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C'était hier - Page 426

  • C'était hier : Le Chalabrais se dote d’une coopérative de stockage de blé

    C’était un peu avant que l’enseigne Gamm Vert ou encore les Greniers du Razès n’apposent leur nom sur le fronton de la « coopé », quand les Chalabrois avaient assisté à l’édification d’un imposant bâtiment de pierre sur la plaine du Pont-Neuf.

    La guerre de 1939-1945 venait de prendre fin, et la coopérative de stockage de blé du Chalabrais sortait de terre. Au mois d’août 1945, un cahier de souscription des parts porte mention d’un « capital souscrit et versé au 31 août, dont 1040 parts de capital initial, à 250 francs chaque part ». Sur lequel sont également inscrits les noms de 30 souscripteurs, pour un total de 1428 parts, où l’on retrouve entre autre, Jean Amiel (Chalabre, 20 parts), Antoine Bennes (Puivert, 26), Marcellin Dumons (Camplimoux par Sonnac, 20), Emile Fau (Les Bayllards par Montbel, 40), Brice Pons (Chalabre, 20), Pierre Maubec (Sainte-Colombe, 40), Camille Amat (Canterate par Montbel, 10), André Loutre (Chalabre, 40), Elie Abat (Le Bousquet par Sonnac, 200), Fernand Fau (Les Bayllards par Montbel, 160), Jean Horte (Rivel, 40), Fernand Gaubert (Sonnac, 120), Benjamin Nègre (Puivert, 200), Camille Bernadou (Le Bourdiquié par Montjardin, 16), Jean Cathala (Puivert, 80), Eugène Camredon (Nébias par Quillan, 20), Marcel Bosc (Le Courtisaire par Montjardin, 20),… 

    Photos Maurice Mazon

    coopérative de stockage de blé du chalabrais

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    coopérative de stockage de blé du chalabrais

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  • C'était hier : La vigne de Ildevert Boussioux a été vendangée à Sonnac-sur-l'Hers

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mercredi 6 octobre 2010.

    2010 Vendange Sonnac.JPGUne cueillette en famille, autour de René et Louis Boussioux (Photo archives, Septembre 2010).

    Depuis plusieurs jours déjà, l’activité bat son plein au coeur des plantations de pommiers qui s’étendent tout au long des méandres de la rivière Hers. Durement éprouvés le 4 mai dernier par une chute de neige soudaine, les Vergers de la Galante enregistrent en ce début d’automne leur pic d’activité, pour une récolte un rien moins importante qu’à l’habitude mais pour un fruit qui présente au final une bonne qualité gustative.

    Discret et pourtant bien présent à quelques arpents de terre de là, il est un petit carré de vigne qui fait son possible afin que la pomme ne lui vole pas la vedette. Objectif atteint avec l’indéfectible soutien de René Boussioux et de son frère Louis, duo de viticulteurs amateurs qui portent toute l’année durant, une attention particulière aux ceps plantés sur un bon tiers d’hectare. Aujourd’hui retraités, ils ont trouvé là un passe-temps capiteux, dénué de toute intention lucrative, juste pour le plaisir de perpétuer la tradition. Ce clos familial planté en 1947 par Ildevert Boussioux, père de René et Louis, a évolué avec le temps, avant d’être rénové grâce à un cépage bordelais bien connu sous le nom de « merlot ». Réhabilitée avec la manière de 1995 à 2001, la vigne donne à présent un cru de 13 degrés et la récolte enregistrée le mercredi 29 septembre dernier aura été d’une rare qualité, une des meilleures récoltées à ce jour.

    En cette journée de la Saint-Michel, la « colle » familiale accompagnée de la fidèle Callie, s’est retrouvée afin de garnir un tombereau qui a pris la direction de la cave coopérative de Routier où sera menée à bien l’étape de la vinification. Les vendangeurs de Sonnac-sur-l’Hers ont rangé la hotte, rendez-vous cet hiver, à l’heure de la taille des sarments.

  • Un train passe sur le pont

    maurice mazon

    Photo Maurice Mazon

    Depuis la berge de l’Hers, Maurice Mazon photographie le franchissement du pont métallique par un train de marchandises. Une scène décrite dans le Tome V de Il était une fois Chalabre, sous la plume de Maurice Rouzaud et Viviane Papaïs :

    « La construction de la ligne changea la vie de nos concitoyens. Les voyageurs avaient à leur disposition 6 trains par jour, 3 dans chaque sens, auxquels s’ajoutait un train de marchandises. Chaque convoi avait trois ou quatre voitures tirées par une « bufatièra », comme dirait l’ami Robert Roncalli, une lourde et noire locomotive à vapeur dont les sifflets et le halètement prévenaient de l’arrivée prochaine du train. A Chalabre, sept fois par jour, on percevait nettement en ville le sourd grondement du convoi lorsqu’il franchissait l’Hers sur le pont métallique ».