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C'était hier - Page 622

  • Les jeunes sportifs du C.E.G

    Année scolaire 1965-1966, l'équipe mixte de cross-country du C.E.G, futur collège Antoine-Pons, se retrouve sur l'allée Pierre Fabre. Au second plan, la cheminée de l'usine Canat semble vaciller sur sa base. Chaussures "Palladium" aux pieds, le must pour l'époque, les collégiens s'apprêtent à effectuer une nouvelle séance d'entraînement. Séance supervisée par leurs professeurs, Maryse Leroy, Marc Jean-Pierre et Jean Tarbouriech. Comme l'atteste le diplôme ci-dessous, ces collégiens seront champions de l'Aude par équipe, en février 1966.

    collège antoine-pons,ceg

    De gauche à droite. Accroupies : Marie-Hélène Parrenin, Inès Rodriguez, Eliane Saurat, Catherine Martinez. Debout : Alain Saurel, Hervé Nègre, Francis Roméro, René Delpech, Daniel Delpech, Claude Laffont, Serge Nègre, Christian Moralès.  

    collège antoine-pons,ceg

    Les handballeurs de la section sportive du collège Antoine-Pons profitent de quelques jours de vacances, avant la grande rentrée prévue le lundi 5 septembre prochain. Quant à leurs prédécesseurs, qui posent ci-dessous devant les filets du gymnase, ils sont les représentants des classes 1954 et 1955. collège antoine-pons,ceg 

    De gauche à droite. Debout : Hervé Nègre, Francis Rivals (†), Michel Tomasella, Claude Laffont, Jean Melliès, Arnaud Gomiéro. Accroupis : René Delpech, Philippe Danjou, Daniel Tournois, Jean-Claude Granger, Gilbert Huillet.

  • Il était une fois le "Pitcharra Club"

    pitcharra clubAu printemps 1977, Badaluc l'Ecossais s'invite sur les cours. La  toute nouvelle confrérie du "Pitcharra Club" est là pour le saluer. De gauche à droite. Debout : Robert Baro, Elizabeth Villena, Geneviève Sampietro, Henri Rouby, Serge Gallardo, François Lorca, Jean Lorca, Annie Plauzolles. Accroupis : Christian Amouroux, Pierre Llopis, Patrice Rodriguez, Lison Larroque, Jean-Paul Subreville, Christian Moralès, Patrick Pizon, Visitation Lorca, Richard Conte. Sur le tracteur : Jean-Jacques Conte, Jean-Jacques Plauzolles, Jojo Gracia, Vincent Amouroux, Suzette Ferrier. Photographe officiel : Jean Plauzolles.   

    pitcharra clubCette confrérie aujourd'hui bien rangée au rayon des souvenirs, vit le jour à l'initiative de Christian Amouroux, décédé en juillet 2000 (photo ci-contre). Ariégeois exilé en Kercorb de par ses obligations professionnelles et secrétaire de mairie Cours Sully, il nourrissait pour la montagne une passion qu'il avait su transmettre à ses nombreux amis chalabrois.

    pitcharra club

    C'est ainsi que naquit un beau jour de 1977, le "Pitcharra Club", orthographe déposée et association très officielle, dont le siège s'établissait au café Tournois. Chacun était le bienvenu, il suffisait de prêter serment sous la bannière de la confrérie (photo ci-contre).

    pitcharra clubD'une randonnée sur les pics environnants conclue par une nuit au refuge, à une soirée festive au siège, avec la complicité de Simone et François, personne n'oubliait d'honorer en chanson "la mosca en bicicleta", ou les "petits champignons" du bois mouillé. L'occasion faisant le larron, c'est tout à fait par hasard, à la faveur d'une fête du tabac, à Plavilla, que la joyeuse troupe aura la révélation de prédispositions insoupçonnées (photo ci-dessous).

    pitcharra clubDe gauche à droite : Richard Conte, Pierre Llopis, François Lorca, Jean-Marc Almecija, Serge Gallardo, Jean-Paul Subreville, Patrick Pizon.

    Cette première prestation exécutée ès-qualités de Majorettes du Kercorb, quoique très réussie, n'en appela pas d'autres. Au grand désespoir d'un porte-étendard pourtant prêt à relever le défi (photo ci-dessous). Egalement très en vogue, les descentes sur l'Hers à bord d'embarcations de fortune (voir la note du 20 avril 2011 "Oceano Nox"), et les paris un peu fous et souvent tenus.

    pitcharra clubLa bonne humeur constante qui régnait au sein de la confrérie n'empêchera pas le "Pitcharra Club" de traverser quelques zones de turbulences. Les uns prétendaient être capables de monter au St Barth et d'en descendre, sur des patins à roulettes (les documents écrits et signés sont disponibles). D'autres, par exemple, soutenaient mordicus que le pic Saint Barthélémy est plus haut que le Soularac, et vice-versa. Le temps qui a passé n'a pas apporté de réponse, mais les montagnes de Tabe sont toujours là, aussi imposantes et attirantes. Quant à l'esprit "Pitcharra Club", il n'a peut-être pas complètement disparu avec son initiateur. Il suffit pour s'en convaincre d'être présent certains soirs sur les hauteurs du Cazal.

  • Visages d'hier

    Visages entrevus derrière le comptoir du café de la Paix, tel qu'il était voilà plus d'un demi-siècle. Les habitués du "café Ferrand" s'y retrouvaient avec un plaisir renouvelé, accueillis par Marie Ferrand et sa petite famille. La photo de l'équipe chalabroise, championne de France en 1951, face à l'ASM Toulon XIII, trônait en bonne place.

     

    café de la paix,fêtes du cazalDe gauche à droite, François Sanchez, Marie Ferrand, Monique, Maryse, Fernande et Lucien Papaïs. Debout sur un tabouret, la petite Viviane Papaïs. 

     

    Plusieurs années avant que les Badalucs n'établissent leur bulletin de naissance, une joyeuse équipe célébrait déjà Ste Marie-Madeleine. A la faveur d'un succulent méchoui, les membres du bureau de l'USC XV se retrouvaient chaque année sur la commune du Cazal. 

    café de la paix,fêtes du cazalEn 1970, la belle équipe était composée de René Huillet, Pierrot Olivé, chef-cuisinier, François Sanchez, Guy Garros, Jean-Claude Cazettes, Raymond Fort, Antoine Escande, Pierre Sancho.

     

                               Un grand merci à Francine Sanchez Gayet, pour ces photos.

  • 29 juillet 1963, la ferme de St Antoine est la proie des flammes

     

    Famille Garros ter.JPGDebout de gauche à droite : Robert Garros, Ginette Courdil, Yvonne et Raymonde Garros. Accroupis : Georges Garros et Joséphine Marty. Les chiens, debout: Toutou, demi-frère de Pif, assis : Sultan.

    En ce dernier lundi de juillet 1963, jour de Ste Marthe, les champs du pays chalabrais ont été moissonnés et les hangars des fermes alentour ont reconstitué leur stock de paille. Sur la route de Léran, la famille de Georges Garros, décédé le 5 avril précédent, poursuit l’exploitation de la ferme de St Antoine, propriété des Comtes de Mauléon.

    Il est un peu moins de 16 h quand Yvonne Garros, la mère de famille, et sa fille Raymonde, boivent le café en compagnie de leur voisin Jo Albert, « Tonton Jo », venu rendre une visite. Assis dans la cuisine, ils voient la lumière du jour décliner tandis que les grondements du tonnerre s’amplifient, l’orage va bientôt éclater. Par réflexe, Yvonne a pris soin de couper le compteur pendant que les gros nuages noirs commencent à laisser échapper un déluge de pluie. Les collines de la vallée de l’Hers renvoient l’écho de roulements de plus en plus menaçants, et puis un grand fracas laisse comprendre que la foudre n’est pas tombée bien loin.

    St A ntoine.JPG

    Depuis la colline du Calvaire où il réside, Roger Giroud qui observe le spectacle naturel offert par l’orage, a vu l’éclair frapper la ferme des Garros. Il alerte aussitôt les pompiers, tandis que dans le même temps, Robert le fils de la maison, parti aider des fermiers amis, est de retour vers le domicile familial. Arrivé à hauteur de la ferme de St Martin, il réalise à son tour la catastrophe qui vient de s’abattre sur l’exploitation familiale.

    Malgré une intervention rapide, les soldats du feu auront beaucoup de mal à circonscrire un sinistre qui va anéantir au final, l’ensemble du corps de ferme, habitations comprises. Les pertes matérielles seront immenses, mais tout ne sera pas perdu puisque le cheptel sans exception parviendra à échapper aux flammes. Une poule et le cochon sur lequel elle était en train de couver, seront les derniers animaux de la ferme à être placés en lieu sûr.

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    De nombreux Chalabrois convergeront vers la ferme de St Antoine dévastée, tandis que les pompiers s’efforceront de sauver ce qui peut l’être, sous la surveillance du gendarme Raoul Prédal, représentant de la maréchaussée locale. En dépit des garanties apportées par les propriétaires des lieux, la famille Garros n’aura d’autre alternative que de se reloger juste de l’autre côté de la cour de ferme, dans un bâtiment vétuste où elle parviendra à renouer avec le quotidien, au-delà du désastre vécu.

     

    Il ne reste aujourd’hui de la ferme de St Antoine que quelques murs recouverts de végétation, et une superbe voûte en pierre, vestige d’un temps révolu. Témoin de la riche activité agricole de l’époque, la ferme de St Antoine hébergea à l’automne 1944, une compagnie de « guerrilleros » espagnols issus de l’ancienne XXVI° Division. Après avoir oeuvré au sein des maquis de l'Ariège et de l'Aude, ces hommes cantonnés en Kercorb préparaient une intervention en Espagne franquiste, via le Val d’Aran, dans le cadre de l’opération « Reconquista de España ». Mais ceci est une autre histoire. 

     

    Un album-photo La ferme de St Antoine a été mis en ligne (photos Maurice Mazon).

     

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