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C'était hier - Page 432

  • En route vers le Pas

    cars mot

    L'ouverture de l'accès au Pas-de-la-case annoncée pour le lundi 1er juin prochain, offre l'occasion d'un petit retour en arrière, quand les Cars Mot emmenaient les jeunes Chalabrois vers les sommets. Ils observent ici une pause dans le Port d'Envalira.

    cars mot

    Tous ne peuvent être cités, mais sont reconnaissables sur la photo, Tony Mot et Maurice Mazon (à gauche), José Garcia, Jean Ferrier, Laurent Trujillo, Joseph Faure, Jean Montoro, Robert Berland, Jean Triat, Roger Laffont, Daniel Valença, Yves Saddier, Louis Icre, Gérard Martinez, Claude Huillet, Henri Lopez, Christian Conte,...

  • C'était hier : Pierre-Louis Fabre, victime des nazis, a désormais sa rue

    L’article publié aujourd’hui, avait paru le lundi 23 mai 2005, dans le journal l’Indépendant. Il rendait compte d’une cérémonie à la mémoire d’un jeune Chalabrois, tombé sous les balles de l’occupant, le 27 juillet 1944. Deux mois auparavant, Auguste Cathala, dont le souvenir sera célébré en septembre à Montjardin, avait également été assassiné par les hordes nazies.

    pierre-louis fabre,arac,rhin et danube chalabreUne plaque commémorative rappelle la tragique journée du 27 juillet 1944 (Photo archives, 8 mai 2005).

    La capitulation des armées du IIIe Reich, commémorée le dimanche 8 mai dernier, a connu un émouvant prolongement avec l’inauguration de l’allée Pierre-Louis Fabre, en mémoire d’un jeune Chalabrois victime des balles allemandes. Une initiative à mettre à l’actif de l’Association Républicaine des Anciens Combattants (Arac), représentée par MM. Louis Calvet et Pierre Puech, et financée par la section Rhin-et-Danube de Chalabre. L’occasion pour Maurice Rouzaud de retracer dans le détail et avec émotion cette tragique journée.

    En ce jeudi 27 juillet 1944, un important détachement de l’armée d’occupation allemande investit de grand matin, la petite ville de Chalabre. Prévenus très tôt, beaucoup d’hommes jeunes ou plus âgés, tentèrent de fuir afin d’échapper à une rafle ou à d’autres mesures de représailles.

    Installés en divers points stratégiques autour de Chalabre, les ennemis ouvrirent le feu au fusil mitrailleur, sur les hommes qu’ils apercevaient dans les champs. Plusieurs otages furent arrêtés et emmenés à Foix pour y être interrogés. Ils devaient être relâchés quelques jours plus tard. Mais à Chalabre, l’un des hommes fut mortellement atteint sur les flancs de la colline de Terre-Blanche. Il avait tenté de s’échapper depuis sa maison située à la sortie de la ville, rue du Capitaine-Danjou. Il avait franchi le Blau pour monter vers la colline. Il s’appelait Pierre-Louis Fabre, au village on l’appelait Pierrot Fabre.

    pierre-louis fabre,arac,rhin et danube chalabreSon père était décédé deux ans auparavant. Sa mère n’avait plus que lui. Il avait seize ans. Pour ses camarades plus chétifs, c’était un grand. C’était un bon copain, un musicien plein de vie, un peu bagarreur comme les enfants l’étaient tous à cet âge. « Il était notre ami. A 14 ans, 15 ans, 16 ans, on sort de l’enfance, on est adolescent. A cet âge-là, on ne pense pas à la mort, et c’est bien normal : on a toute la vie devant soi, on aime la vie. Cette vie, Pierrot l’a brutalement perdue en ce 27 juillet 1944, victime de la soldatesque fasciste hitlérienne. Je n’oublierai jamais ce triste cortège qui passa à un mètre de moi sur le pont du Blau en fin d’après-midi : quatre hommes de Chalabre, ramenant le corps de Pierrot à sa pauvre maman » rappelait Maurice Rouzaud.

    Il concluait en remerciant vivement les membres de l’association Rhin et Danube, l’Arac, les élus, d’avoir eu la délicatesse de placer cette plaque, qui rappellera à tous les Chalabrois et surtout aux jeunes, le souvenir de Pierre-Louis Fabre, « notre ami, enfant de Chalabre, enfant mort à 16 ans ».

    pierre-louis fabre

    Pierrot Cantié, Pierrot Fabre, Emile Pousse, en mai 1944 sur le pont du Blau.

  • C’était hier : Les Crinières du Kercorb préparent la foire animalière

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 22 mai 2000.

    crinières du kercorbYves et Damien Deckmyn, et leur équipe, s’emploient à la réussite de cette journée (photos archives mai 2000).

    Pour la deuxième année consécutive, la Métairie de la Ville servira de cadre à une grande foire animalière organisée le samedi 3 juin prochain sous l’égide des Crinières du Kercorb. Cette belle initiative à mettre à l’actif de l’association présidée par Serge Escande, devrait permettre aux Chalabrois de se replonger dans une atmosphère digne des comices agricoles d’antan.

    Dès 8 heures, débutera au pied de la demeure des de Mauléon, une matinée de vente et d’échange durant laquelle seront présentés chevaux, poneys, poulains, ânes, mulets, une exposition de tracteurs anciens est également envisagée. Placée dans le cadre des grandes fêtes de l’Ascension, cette manifestation offrira à la Métairie de la Ville, l’occasion de retrouver sa vocation première, d’un temps peu lointain quand résonnaient encore les bruits familiers de la ferme dirigée par Fernand Courdil.

    Buvette et grillades sont prévues sur le site, pour tous renseignements utiles, contacter MM. Yves Deckmyn ou Serge Escande.

    crinières du kercorb

    Des petits pensionnaires choyés

    (photo archives mai 2000)

  • C’était hier : Les Foulées du Kercorb au départ du cross de Ginoles

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 20 mai 2000.

    foulées du kercorb,foulées des trois quillesLes Chalabrois ont signé une belle course d’équipe (photo archives mai 2000).

    Les coureurs de fond chalabrois pressentaient avant même de rejoindre la ligne de départ que cette 10e édition du cross de Ginoles allait mettre leur endurance à rude épreuve.

    Belle intuition car au vu des dénivelés proposés sur les 10 km 650 du parcours, le rendez-vous organisé dimanche 14 mai dernier par les Foulées des 3 Quilles n’a pas volé son label course de montagne. Libérés à 10 h sonnantes par M. le maire de Ginoles, 54 concurrents partis à l’abordage du Chalet de Carach vont brillamment fêter le 10e anniversaire de l’épreuve. Une heure auparavant, la troupe des marcheurs partie en éclaireur avait emprunté le même itinéraire, l’occasion pour l’ami Jean Plauzolles de se préparer aux balades en montagne prévues pour l’été 2000.

    La course sera finalement enlevée par un trio d’Ariégeois, spécialistes de la discipline que l’on peut régulièrement croiser sur les pentes du Montcalm ou du Mont Fourcat. Non loin derrière Philippe Antiga, vainqueur à la moyenne horaire de 16.26, le quatuor chalabrois franchit en bonne position la banderole d’arrivée, puisque Thierry Noy prend la 17e place en 49’28’’, suivi par Serge Murillo 19e en 51’15’’, Jean Martinez 28e en 53’51’’ et Christian Moralès 31e en 54’03’’.

    A l’heure des récompenses, Serge Murillo classé deuxième en catégorie Vétéran 2 se verra remettre une superbe coupe par Eugène Moréno, président des Foulées des 3 Quilles. Temps idéal, organisation sans faille, toutes nos félicitations au trio Calvi-Pech-Moréno et un grand bravo à nos fondeurs, avec une mention particulière pour « Puce » , invité dans quelques jours à souffler cinquante bougies.

    foulées du kercorb,foulées des trois quilles

    Une nouvelle coupe pour le vétéran de l'équipe

    (photo archives mai 2000)