ce que le patrimoine ? ».

L'entrée est gratuite pour les adhérents, la participation libre pour les non adhérents.