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C'était hier - Page 449

  • Décembre 1974, Hutchinson lâche les Chalabrois et le Kercorb

    usine canat

    C’était il y a exactement 45 ans, Chalabre l’industrielle s’apprêtait à perdre l’un de ses derniers atouts, prélude à un inexorable déclin. Au milieu du siècle dernier pourtant, « le rayonnement des chaussures Canat s'étendait sur tout le territoire de l'Union française et des pays voisins » (Marie-Louise Saddier, Tome VI « Il était une fois Chalabre »). Avec un potentiel industriel de pointe, une production et un savoir-faire d'un haut niveau de qualité, les Ets Antoine Canat avaient incontestablement favorisé l'essor industriel du pays chalabrais (voir l'historique détaillé de la société dans ce même Tome VI, rédigé sous la plume de Robert Roncalli).

    Mais le 19 décembre 1974, MM. René Boyer maire de Chalabre et Jean Tisseyre conseiller général du canton, se trouvent à Paris pour y rencontrer M. Varocco, chef de mission auprès du ministre de l'industrie (Michel d’Ornano), accompagnés du député de l’Aude Robert Capdeville et du préfet de l’Aude Charles Gosselin. La délégation doit alerter les pouvoirs publics sur la situation des ouvriers de la chaussure à Chalabre. La suite hélas, n’aura échappée à aucun des Chalabroises et des Chalabrois. Le texte qui suit retrace très brièvement les événements qui ont précédé la fin de la longue et florissante histoire entre les Chalabrois et la Famille Canat.

    usine canat

    Après un premier dégraissage des effectifs en 1972, un pallier sera franchi avec l'arrivée d'un nouveau paramètre, le personnel est invité à appréhender la notion de rendement. En 1973, le groupe Mapa-Hutchinson devenu propriétaire de l'usine Canat après avoir fusionné avec la CFP (Compagnie Française des Pétroles, future société Total), informe le comité d'entreprise qu'il envisage de liquider l'usine de Chalabre. Les raisons motivant cette décision restent floues, mais l’élément de langage « délocalisation » semble déjà promis à un bel avenir. 335 emplois sont en jeu à Chalabre, mais le monde est vaste et la CFP prospecte depuis 1967 en Asie du sud-est.

    Au cours de l'année 1974, l'ombre du couperet va obscurcir le ciel chalabrois et le sursis accordé au site audois vit ses derniers mois. Le 12 décembre, une première manifestation pour l'emploi est organisée à Limoux. Le 16 décembre, René Boyer maire et Jean Tisseyre conseiller général, demandent audience à M. le sous-préfet de Limoux pour lui faire part des inquiétudes au sujet des licenciements à l'usine Canat-Hutchinson. Le 19 décembre ils sont à Paris, mais le 7 janvier 1975, les premières décisions de licenciement sont annoncées. Le 9 janvier l'usine est occupée, le 11 un comité de défense est créé, tout cela sera vain.

    Le 1er juillet 1975, la page Hutchinson est tournée, une nouvelle raison sociale naît au pied du Calvaire et le pays chalabrais va se familiariser avec l'entité Canat S.A. En 1979 cette dernière devient la meilleure exportatrice du Languedoc-Roussillon. En juillet 1983, la Sté Canat S.A passe en SCP (société civile professionnelle) et le 2 janvier 1985, Christian Canat cède les rênes à son fils Jean-Pierre. En mars 1986, l'industriel Bernard Durand, fils d'Albert, le marchand de cycles de la Rue Terre-Blanche, chef d'entreprise à Saint-Palais (64), prend le relais en conservant quarante employés. Le 21 janvier 1988, un incendie nocturne d'origine indéterminée signe l'arrêt définitif de la production de chaussures à Chalabre.

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  • C’était hier : Les jeunes handballeurs au Palais des sports de Toulouse

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 18 décembre 1999.

    collège antoine-ponsLes jeunes de l’association sportive du collège ont investi le Palais des sports (photos archives, décembre 1999).

    L’association sportive du collège Antoine-Pons organisait vendredi dernier, une sortie au Palais des sports de Toulouse, afin d’assister à une rencontre de handball comptant pour le championnat de France de 1ère division. Les Spacer’s toulousains opposés aux Parisiens de l’U.S. Créteil ont offert un superbe spectacle à nos handballeurs locaux, littéralement emballés par le jeu des partenaires de Lartigue et Plantin. Score final 27 à 21 pour les protégés du duo Alain Raynal-Claude Onesta, qui se sont livrés en fin de rencontre à une très appréciée séance de dédicaces.

    collège antoine-pons

    Au coup de sirène annonçant la fin de la rencontre, les jeunes Chalabrois ont bondi sur le parquet du Palais des sports en quête d’autographes, finissant ainsi la soirée aux côtés de Gonzalez, Marcos, Prisacaru ou Feshchenko, internationaux cubains, roumain et biélorusse. Grâce à l’initiative de leurs professeurs d’EPS Monique et Patrick Rault, les pensionnaires de l’association sportive chalabroise, sont une nouvelle fois revenus enchantés de leur voyage sur les bords de la Garonne. Ce qui vient confirmer, si besoin était, que le handball reste une discipline solidement ancrée dans la tradition sportive du collège Antoine-Pons.

    collège antoine-pons

    Sarah, Manuela, Muriel et Delphine, inconditionnelles des Spacer's

    collège antoine-pons

    Aux côtés de nos collégiens, Sébastien Lartigue...

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    ... et François Woum Woum

  • C'était hier : Les Crinières du Kercorb rentrent au paddock

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 5 décembre 1999.

    1999 Crinières du Kercorb novembre.jpgIls remettront bientôt le pied à l’étrier (Photo archives, Novembre 1999).

    Le dernier vendredi de novembre a vu les cavalières et les cavaliers chalabrois mettre pied à terre afin de tirer un premier bilan de la saison 1999. Réunies en assemblée générale à la mairie, cours Sully, les Crinières du Kercorb ont dans un premier temps entériné la démission de Francis Fouet, président en exercice absent excusé. Il revenait alors à Yves Deckmyn de prendre la parole pour remercier les membres du dernier né des clubs chalabrois, visiblement préoccupés par l’avenir de leur association. Une association qui aura connu en 1999 de nombreux temps forts avec notamment l’organisation de la foire animalière de l’Ascension, des grandes fêtes du lac au mois d’août, et bien sûr des randonnées sur les sentiers du pays chalabrais. Certes, ces activités ont trouvé un écho plus que favorable auprès des Chalabrois et des vacanciers mais si les Crinières sont toujours disposées à s’impliquer dans la vie festive locale, elles craignent de devenir à court terme un comité des fêtes qui ne dit pas son nom.

    La nouvelle équipe qui sera prochainement constituée, aura donc pour mission de redonner un nouveau souffle à une association dont la vocation essentielle reste la pratique des activités à cheval. Bien évidemment et comme elles l’ont toujours fait au cours de ces derniers mois, les Crinières s’associeront à toutes manifestations organisées sur le Kercorb. Les personnes souhaitant s’investir ou intéressées par la randonnée à cheval seront les bienvenues au sein du club dont le siège se trouve chez M. et Mme Serge Escande, rue d’Emplumet.

    N.B. : Au mois de février 2000, un nouveau bureau était élu, composé comme suit : président Serge Escande, vice-président Patrick Barra, secrétaire Yves Deckmyn, trésorier Patrice Azam.  

  • C'était hier : Les cyclos ont des projets plein les mollets

    cyclo-vtt-club du chalabraisBouquets et coupes ont récompensé les cyclos les plus assidus (photo archives, novembre 1999).

    La photo mise en ligne ci-dessus accompagnait un article publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 8 décembre 1999. Dans lequel il apparaissait que les sociétaires du club des Trois C (Cyclo Club du Chalabrais), affichaient une forme et une sérénité contrastant avec l’appréhension ambiante qui pouvait régner à l‘approche de l’An 2000. Ce rendez-vous annuel avait vu le président Francis Amouroux passer la main, au terme de deux années de présidence. La séance de travail s’était prolongée dans la meilleure des ambiances au restaurant la Bergerie, où François Lopez, président d’honneur installé à la table des personnalités, avait démontré qu’il n’était pas venu pour faire tapisserie. Egal à lui-même, il avait fait étalage de son riche répertoire tout au long d’une soirée clôturée en chansons.

    Le lendemain et au petit jour, nos cyclos étaient au rendez-vous carcassonnais du Dôme, où ils avaient pédalé par solidarité en compagnie de 600 cyclos venus de tous horizons, témoigner leur soutien aux sinistrés des inondations des basses plaines de l’Aude.

    Au terme d’une fin de semaine chargée, les CCC avaient obtenu l’autorisation de suspendre leur vélo au clou, mais n’avaient pas pour autant été dispensés de chercher un nouveau président.

    N.B. : Au final, Le président Francis Amouroux signera pour une année supplémentaire à la tête du bureau des C.C.C.