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C'était hier - Page 435

  • C’était hier : En présence de Michel Plasson, quatuor à cordes, orgue et trompettes

    Eté 1978, le journal La Dépêche publie l’article ci-dessous, écrit sous la plume du journaliste Michel Naudy. A l’heure où les occasions de vibrer continuent à être rares, ce petit retour dans le temps pourra réveiller quelques souvenirs, sauvegardés dans un coin de mémoire, depuis quatre décennies. C’était un dimanche, le 9 juillet.

    « Le Kerkorb verdoyant aura été le cadre d’une fort sympathique manifestation musicale, dimanche après-midi, en l’église Saint-Pierre de Chalabre (qui, à elle seule mérite une visite) : un concert de musique variée était donné en l’honneur de Michel Plasson. Etaient donc réunis les quatre musiciens composant le quatuor du Capitole, tous professeurs : Jean Drouet (premier violon), Mercedes Plasson (deuxième violon), Lucien Morué (alto) et Guy Rogue (violoncelle) ; les deux trompettistes chalabrois Christophe Roncalli et Jean-Jacques Conte et, à l’orgue, Jacques Brugoux, organiste à Rocamadour.

    michel plasson

    Jean-Jacques Conte, Jacques Brugoux et Christophe Roncalli, au pied du grand orgue de Saint-Pierre

    S’il fallait citer parmi les œuvres d’Henry Purcell (1568-1695) celles qui ont la plus grande faveur du public, c’est bien « Trumpet Tune » et « Trumpet Voluntary » qui l’emporteraient. L’organiste de l’abbaye de Westminster a d’ailleurs, en partie établi sa renommée sur ces fameux airs de trompette. Ces deux œuvres permettent d’emblée de découvrir la personnalité des deux jeunes interprètes locaux, qui dialoguent agréablement avec l’orgue. Tour à tour, les sonorités de l’instrument passent du « piano » au « forte » jusqu’à la brillante reprise finale.

    M.Brugoux propose un interlude, dans un style assez sévère, alliant avec aisance, différents plans sonores d’un instrument, faut-il le dire ? qui nécessite une restauration ; mais c’est un autre problème… L’orgue de l’église de Chalabre dispose d’une trentaine de jeux et sonne bien. On se souvient encore du récital d’André Pagenel donné l’an passé. L’instrument a des possibilités qui, par suite de son état, ne peuvent être totalement exploitées. C’est dire ici le mérite de l’exécutant !

    michel plasson

    Placé dans le chœur de l’église, le quatuor du Capitole interprète, en première partition précisément, le « Quatuor n° 21 » de Mozart, l’un des derniers de l’enfant de Salzbourg, joué dans l’intégralité de ses quatre mouvements, imprégnés d’une grande profondeur musicale, surtout dans le final, où la ligne mélodique rappelle parfois le côté théâtral de « Dom Juan ». Ce concert instrumental se terminera avec l’unique quatuor de Ravel, qui fut écrit à Ciboure, sa ville natale. D’une riche écriture, il traduit une inspiration née de l’écoute de l’Océan. La partition, avec ses thèmes repris sans cesse par les violons, prend parfois la physionomie d’une œuvre orchestrale.

    L’assistance, particulièrement fournie, au premier rang de laquelle nous reconnaissions Michel Plasson, a délivré à tous les musiciens de cette rencontre musicale libre, des applaudissements nourris. Ce genre d’expérience musicale très enrichissante est à renouveler en Kerkorb ».

    michel plasson

    Christophe Roncalli et Christian Canat

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    Christophe Roncalli, André Malacan, Gérard Roncalli, Jacques Brugoux, Christian Canat, Jean-Jacques Conte

    « Il était 11 h 30 quand « Les Mariniers du Chalabrais » saluèrent d’un air guilleret l’arrivée sur la place du chef d’orchestre de la cité des Violettes ». Ces quelques lignes extraites d’un article signé J-P.C dans La Dépêche, rendaient compte de la première partie de cette journée, en l’honneur du « talentueux directeur de l’orchestre du Capitole ».

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    Répétition générale pour les Mariniers du Chalabrais 

    En fin de matinée de ce même 9 juillet 1978, Jean Tisseyre, conseiller général, René Boyer, maire de Chalabre, accompagné de son conseil municipal, recevaient chaleureusement Michel Plasson, M. Rivière, administrateur au Capitole et les musiciens du quatuor de Toulouse.

    A la faveur de cette réception en mairie, Michel Plasson devenait Citoyen d’honneur de la ville, avant que la nombreuse assemblée ne prenne la direction du parc des Cèdres pour un repas partagé sous les ombrages.

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    Une petite Géraldine offre un bouquet de fleurs à Mercedes Plasson, avant la lecture d'un conte

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    René Boyer maire de Chalabre salue un invité de marque

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    Michel Plasson signe le Livre d'or de la Ville

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    Michel Plasson et son amie Malou Saddier se dirigent vers les Cèdres

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    Malou Saddier, instigatrice de ce grand rendez-vous, aux côtés de ses amis Michel et Mercedes Plasson

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    Ambiance légère dans le parc des Cèdres

  • Du catch au Bourdil

    Dans les années 1960, Hildevert Serrat a acheté les propriétés de Roquefère et du Bourdil à Joséphine Lasserre (cf Tome XI de Il était une fois Chalabre). Entre autres projets, ce néo Chalabrois souhaite créer un endroit de détente à vocation touristique. Ainsi vont voir le jour deux plans d’eau, toujours existants, qui allaient accueillir certains jours d’été, un ring grandeur nature, sur lequel venaient en découdre les grands noms du catch de l’époque. Comme en témoigne l’affiche ci-dessous, avec notamment un combat en nocturne qui devait opposer Lady Caroline (la Catcheuse Ecrivain) à Pepita Ortega (la Tigresse Espagnole), pour l’attribution de la Coupe Chalabre-Plaisance.

    le bourdil

  • Un 8 mai avec l'Avenir du Kercorb

    Dans la perspective d'une commémoration du 8 mai 1945 qui sera célébrée sans cérémonie et en l'absence des solistes de Batucada, il revient le souvenir des défilés assurés par l'Avenir du Kercorb, avec majorettes, tambour-major, tambours, clairons et harmonie. Cet ensemble avait été fondé en 1961 à l'initiative de René Berland, François Huillet, Gérard Roncalli et Augustin Sibra (cf Tome VI Il était une fois Chalabre, sous la plume de Sophie Jacques Serano). L'essentiel des photos mises en ligne ci-dessous datent de 1963, Louis Taillefer était alors président, après avoir succédé à René Benoit.

    avenir du kercorb

    Roulements de tambour devant le café Tournois

    avenir du kercorb

    Les musiciens sur le cours d'Aguesseau vont négocier le virage vers le Pont-Neuf, entre l'auto P 60 de M. Auriol,... et les parfums des pâtisseries de Georges Fabre

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    A droite, le tambour-major Daniel Gaubert

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    Sur le Pont-Neuf, au 1er plan, Antoine Canal, devant Jean Paquier (à gauche), Henri Sabatier et Jean Bigou

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    avenir du kercorb

    Henri Sabatier dirige les dernières sonneries devant la mairie

    Au deuxième plan, le président Louis Taillefer

    1er rang André Chaumond, Jean-Pierre Brzesc, René Delpech, Michel Castelnaud, Marc Bedin, Jean-Jacques Conte, Richard Conte (masqué)

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    L'Avenir du Kercorb réuni sous le porche de l'église Saint-Pierre

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    L'Avenir du Kercorb en 1967 sur le perron du château

    avenir du kercorb

    Derrière les majorettes (ici Mlle Estève), Jacques Castella et Francis Garcia emmènent les tambours

    Et derrière eux, un as des percussions en devenir

  • Le Grand prix cycliste de la Ville

    Col du Boyer Course.JPG

    Les derniers mètres du col du Boyer

    Photo Maurice Mazon, non datée

    Lors des Fêtes de l’Ascension, les amateurs de cyclisme ne manquaient pas de cocher la case du samedi, date réservée pour le Grand prix cycliste de la Ville. L’organisation en était assurée par l’AMVCE (Auto Moto Vélo Club d’Espéraza), et il y avait foule tout au long d’un circuit incluant l’ascension répétée du col de Boyer.

    Comme le mentionne l'article ci-dessous, publié le dimanche 30 mai 1965 dans l'Indépendant, le champion Antoine Belloc de Montastruc avait remporté l'épreuve.

    Dimanche 30 mai 1965 bis.jpg

    Ascension Course col du Boyer.jpg

    Les coureurs dans le col del Teil, et non dans le col du Boyer, comme indiqué par erreur.

    Pour preuve, et en arrière plan, le remarquable pic de Mède qui surplombe Bélesta

    (merci à Pibul pour ces corrections bienvenues)    

    Photo Maurice Mazon, non datée

    1954 Course Ascension Chalabre-Boyer-Puivert.jpg

    Depuis Campeille, les coureurs opèrent la descente sur Puivert.

    Le leader négocie un virage piégé.

    Photo Maurice Mazon, 1954