Face au pont du Blau, l'Etoile du Midi, magasin d'alimentation...
... remplacé par la marque aux chevrons et les pompes à essence du garage de Roger Vidal.
Les hauts parleurs sont encore en fonction.
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Face au pont du Blau, l'Etoile du Midi, magasin d'alimentation...
... remplacé par la marque aux chevrons et les pompes à essence du garage de Roger Vidal.
Les hauts parleurs sont encore en fonction.
L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 6 juillet 2005.
L’équipe du président a échoué en demi-finale (photos archives, juillet 2005).
Le stade Lolo-Mazon accueillait samedi 2 juillet, la première édition du Challenge Bruno-Danjou, tournoi de jeu au flag auquel étaient invités à participer les rugbymen libérés de leurs obligations en championnat de Midi-Pyrénées et Languedoc.
Ces rencontres inscrites dans le cadre du festival des rues, étaient placées sous le signe du souvenir, en mémoire du regretté Bruno Danjou, disparu le 3 janvier 1999. Le coup d’envoi était donné simultanément par Sébastien et Benoît, ses neveux, sous un chaud soleil qui n’a pas affaibli les ardeurs des compétiteurs en lice. Les premiers duels voyaient l’équipe du président Thomas Cuaresma s’inscrire en grande favorite pour la finale, tandis que Limoux et Blagnac réglaient peu à peu leurs marques.
Une pause était sifflée à l’heure où Benoît Baby entamait aux antipodes du Kercorb, un duel face aux Australiens, intermède bienvenu pendant lequel chacun aura eu le loisir de piquer une tête dans l’en-but, là même où les organisateurs avaient eu la bonne idée d’installer une « pataugette ». Après une courte défaite du XV de France, le référé Jérôme Bernard, finaliste malheureux avec Ramonville le 8 mai dernier, invitait les joueurs à retrouver le périmètre de jeu. L’affiche de la finale se dessinait au fil de rencontres à l’intensité rare, et les quinzistes limouxins emmenés par le tandem Crochard-Serano enlevaient in extremis cette première édition, face à la Drink Team drivée par Olivier Carbonneau et son brillant trio de rugbywomen.
La maestria du Président n'a pas suffit à déstabiliser l'adversaire
Le VII du Président restait au pied du podium, tandis que la finale du repêchage était enlevée par le XV de Blagnac face à la surprenante formation des « Astéquits ». Equipe familiale aux couleurs du Doubs et animée par la lignée des Mamet, dont l’objectif à peine secret était de décrocher la cuillère de bois.
Lors de la cérémonie de remise des trophées sous la halle aux blés, en présence de Anne, Noëlle, Benoît et Sébastien, une ovation était réservée au Limoux XV, invité à remettre sa couronne en jeu, en juillet 2006.
Une nouvelle série de portraits signés Maurice Mazon est proposée aujourd’hui, accompagnée par une liste de noms se rapportant à certains visages, reconnus après la publication des séries précédentes. Encore merci aux lecteurs qui ont contribué, et qui contribuent à retrouver les noms de ces personnes qui ont animé la vie en Kercorb lors du siècle passé.
TROMBINOSCOPE 268 portraits de MAZON_S4.pdf
fichier Photos et Noms connus, à télécharger.
Merci pour toutes vos "retrouvailles" continuez..
L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 7 juillet 2000. Il rendait compte d’un événement qui s’était déroulé le mardi 4 juillet Cours Docteur Joseph-Raynaud, sur les marches de l’hôtel de France.
L’inauguration a eu lieu en présence de nombreuses personnalités (Photo archives, juillet 2000. De gauche à droite, Marcel Martinez, Jean-Paul Dupré, Marcel Rainaud, Isabelle Chésa, Laurence Lefèvre, Roger Rosich, Jacques Montagné).
La seule évocation de l’hôtel de France réveille dans la mémoire des Chalabrois, les souvenirs d’un lieu public au passé prestigieux. Situé sur le Cours National, cet hôtel appartenait à la famille Tournier-Courrent qui entreprit les premiers travaux en 1787. Acheté à Guillaume Bouichou, un important devis daté du 16 janvier 1787 mentionne rue du Barry-Neuf, les travaux exécutés par le maçon Durou de Chalabre, pour Michel Tournier (1741-1822). Ces travaux ont été terminés en 1788, pour le prix de 750 livres.
L’auberge appartiendra ensuite à son fils, Jean-Baptiste Tournier, puis à son épouse Justine devenue veuve, puis à leur fille Rosa Tournier épouse de Jean-Charles Courrent, directeur d’école. De leurs deux fils, l’aîné Joseph-Paul deviendra docteur en médecine, Joseph chef-cuisinier reprendra la direction de l’hôtel.
Au mois de mai 1908, l’hôtel sera complètement détruit après un incendie causé par la foudre tombée sur les écuries remplies de foin. Parfaitement assuré depuis 1857 auprès de la compagnie française du Phénix (!), l’hôtel de France sera reconstruit de façon plus moderne et confortable dans la forme qu’il présentait encore au tout début de l’année.
Après Joseph Courrent, ce sont MM. Barthélémy Guilhem, Théron, et Raymond Fort, qui par leur génie culinaire, assureront la renommée de l’établissement. Jusqu’au milieu des années 1990, lorsque le « France » éteindra ses fourneaux, au grand désespoir des gastronomes. En ce début d’été 2000, les portes de l’hôtel de France se sont à nouveau ouvertes au public, lequel a pu découvrir un établissement entièrement réhabilité, au terme de six mois de travaux engagés par la Communauté de communes, propriétaires des lieux depuis 1999.
Inauguré en présence de Laurence Lefèvre, sous-préfète de Limoux, Isabelle Chésa vice-présidente du conseil régional, Marcel Rainaud président du conseil général, Jean-Paul Dupré député de l’Aude, Marcel Martinez pour le Comité départemental du Tourisme, Jacques Montagné maire de Chalabre, et les élus du canton de Chalabre, l’hôtel de France rassemble toutes les qualités nécessaires au développement de l’accueil touristique. En terme d’hébergement, quinze chambres seront à la disposition des visiteurs, tandis que la restauration sera assurée par Didier Limouzy (photo ci-dessous), brillant chef de cuisine officiant précédemment à la Casa Sansa, l’un des plus prestigieux établissement de la capitale du Roussillon.
Arrivés de fraîche date en pays de Kercorb, Didier et Marielle Limouzy ne « débarquent » pas en terres inconnues, puisque Marielle est la petite fille d’Isaure Gabanou, figure emblématique de Chalabre et de la rue d’Emplumet. En leur souhaitant la bienvenue et toute la réussite qu’ils méritent, Jacques Montagné a tenu à souligner combien ce projet de rénovation lui tenait à cœur, projet qui s’inscrit dans une politique de développement des territoires ruraux.
Le cœur de l’hôtel de France s’est enfin remis à battre, une bien belle nouvelle pour toutes celles et tous ceux qui sont assurés de rencontrer un accueil chaleureux auprès de Marielle et Didier Limouzy, auxquels nous présentons nos voeux de bienvenue en Kercorb.