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C'était hier - Page 618

  • C’était hier : L’Epiphanie fêtée dans la joie

    L'article qui suit avait été publié dans l'édition de l'Indépendant du jeudi 9 janvier 2003.

    épiphanie,mont calvaire,frédéric paillardCélébration en musique avec Sophie à la boudègue et Sergi Pan à la flûte (Photos Archives, Janvier 2003).

    Les portes de la chapelle du Calvaire se sont ouvertes en ce dimanche de l’Epiphanie, sur une colonne de hardis pèlerins, venus partager une tradition familiale avec Frédéric Paillard, nouvel ermite des lieux. Après avoir gravi une à une les stations qui jalonnent le chemin de croix menant jusqu’à l’ermitage de Notre-Dame des Sept Douleurs, chacun a pu apprécier le calme et la sérénité qui règnent sur le Mont Calvaire. Ce site très prisé par les nombreux serviteurs du culte mais aussi par les randonneurs de passage, a servi de cadre à une belle fête, célébration de la présentation de Jésus enfant aux Rois Mages.

     

    épiphanie,mont calvaire,frédéric paillardépiphanie,mont calvaire,frédéric paillardComme le veut la tradition en cette journée qui célèbre aussi le premier miracle des noces de Cana (de l’eau changée en vin), la galette a été partagée en autant de parts que de convives plus une. Un intermède gourmand et convivial qui s’est poursuivi en musique grâce aux talents de Sophie Jacques de Dixmude et de Sergi Pan, très heureux d’apporter la touche musicale à ce premier dimanche de l’année 2003. Avant de se quitter, nos pèlerins et leur hôte ont pris rendez-vous pour le dimanche 2 février prochain, jour de la Présentation au Seigneur.

    Ebéniste, vannier et ancien compagnon du tour de France, Frédéric Paillard propose en effet une visite guidée des lieux le premier dimanche de chaque mois de 14h à 18h, il veille également aux destinées de l’association « Les amis du Calvaire ».  

    épiphanie,mont calvaire,frédéric paillard

  • C'était hier : Camille Amat a peint le mystère de Fluris

    Sous ce titre, l'article mis en ligne ci-après avait paru dans l'édition de l'Indépendant datée du samedi 27 décembre 1997. Un retour vers le quotidien du pays chalabrais, tel qu'il était voilà tout juste quinze ans, en forme d’hommage à Camille Amat, disparue le 20 avril 2010.

    Camille Amat.JPGCamille a offert une sublime évocation sur toile du mystère Fluris (Photos archives Décembre 1997. A gauche, Andrée Mazon (†) le 23 janvier 2009).

    Lorsque le comité du Tricentenaire de Fluris propose de marquer d’une pierre blanche ce 300e anniversaire du 13 décembre, il ne sait pas encore qu’il compte en la personnalité de Camille Amat, sa plus fidèle alliée. Reconnue pour ses talents bien au-delà des frontières du Kercorb, Camille a offert une sublime évocation sur toile du mystère Fluris. Sous un clair de lune qui illumine Saint-Pierre et la demeure des Bruyères, le charivari prend vie grâce à la complicité de trois mystérieuses silhouettes mues par un tempo irréel. Seul manque peut-être cet élément majeur de la fête qu’est le bruit, mais à bien écouter, rien n’est moins sûr. Dans une alchimie de couleurs, de mouvements et de symboles, Camille Amat fait ressurgir toute la magie d’un mythe enfoui au plus profond de la mémoire collective chalabroise.

    Camille Fluris.JPG

    Avec cette même sensibilité et cette même force qui firent dire à un critique : « Dans l’art, il n’y a qu’un seul critère : la chair de poule ». Ce souvenir unique reproduit sous la forme d’une affiche en quadrichromie est disponible à la mairie Cours Sully ou auprès des responsables du Cercle Occitan du Quercorb et de « Il était une fois Chalabre ».  

  • Les haut-parleurs se sont tus

    C'était hier et c'était il y a quinze ans, le jeudi 18 décembre 1997, paraissait dans les colonnes de l'Indépendant et sous ce titre, l'article mis en ligne ci-après.

    haut-parleurs chalabreL'Europe a laissé nos haut-parleurs sans voix.

    "Allo ! Allo ! M. René Berland, marée à Chalabre est arrivé à son magasin cours Colbert, avec du poisson frais et de toutes qualités". A l'image de la sirène de l'usine Canat, dont les sons stridents ont cadencé la vie de plusieurs générations de Chalabrois, les haut-parleurs annonçant depuis la mairie, leur lot quotidien d'informations, faisaient partie intégrante du décor des rues chalabroises. Chacun pouvait vaquer à ses occupations sans qu'il n'échappat à personne la présence en nos murs de M. Trillou, volailler à La Tour du Crieu, ou celle du pâtissier de Labastide-sur-l'Hers, venus rendre une visite aux ménagères du Kercorb. En se faisant l'écho du glas de Saint-Pierre, le haut-parleur venait également informer les Chalabrois du décès de l'un des leurs. Mais les temps changent, apportant nouveautés et contraintes. Déclaré hors-norme, le réseau de nos chers haut-parleurs va disparaître pour laisser la place à des panneaux lumineux chargés de prendre le relais de "l'info" locale. Mis en place au nombre de deux avant la fin du mois de décembre, ces panneaux distilleront les nouvelles depuis le Pont du Blau et la place François Mitterrand. Après cette voix familière et caractéristique qui résonna si longtemps et sans exception dans chaque ruelle, dans chaque quartier, les haut-parleurs vont à leur tour cesser d'émettre.             

  • Un jour, une image

    Décembre 1976, dans les salons de l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques.

    hôtel-dieu saint-jacques,opvcAu premier plan, Jean-Claude Naudy. De gauche à droite, Eliane Roncalli, Annie Plauzolles, Christian Moralès, Elisabeth Villena (masquée), Gérard Roncalli, Francine Sanchez, Jean-Paul Subreville, Christian Dhomps, Francis Labède (masqué), et Gaston Costes au violoncelle. 

    C'était un soir de décembre 1976 à l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques, à quelques heures de la nuit de Noël. Les sociétaires de l'OPVC avaient répété un petit spectacle à l'attention des pensionnaires d'un établissement alors dirigé par Roger Arslanian. Des chants et des sketches avaient permis à un public à l'écoute, de passer une excellente soirée.