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C'était hier - Page 445

  • C'était hier : Une Ronde givrée pour huit fondus

    L’article qui suit avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 8 février 2010. 

    Les coureurs ont participé avec brio à la 28e Ronde givrée organisée par le club des coureurs de fond de Castres.

    ronde givrée 2010,foulées du kercorbLes deux équipes aux couleurs du Kercorb ont rivalisé dans les chaos du Sidobre (photos archives, février 2010).

    Les fondeurs du pays chalabrais avaient rendez-vous tout dernièrement au parc des expositions de Castres afin de participer à la 28e Ronde givrée, course en équipe organisée par le club des Coureurs de fond de Castres et son président Michel Moiroud.

    Au programme, 62,2 km à parcourir en quatre étapes, chaque équipe disposant de quatre relayeurs pour relever le challenge. A pied d'oeuvre sur les rives de l'Agout ornées d'une belle gelée blanche, deux équipes aux couleurs du pays chalabrais percevaient leurs dossards avant un départ prévu à 9h et réunissant 238 équipes. Premières à s'élancer sur l'avenue du Sidobre, Adeline Cros pour les « Amazones du Kercorb » et Christine Newbury pour les « Coursiers du Kercorb » couvriront 14,2 km en 1h 12' et 1h 15'. Une course dans la course était lancée, prologue d'un sympathique chassé-croisé qui sera animé de bout en bout par deux quatuors parfaitement mixtes et au mieux de leur forme.

    Un passage de témoin plus tard, Ann Pickering et David Compston partaient pour 14,4 km, réglés en 1h 12' et 1h 03'. Le troisième relais était assuré par Jules Caroumbaye et Christian Moralès, invités à parcourir 17,4 km. Après 1h 15' et 1h 21' d'efforts, le témoin était passé à Joëlle Conan et Patrick Rault, pour une ultime portion de 16,2 km. Cette étape nature très technique permettra aux deux derniers relayeurs de boucler l'épreuve en 1h 24' 28'' et 1h 24' 10''.

    Avec en prime, une entrée main dans la main dans l'entonnoir d'arrivée du parc des expositions où les attendaient leurs partenaires pour un parcours commun de 700 mètres, point final d'une belle course poursuite avec le chrono.

    ronde givrée 2010,foulées du kercorb

    Le quatuor des Amazones (Joëlle, Ann, Adeline et Jules) sur le podium de la 28e Ronde givrée.

     Créditées d'un temps de 5h 04' 39'', les « Amazones du Kercorb » prennent la 103e place au général et décrochent une deuxième place sur le podium dans la catégorie MX3, à deux petites minutes des vainqueurs. Quelques secondes derrière Adeline, Ann, Joëlle et Jules, les « Coursiers du Kercorb » s'adjugent la 104e place avec un temps de 5h 05' 04''. L'heure était venue de remiser épingles et dossards, et de s'en remettre aux préparateurs, pleinement satisfaits de la prestation de leurs protégés.

    ronde givrée 2010,foulées du kercorb

    L'arrivée des Coursiers du Kercorb (Christine Newbury, Christian Moralès, David Compston et Patrick Rault ) dans le parc des expositions de Castres  

  • C'était hier : Les petits rugbymen fêtent les Rois au club-house

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mercredi 2 février 2000.

    usckbp rugbyDes fèves et des couronnes pour les jeunes pousses de l'US Kercorb (photo archives janvier 2000). De gauche à droite, Lionel, Julie et Hervé Jaumandreu, Evelyne Garros, Sophie Franot, Jérôme Fransioli, Sylvain Routelous, Pascal Ilhat, Francis Routelous, Anthony Carbonneau, Nicolas Not, Anthony Rodrigues, Olivier Parrenin.

    Tout dernièrement au club-house, se tenait une sympathique réunion de famille à laquelle étaient conviés les petits sportifs de l’école de rugby du Kercorb. Aux côtés de leurs éducateurs et des inconditionnelles mamans supportrices, se trouvaient pour accueillir tout ce petit monde, le président Francis Routelous accompagné des membres du bureau dirigeant au premier rang desquels Mmes Evelyne Garros et Pilar Not. Après les diverses interventions mettant en valeur le bénéfique travail effectué sur le terrain par Pascal Ilhat, Francis Gracia et Francis Routelous, les enfants jusqu’alors très attentifs ont fondu sur des galettes tout aussi fondantes. Excellentes gourmandises accompagnées de jus de fruit et d’un vin pétillant que les mini-quinzistes ont préféré confier à leurs aînés, la fête se poursuivant dans une belle ambiance.

    La nouvelle année ne pouvait mieux débuter pour des petits rugbymen débordant de vitalité et qui disputaient hier un nouveau tournoi interdépartemental à Tarascon, face à leurs homologues de la Vallée de l’Arize et Mirepoix. Cette motivation devrait persister d’autant que le programme à venir est prometteur : samedi 12 février, accueil à Chalabre de la troisième manche du championnat 2000, avant la traditionnelle édition du Challenge Lolo-Mazon, XVe du nom, et qui se déroulera le samedi 15 avril prochain. Les mordus de la balle ovale sont priés de noter les rendez-vous.      

     

  • C’était hier : Le grand chantier de l’hôtel de France a commencé

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 1er février 2000.

    hôtel de francePropriété de la Communauté de Communes, l’hôtel devrait bientôt rouvrir (Photos archives, janvier 2000).

    Pour toutes générations de Chalabrois confondues, la seule évocation de l’hôtel de France restitue en mémoire les riches heures d’un lieu public au passé prestigieux. Situé sur le Cours National, cet hôtel appartenait à la famille Tournier-Courrent depuis près de 150 ans, les archives familiales en fournissent la preuve.

    hôtel de france

    Acheté à M. Guillaume Bouichou, un important devis daté du 16 janvier 1787 mentionne rue du Barry-Neuf, les travaux exécutés par le maçon Durou de Chalabre, pour M. Michel Tournier (1741-1822). Ces travaux ont été terminés en 1788, pour le prix de 750 livres.

    L’auberge appartiendra ensuite à son fils, Jean-Baptiste Tournier, puis à son épouse Justine devenue veuve, puis à leur fille Rosa Tournier épouse de Jean-Charles Courrent, directeur d’école. De leurs deux fils, l’aîné Joseph-Paul deviendra docteur en médecine, Joseph chef-cuisinier reprendra la direction de l’hôtel.

    hôtel de france

    Au mois de mai 1908, l’hôtel sera complètement détruit après un incendie causé par la foudre tombée sur les écuries remplies de foin. Parfaitement assuré depuis 1857 auprès de la compagnie française du Phénix, l’hôtel de France sera reconstruit de façon plus moderne et confortable dans sa forme actuelle.

    Maire de Chalabre de 1905 à 1919, M. Henri Rascol prononça un chaleureux discours lors de la journée inaugurale du « Modern Hôtel de France », saluant les qualités du « directeur de cet hôtel dont nous avons pu apprécier le bon goût et le savoir-faire, toutes ces qualités qui lui ont valu le titre honorifique de Vatel chalabrois ». Acheté par M. Barthélémy Guilhem, puis vendu à M.Théron, de Limoux, plusieurs chefs se succédèrent qui par leur génie culinaire permirent à l’hôtel de France de conserver sa renommée, le dernier en date étant le très regretté Raymond Fort.  

    L’hôtel est aujourd’hui devenu propriété de la communauté de communes qui a décidé d’entreprendre les travaux nécessaires à sa mise aux normes européennes. Le coût d’achat plus travaux s’élève à 4 100 000 F, et l’opération sera financée comme suit : conseil général 500 000 F, conseil régional 80 000 F, Etat (FNADT) 1 400 000 F, Etat (DDR) 700 000 F, Europe 300 000 F, emprunt 1 120 000 F. Les annuités d’emprunt seront couvertes par la gérance et quinze chambres pourront accueillir les futurs clients dans un futur très proche, puisque le France devrait ouvrir ses portes en mai 2000.

    hôtel de france

    Années 1960, une Sainte-Barbe à l'hôtel de France

    De gauche à droite, René Boyer, Augustin Maugard, Jean Cabanier, Rachel Delpech, Alban Fauré

    hôtel de france

    L'hôtel de France avant l'incendie de 1908

  • C'était hier : Villefort : Les chasseurs ont remisé leurs fusils

    L'article mis en ligne, avait été publié dans l'Indépendant, édition du jeudi 19 janvier 1995.

    villefort audeDans l'attente de l'ouverture ...

    villefort aude... les fines gâchettes ont fêté la fermeture (Photos archives, Janvier 1995).

    Pour vivre heureux, vivons cachés, c'est assurément ce que devaient penser sangliers, chevreuils et autres congénères sur le qui-vive depuis septembre dernier, et soulagés de voir les chasseurs organiser enfin leur traditionnel banquet de fin de saison. Samedi dernier, les fines gâchettes de l'Entente Montjardin-Villefort ont officiellement clôturé une longue période de chasse, dont le bilan est jugé plutôt positif, 44 sangliers ayant fait la culbute au cours de la phase automne-hiver 94.

    Villefort offrait le cadre pour cette fête à laquelle ont participé bien malgré eux, une paire de sangliers et deux chevreuils. Ces derniers auront tout de même eu la satisfaction d'être accommodés de la meilleure façon qui soit, civet et rôtis auront ainsi régalé plus d'une centaine de convives, réunis dans une ambiance chaleureuse, propre à faire oublier les longues heures d'attente au poste et sous les intempéries.

    Gibier, chiens et chasseurs vont à présent observer une longue trêve, que nous leur souhaitons de mettre à profit, en attendant l'automne.

    villefort aude

    villefort aude