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C'était hier - Page 625

  • C'était hier

    L'école de football à Limoux.

    Année 1962, Le "Père Cazas" emmène ses protégés à Limoux, pour une rencontre face à des Blanquetiers qu'ils battront par 3 buts à 0. 

    pont du blauAdultes de gauche à droite : Georges Fabre, Jean Montoro, Yves Cazas. Accroupis : Claude Alabert, José Planas, François Baylac dit "Pipette". Debout : Jean Lorca, Jean-Pierre Sanchez, Michel Alegre, Christian Sicre. 

    Rendez-vous sur le Pont du Blau.

    C'était un jour de tous les jours, quand nos aînés se retrouvaient sur le pont du Blau, juste pour voir si tout allait bien.

    pont du blau

    Au premier plan, François Lorca, Michel Vidiella, René Icre. Au second plan, Jean-Joseph Roméro, Toussaint Gracia, Georges Subreville. A droite, Louis Sospedra.

    Grève aux Ets Canat.

    C'était en 1968 et la manufacture de chaussures Canat vivait au rythme d'un mouvement national que les "plus de 45 ans" n'ont pas oublié. L'occupation des locaux rimait avec occupation du temps libre, dont le ministère n'existait pas encore.

    pont du blauDans le réfectoire de l'usine et de gauche à droite, Maria Rodriguez, Andrée Mazon, Mariano Gimenez, Yvette Abat, Gertrude Llopis, Joaquina Jorda, Carmen Moralès.   

  • C’était le 10 mai 1981

    fc chalabre football,division honneur régionaleLe siège Café Tournois fêtait ses champions (photos archives Daniel Tournois, 10 Mai 1981).

    Tandis qu’une effervescence tout électorale envahissait le cours Sully, le Football Club Chalabrois était, ce jour là, à Narbonne pour une dernière rencontre à l’extérieur, face à son homologue de la MJC. Un match capital pour le team fanion du Kercorb, leader du championnat à deux journées de la fin, après une victoire mouvementée obtenue sur la plaine de Mayrevielle face à l’Olympique Carcassonnais. Impeccable sur sa ligne, Jean-Claude Bazzo repoussera toutes les tentatives narbonnaises, le XI du président Roger Dumay ne marquera pas mais ne cèdera rien, et lorsque l’homme en noir met un terme à cette rencontre, les partenaires du capitaine Jacques Perallon laissent éclater leur joie. Ce résultat nul (0-0) obtenu en terres septimaniennes, leur assurait le titre de champion de l’Aude de Promotion Honneur, un titre tout neuf puisque le FCC fut en ce 10 mai 1981, la première équipe à inscrire son nom sur les tablettes de la PH.

    fc chalabre football,division honneur régionaleLe retour au siège du café de la Liberté donna lieu à une superbe fête, les « p’tits gars » du président Roger Dumay étaient sacrés champions et obtenaient l’insigne honneur d’évoluer en division honneur régionale (DHR). Accueilli comme il se doit par Simone et François Tournois, maîtres des lieux, le FCC avait fêté un événement que joueurs et dirigeants espéraient bien offrir un jour au pays de Kercorb. Un superbe souvenir, plus que jamais présent dans la mémoire de toutes celles et tous ceux qui le 18 avril 2001 avaient accompagné Roger Dumay vers sa dernière demeure.

    1980-1981 fut une saison inoubliable au cours de laquelle les seniors du FCC avaient évolué avec un effectif de 19 éléments, auxquels nous adressons un salut amical et sportif, en prélude à de très probables retrouvailles :

    Jean-Claude Bazzo, Didier Cambon, Serge Clavel, Alain Crovetti, Gérard Crovetti, Jean-Philippe Discala, Guy Dumay, Raymond Dumay, Jacques Garcia, Philippe Gérard, André Julien (†), Michel Maugard, Thierry Parrenin, Jacques Perallon (cap.), José Planas, Guy Sanchez, Christian Sanchez, Christian Zabouraeff, Christian Moralès.  

    fc chalabre football,division honneur régionaleCela fera trente ans demain, juste comme si c'était hier (photo archives 17 Mai 1981, dernière rencontre à domicile, face à l'US Axat).

  • C'était hier : les cyclos en balade

    cyclo-vtt club du chalabraisLe départ vers Mazères est imminent, pour les cyclos du président François Lopez (photo archives mai 1984).

    De gauche à droite, Robert Gleizes, Fernand Pousse, Mariano Gimenez, Robert Pesqué, Christian Franot, Gilbert Navarro, César Martinez, Raymond Bousquié, Manou Saurel, Roger Caux (trésorier), Hervé Franot, Jean Navarro, Luc Diaz, François Lopez (président), Jean Marquier, Christian Moralès, Robert Guilhemat (secrétaire). Cette photo qui date de mai 1984 avait été prise juste avant que le peloton des cyclotouristes du pays chalabrais ne prennent le départ de sa sortie mensuelle. Comme toujours, seul le président connaissait l'endroit exact où devait être partagé le casse-croûte de midi. Précédant l'intendance d'une ou deux heures d'avance, nos fringants cyclistes s'élançaient depuis le siège Café de la Paix, alors tenu par l'ami José Sanchez.

    L'article qui suit porte sur une autre sortie, plus récente. Il avait paru dans L’Indépendant du samedi 3 avril 1993. Le club cyclotouriste du Chalabrais était alors présidé par Roger Théron, François Lopez son fondateur en était le président d’honneur.

    C’était dimanche dernier, il était 6 h au cadran solaire, et les « Cyclos du Chalabrais » avaient la ferme intention de remettre les pendules à l’heure. Pourtant une belle gelée blanche viendra très vite tempérer leurs ardeurs et ce n’est qu’après un court, mais très apprécié passage dans la tiédeur de l’isoloir, qu’ils vont s’élancer vers la vallée de la Vixiège.

    La décontraction régnant au départ n’est que feinte, en réalité, ce vent de force 8 que l’on annonçait sur les contreforts ariégeois en préoccupait plus d’un. Denis, en tête à la hauteur du Ménéchal, se demandait déjà s’il n’aurait pas mieux fait de se sacrifier afin de garder l’urne. Mais au sortir de Sonnac-sur-l’Hers, le peloton aura tôt fait de comprendre que ses craintes étaient sans fondement : c’est une brise légère et rafraîchissante qui emmènera nos « accros » du pédalier jusqu’à Monthaut dans l’Ariège où la super intendante Aline les avait précédés.

    A cet instant privilégié de la sortie, difficile de passer sous silence la qualité toujours renouvelée du « buffet campagnard » proposé aux troupes chères à Roger (merci Lucette, les cyclos de votre président de mari en profitent pour vous souhaiter un prompt rétablissement).

    Le retour vers le Kercorb via Mazères et sa fête du chien, ne sera qu’une simple formalité. En dépit d’une erreur de parcours et d’une chute bénigne, l’effectif de départ rejoindra au complet le siège café de la Paix. Prochaine sortie le 18 avril, à cette occasion, les « cyclos » devraient arborer un tout nouveau look. A suivre.   

  • Oceano nox

    picharra clubDe gauche à droite : sur la terre ferme, Patrice Rodriguez, à bord de « l’Insubmersible », Jean-Jacques Conte, Raymond Dumay, Jean-Louis Perrier, Yves Jalabert dit "Milou" et Jean-Marc Almecija.

    « Oh ! combien de marins, combien de capitaines, Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines, Dans ce morne horizon se sont évanouis ? ...». Chacun devait avoir ce poème de Victor Hugo en tête, en ce lundi de Pâques de 1981, à l’heure de monter à bord d’embarcations que d’ingénieux concepteurs avaient oublié de faire homologuer. N’écoutant que leur courage, qui pourtant leur en disait peu, les membres du « Picharra Club », fondé par Christian Amouroux, monteront finalement à bord comme un seul homme. Amarrés depuis la veille dans la rade du pont du Blau, les deux bateaux baptisés au pied levé "Le Picharra" et "l'Insubmersible", devaient emmener nos intrépides navigateurs, jusqu’au point de rendez-vous fixé pour déguster l’omelette pascale, soit le plus loin possible.  

    picharra clubA bord du « Picharra », Daniel Tournois, François Lorca et Christian Amouroux.

    Les affaires de nos mariniers commenceront à se compliquer lorsque les embarcations sorties des eaux territoriales du Blau aborderont les flots tumultueux de la redoutable rivière Hers, gonflée par la fonte des neiges d’un pic St Barthélémy visité trois mois auparavant. La technique de la godille ne suffira pas à garder le cap, et malgré le support de la musique principale des équipages de la flotte, les esquifs de nos apprentis marins vont sérieusement tanguer. Avant de tutoyer les graviers amassés à l'embouchure du Chalabreil, affolant truites et barbeaux déjà malmenés par une ouverture que René Berland avait qualifiée de réussie. Cette situation dantesque, certainement à l’origine de l’expression désormais bien connue, « Les gars, on est sur les graviers », n’altèrera pas la volonté de nos huit matelots. Suivie depuis la berge par une nuée de compagnons ayant pris soin de ne pas mettre tous les œufs dans le même panier, la flottille devra se résoudre à jeter l’ancre sous les pommiers de Camplimoux, terme d’une odyssée frisant l'inconscience. Après avoir réussi un accostage des plus acrobatiques, le retour sur la terre ferme sera célébré autour d'une grillade assurée par André et Victor, agapes conclues par la traditionnelle omelette flambée, en famille et entre amis.  

    C'était il y a trente ans et ce petit retour en arrière, chargé de souvenirs, offre l'occasion de souhaiter à toutes et tous, d'excellentes fêtes pascales.