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C'était hier - Page 429

  • C’était hier : Le FCC ne répond plus

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 3 juin 2000.

    fc chalabre footballDernière sortie pour le FCC et ses derniers partisans (photos archives Mai 2000).

    Les footballeurs chalabrois étaient dernièrement réunis au centre socio-culturel des Cèdres, afin de tirer le bilan d’une saison qui prend officiellement fin dimanche 4 juin. La présidente Mme Anne Lacko ouvrait la séance par des remerciements adressés à une assemblée réduite aux derniers partisans du FCC, et privée de la présence de Roger et Janine Dumay excusés.

    A l’image des rencontres disputées au cours de l’exercice 1999-2000, cette assemblée générale aura été hélas sans surprise, puisque le bureau a rapidement présenté sa démission, une décision qui ne faisait plus l’ombre d’un doute depuis plusieurs mois déjà. Après avoir remercié pour leur présence MM Jacques Montagné et Roger Rosich, maire et adjoint, une présidente désabusée a dressé le constat d’échec ayant amené le team fanion du Kercorb aux portes de la relégation. Démission de plusieurs titulaires depuis deux intersaisons, fuite des responsabilités de la part de certains joueurs, l’équipe ne pouvait logiquement relever le défi de maintenir son rang au sein de l’élite départementale.

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    Après un dernier maintien préservé à l’arraché l’été dernier, il ne pouvait en être autrement et le grand mérite du staff chalabrois et du coach Antoine Salas, aura été d’honorer le contrat jusqu’au bout d’une année de pénitence. L’unique motif de satisfaction et non le moindre, aura été le parcours sans problème des pensionnaires de l’école de football du FCC. Le travail d’un encadrement dévoué et disponible était salué, pour le plus grand bonheur des petits manchots, puis Anne Lacko donnait la parole aux responsables des formations. Si les débutants, poussins et benjamins conservent leur encadrement, il n’en va pas de même pour les plus grands, puisque Raymond Dumay, Jean-Philippe Discala et Christian Moralès, chargés des Moins de 15 et Moins de 13 ans ont présenté leur démission. Les chiffres avaient à leur tour la parole et Philippe Lara, en sa qualité de trésorier, commentait les mouvements d’un budget en balance positive.

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    Ainsi prenait fin une assemblée générale très ordinaire, à ceci près que le bureau démissionnaire dans sa totalité n’a pas encore réussi à passer le témoin. Ce qui signifie, si la situation devait en rester là, que ni les seniors (mais où sont-ils ?) ni les enfants (et c’est le plus triste), ne pourraient s’adonner à la pratique du football en septembre prochain. A moins d’un très hypothétique miracle, la mise en sommeil du Football-Club Chalabre semble inéluctable, triste première depuis 1952 et la création du club par M. Léon Dumay.

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    Au lendemain de cette assemblée générale, les protégés de José Planas opposés en match amical aux Moins de 13 ans de Pamiers, avaient clôturé leur saison sur la marque de 5 à 5. Buts chalabrois inscrits par Zachary Croison (2), Hugo Defernez, Aloïs Croison et Nicolas de Cat. Pour être complet, il faut ajouter que sous les couleurs  appaméennes (rouge et blanc), évoluaient Fabrice Rosich, Gaël Planas et Anthony Rosich.  

  • C’était hier : Les cyclos ont encerclé le Pog de Montségur

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 30 mai 2005.

    cyclo-vtt club du chalabraisJean Quério et ses troupes ont peaufiné leur tactique sur le Pont du Blau (photo archives, mai 2005).

    Le défi avait été lancé en janvier et le pari a bien sûr été réussi, ce qui en soit est une belle performance, mais une question se pose : comment les cyclos chalabrois peuvent-ils encore faire jouer l’effet de surprise en programmant une fois l’an et peu ou prou à la même date, une expédition vers la forteresse cathare culminant au-dessus du petit village de Montségur ?

    Une seule certitude, 2005 n’a pas dérogé à la règle et le peloton du président Jean Quério prenait samedi le chemin des gorges du Plantaurel, en ayant au préalable fait un point de la situation au-dessus des eaux noires et profondes du Blau. Profitant de l’absence momentanée de Robert, le seul Ariégeois de l’équipe, un changement de tactique était décidé, l’attaque du Pog se ferait cette année depuis le versant nord, le plus difficile. L’entrée dans Lavelanet s’était voulue discrète et la mise jambe prévue au pied du château de Roquefixade ne décevait personne, avant une descente à flanc de colline vers le point stratégique de Celles la bien nommée. Le col de la Lauze et ses interminables lacets mettait le groupe à rude épreuve, mais il était trop tard pour faire machine arrière.

    A l’entrée de Montferrier et malgré la demande pressante de certains, le président Quério ne délivrait aucune permission, les visites au musée du textile, ce serait pour une prochaine fois. Car le Pog de Montségur était là, imperturbable et majestueux, les flancs enveloppés dans « ces écharpes de brume qui sont peut-être les âmes des martyrs poursuivant leur ascension mystérieuse vers l’infini et la pureté » (Jean Tisseyre).

    Les aspirations poétiques du peloton allaient s’évanouir dans les premières pentes du col, tandis que les renforts arrivés depuis la vallée du Touyre se joignaient en silence à une coalition soudée et généreuse dans l’effort. Car là-haut, et le président avait été catégorique, une table de pique-nique était promise, dans les bruyères voisines « del Camp dels Cremats » où la troupe devait monter le siège. Un siège que les CCC allaient lever plus rapidement que prévu, préférant reporter l’assaut du Pog pour mieux jeter leur dévolu sur la terrasse du café de la Paix.

  • Images d'hier

    C'était au milieu du siècle dernier, le communal tel que nos anciens ne le connaîtraient plus, vivait ses derniers jours. Sous les effets d'une pelleteuse appartenant à la société Fiorio de Limoux, et sur décision validée le 4 janvier 1950 par le conseil municipal, Maurice Samitier étant maire. Le futur groupe scolaire allait bientôt sortir de terre, avant d'accueillir en 1956, ses premières écolières et ses premiers écoliers. Bien plus tard, l'école des Filles et l'école des Garçons deviendraient l'école Louis-Pergaud et le collège Antoine-Pons.  

    Sous l'objectif du photographe Maurice Mazon, la lame d'un engin de chantier enfouissait lentement mais à jamais, les souvenirs de Chalabroises et de Chalabrois autrefois réunis en ces lieux, à l'occasion de la foire animalière ou pour les grandes fêtes locales (photo ci-dessous).

    maurice mazon,collège antoine-pons

      

     

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  • Sur les bancs de la communale

    Au mois de juin 2000, d'heureuses retrouvailles étaient promises à des enfants de Chalabre qui avaient eu ou allaient avoir 50 ans en l'An 2000. Réunis autour d'Andrée Tardieu et Edouard Garcia à l'occasion d'un dimanche de Pentecôte pluvieux, ils avaient célébré l'événement, sous le préau, dans la salle de classe, en mairie, et enfin chez Esmée. En compagnie des solistes de l'OPVC, rarement éloignés des endroits où il faut être (photos archives juin 2000).

    classe 1950

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