Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

C'était hier - Page 620

  • Dernière escapade en roue libre pour les cyclos

    L'article ci-dessous est à classer dans la rubrique "C'était hier " et avait paru dans le journal l'Indépendant, le lundi 5 novembre 2001. Les cracks du pédalier en avaient terminé avec une nouvelle saison sportive. L'occasion de rappeler aux Cyclos du président Jean Quério, qu'ils sont invités à participer à l'assemblée générale annuelle 2011, prévue le samedi 12 novembre prochain à 18h, salle du conseil municipal de la mairie.

    Cyclos Oct. 2001 blog.JPGLes cyclos du Kercorb sont tombés sur un « redol » de ceps (photo archives Octobre 2001).

    Les membres du Cyclo VTT club du Chalabrais participaient dimanche 28 octobre à l’ultime sortie prévue au calendrier, empruntant à cette occasion, les routes voisines du Pays d’Olmes. Un final marqué par un temps estival, pour 67 km parcourus avec la facilité qui caractérise le « cyclo » en fin de saison.

    Après un rapide passage au pied du Castellas, coup de périscope aux abords des Quatre Chemins, cap sur le Sautel et Rapy, Tanière et Raissac. Et en deux coups de cuillère à pot, le peloton va prendre d’assaut un point stratégique qui domine la vallée du Touyre, et ouvre la voie vers la route du drap. C’est là que les mordus du pédalier vont s’accorder une pause, au pied de l’antique abreuvoir local. Infiltrés dans le groupe, quelques nostalgiques du bon vieux temps en profiteront pour mettre sournoisement le doigt là où ça fait mal. Faisant très justement remarquer la méchante entorse faite à la tradition, qui veut que les CCC bouclent l’année au coeur des Corbières et en compagnie du président d’honneur, François Lopez. Mais alors, que faisaient donc les troupes du président Yves Bérenguer, au pays de la laine et du chardon ? En quête d’une réponse, nos cyclotouristes vont tomber nez à nez avec une des rares vignes poussant sur la terre courage, noyée au beau milieu des plantations de maïs. Un heureux hasard qui aura pour effet de calmer les tonnes de mauvaise conscience faisant rage sous les casques, nos douze « cyclos » retournant le coeur plus léger vers le Kercorb et le siège café de la Paix où ils ont pris congé de leur petite reine.     

  • Chalabre d'hier

    Chassaing's House.jpgCette vue de l'église Saint-Pierre sous les nuages, offre un premier plan figurant le chantier d'un garage en construction (en bas à gauche), au pied de la maison de Paul Ehreinstein, plus connu auprès des Chalabrois sous le nom de "M. Paul". Le projet de création d'un poulailler n'était même pas au fond d'un carton, et les fils électriques avaient encore quelques belles années à profiter de l'air libre. La maison du gendarme Raoul Prédal était certainement à l'état d'esquisse sur la table d'un cabinet d'architecte, et les abords de l'actuelle résidence d'un géologue alors futur retraité de la BRGM, faisait déjà partie du décor. Caché par l'arbre dressé au centre de la photo (Collection Robert Voltes), le caveau des descendants de la Famille Auzias. 

     

    Depuis le Chalabreil.jpgC'était au temps des conscrits, ou bien peut-être un soir de charivari à la mémoire de Fluris, la voiture Rosengart appartenant à M. Monnier, photographe bien connu de la rue d'En Plumet, avait inexplicablement roulé jusqu'au centre de la rivière Chalabreil. A l'endroit même d'où, il est permis de l'imaginer, le grand-père de l'ami Robert Voltes avait pris cette photo de la Plaine du Pont-Neuf. Les services des Postes,Télégraphes et Téléphones ne faisait pas encore d'ombre à la  "ruscade" de nos lavandières. Mais les silos à grain en bois et grillage de la coopérative agricole n'allaient pas tarder à être dressés. A droite, le local Magna, "où l'on trouvait phosphates, engrais chimiques ou naturels, garantis complets, chaux, insecticides, sulfates de cuivre, bouillie bordelaise et toutes sortes de mixtures et poisons pour se prémunir contre l'invasion des chenilles, pucerons et autres doryphores, avides de dévorer les récoltes laborieuses cultivées par nos vaillants paysans du Kercorb" (Robert Roncalli, Il était une fois Chalabre, Tome V). 

     

    5.jpgLes hivers peuvent être rudes en pays chalabrais. Mais les rugbymen de l'Union Sportive Chalabre XV ne le sont pas moins, à l'image d'Henri Sancho, prêt à engager la partie sur la pelouse enneigée du stade municipal.  

  • Quand le président du Sénat rendait visite au pays chalabrais

    jean-pierre bel,sénat,pays cathareSous le titre "Des destinées communes pour le Kercorb et le Pays d’Olmes", l'article ci-dessous avait paru dans l'édition de l'Indépendant du dimanche 5 juillet 1998. Elu à la présidence du Sénat le 1er octobre dernier, Jean-Pierre Bel était alors conseiller général du canton de Lavelanet, et travaillait avec ses homologues de Mirepoix et Chalabre, sur un projet de nouveau territoire. Accueilli dans la salle feutrée du conseil municipal par Jacques Montagné maire et conseiller général, le premier président socialiste du Sénat de l'histoire et donc troisième personnage de l'Etat, était encore loin de l'effervescence qui régnait samedi dernier au Palais du Luxembourg, lors de son élection au "plateau".  

    jean-pierre bel,sénat,pays cathareLes élus de l’Aude et de l’Ariège unis par des projets communs (photo archives, Juillet 1998).

    Répondant à l’invitation de Jacques Montagné, maire et conseiller général du canton de Chalabre, Jeanne Ettori, conseiller général pour le canton de Mirepoix, Jean-Pierre Bel conseiller général de Lavelanet, MM. Siréna, Michaud et Renac pour le Pays d’Olmes, ont évoqué plusieurs thèmes de réflexion autour d’un projet certainement motivé par ce vieil adage selon lequel « l’union fait la force ». Séparés d’après un découpage essentiellement administratif, le Kercorb (Languedoc-Roussillon) et le Pays d’Olmes (Midi-Pyrénées) ne font qu’un sur le terrain. Un constat évident au travers duquel chaque partie souhaite mettre en place les conditions nécessaires au rapprochement de deux identités qui souffrent depuis trop longtemps de leur situation géographique.

    Plusieurs orientations stratégiques ont ainsi été définies : renforcer l’activité existante, faciliter l’implantation d’activités nouvelles, donner une image cohérente au tourisme, moderniser l’hébergement touristique, préserver l’environnement, améliorer le cadre de vie et dynamiser le tissu social. De multiples actions ont commencé à voir le jour dans ce sens, lesquelles font l’objet d’un conventionnement avec le conseil général.

    Cette réunion de travail riche d’enseignements, aura permis d’établir nombre d’enjeux d’importance, lesquels, menés à bien, devraient mettre notre région à compétition avec le reste du territoire. 

  • C'était l'entente ovale, entre Pays de Sault et Kercorb

    Entente USC-Pays de Sault 1958.JPGEn 1958, les rugbymen du Pays de Sault et du Chalabrais avaient uni leurs efforts autour de la balle ovale. 

    De gauche à droite, debout : Henri Tanière, Février (Pays de Sault), Jacques Roques, Tudo, Lazare Hernandez, Labadie, Guy Bayle (Pays de Sault). Accroupis : Georges Pont, Delmas (Pays de Sault), Louis Carbonne (Rapho), Berton (Pays de Sault), Jo Badimont, Roger Garros, Louis Mauger, Herrera (Pays de Sault) 

    L'Entente utilisait alors le stade situé sur l'emplacement qui est aujourd'hui encore le sien, et qui porte depuis septembre 1994, le nom de Lolo Mazon. Un changement de taille était intervenu deux ans auparavant, lorsque la Famille De Mauléon avait cédé ce périmètre sportif à la commune de Chalabre. Le stade Jean de Mauléon était ainsi devenu Stade municipal, comme en atteste le courrier ci-dessous, daté du 22 juillet 1957 et signé de Mme Marie-Jeanne Pons, adjointe au maire de Chalabre, Maurice Samitier.

    M J Pons.JPG

    Les problèmes inhérents à l'occupation du stade par les différentes associations sportives étaient déjà d'actualité. Pour preuve un courrier publié ci-dessous, que le secrétaire de l'Union Sportive Pays de Sault- Chalabre XV avait adressé à M. Léon Dumay, président du Football Club Chalabrois.

    Lettre foot-rugby.JPG