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C'était hier - Page 614

  • C'était hier : Effet de manche fatal pour Badaluc XXXV

    Sous ce titre, l'article qui suit avait été publié le jeudi 3 avril 2003, dans le journal L'Indépendant. Sa Majesté Carnaval venait d'en terminer avec la visite annuelle qu'elle effectue en pays chalabrais. L'occasion de rappeler que le digne descendant de la Dynastie des Badalucs, sera en nos murs les 19, 20 et 21 avril prochain.   

    badaluc,carnaval chalabreAladin et sa lampe n'ont rien pu faire pour Badaluc (photo archives mars 2003).

    La nouvelle en a surpris plus d'un, sa majesté Badaluc le XXXVe a péri dans les flammes de l'enfer, dimanche peu avant le coucher de soleil. Que dire de plus sinon que rien ne laissait présager cette issue fatale pour celui qui, la veille, avait conquis la confiance des gens du Kercorb.

    Bâti comme un chêne, ce digne descendant de Saint-Louis avait non seulement la prestance de Salomon mais aussi le bagout du célèbre juge Roy Bean, représentant de la loi à l'ouest du fécos. Ainsi, depuis les hameaux des Tataoubas jusqu'à la Borde des Défabaïres, tous étaient venus pour réserver un accueil triomphal à Badaluc. Mais ce dernier, chargé expressément de traquer les "cerca rambalh" qui fourmillent sur les cours chalabrois, a tout au contraire filé la parfaite entente avec les musiciens de l'OPVC.

    Un agissement coupable au demeurant très compréhensible, au regard de la maestria avec laquelle ces virtuoses de la croche et du contre-ut auront animé les artères chalabroises, constellées de superbes masques. Enivré par ce tourbillon carnavalesque, ce qui devait arriver arriva, Badaluc tombait sur une patrouille, en l'occurrence un quintet de bric et de broc en robe rouge et noire. Il n'en fallait pas plus à Mestre Doulentizo pour faire envoyer ad patres sa sérénissime seigneurie, malgré la brillante intervention de la défense, en la personne de Mestre Refresco Barrals. Trahi par ses pairs et emporté par de divines volutes de fumée, Badaluc XXXV trône désormais aux côtés des siens, même pas en colère. 

  • C'était hier : La gauche en lice

    En mars 1983, les Chalabrois étaient invités à passer dans l'isoloir, à l'occasion des élections municipales. Sous ce titre, était publié dans le journal L'Indépendant, un communiqué de la liste d'union de la Gauche.

    Auparavant, la présentation des quinze candidats aux suffrages des électeurs chalabrois, s'était déroulée salle du conseil municipal, située alors au premier étage de la mairie.

    conseil 83.jpg

    Debout de gauche à droite : Serge Escande, Raymond Rosich, Edmond Razeyre, Paul Bigou, Michel Déramond, Francis Amouroux, Sylvain Saurel. Assis de gauche à droite : René Horte, Jacques Montagné, Marie-Louise Saddier, René Boyer, Bernadette Boulbès, Danièle Bonnery, José Trujillo, Firmin Moralès.

    " En 1977, une liste d'union de la Gauche vous proposait un programme ambitieux pour l'expansion de Chalabre. Au terme des six ans de gestion, nous pouvons dire avec fierté que la totalité des actions prévues ont été réalisées et des opérations supplémentaires engagées. Pour poursuivre l'oeuvre entreprise en faveur de toutes les catégories de Chalabroises et Chalabrois, une équipe jeune, compétente, efficace, se présente aujourd'hui à vos suffrages. La moyenne d'âge des candidats qui la composent est de 48 ans :

    René Boyer, maire sortant, Jacques Montagné, conseiller général, président du Sivom, José Trujillo, retraité, Francis Amouroux, employé textile, Paul Bigou, agriculteur, Danièle Bonnery, secrétaire, Bernadette Boulbès, épouse d'artisan, Michel Déramond, préposé aux P.t.t, Serge Escande, artisan, René Horte, chef d'entreprise, Firmin Moralès, retraité, Edmond Razeyre, négociant en produits du sol, Raymond Rosich, artisan, Marie-Louise Saddier, professeur honoraire, Sylvain Saurel, ouvrier textile.

    Cette équipe vous propose un programme qui autorisera le développement de notre cité. Elle s'engage pour le réaliser, à rechercher toutes les aides extérieures (Etat, région, département). Ce programme s'inscrira dans le cadre d'un budget communal,qui, en aucune façon, ne dépassera le taux annuel d'augmentation du coût de la vie ".

  • C'était hier : Avec les Anciens de Rhin et Danube

    rhin et danube chalabreLe 8 janvier 1983, à la faveur d'une cérémonie revêtant ampleur et solennité, Roger Caux ancien combattant de Rhin et Danube (décédé le 23 août 1994), se voyait officiellement élevé à la dignité d'officier de la Légion d'honneur. Un événement pour lequel il s'était retrouvé entouré de l'affection des siens, et d'une population chalabroise concernée et émue.

    Avant de lui remettre cette distinction, le Colonel Lucien Maury retracera le parcours d'un enfant de Chalabre, emporté dès l'adolescence dans la toumente de la guerre. Depuis le Maquis de Picaussel, jusqu'à l'Allemagne et Rastatt, où il devait perdre une partie de lui-même le 11 avril 1945, en combattant aux côtés de ses compagnons.

    Aux accents fougueux de l'organisateur du Maquis de Picaussel, lequel deviendra sous ses ordres, le 1er Bataillon du 81e RI au sein de la 1ère Armée française de Rhin et Danube, avaient répondu les notes d'une vibrante Marseillaise, interprétée par les musiciens de l'OPVC. " Ce moment suscitait une extrême émotion autour du récipiendaire, qui recevait également une médaille souvenir offerte à leur président par la section locale Rhin et Danube" (L'Indépendant). L'assemblée écoutait ensuite " Les Allobroges ", la marche du Bataillon de Picaussel.

    Dans un climat de belle amitié, les " Compagnons de Rhin et Danube " avaient poursuivi cette journée exceptionnelle autour d'un apéritif d'honneur (photo ci-dessous). Aux côtés de Roger Caux, René Subreville, Jean Boulbès, Roger Giroud, Jacques Roques, Georges Fabre, Victor Baro, Georges Pendariès, Gabriel Gallardo, André Conte, François Ferrier, René Maugard, Mario Brembilla, René Berland, Louis Amat.

    rhin et danube chalabre

  • " Habuimus Papam "

    pape jean xxiii,famille roncalliSur les hauteurs du Cazal, Angelo et Marie Roncalli, embrassent un portrait de leur cousin, nouveau locataire du Saint-Siège (photo Jean Dieuzaide, Archives 1958).

    Pour ceux qui ne maîtrisent pas le latin (nous sommes légion), le titre ci-dessus pourrait trouver une traduction dans les termes suivants : "Nous avions eu un pape ". Il s'agit là, à une approximation près, sur laquelle les latinistes voudront bien fermer les yeux, de la forme passée de "Habemus Papam", formule scandée il y a quelques jours sur la Place Saint Pierre de Rome. L'effervescence accompagnant l'élection du Pape François le 13 mars dernier, aura permis de faire un retour en arrière, jusqu'en 1958, lorsque Monseigneur Angelo Giuseppe Roncalli, cardinal et patriarche de Venise, avait été porté sur le trône de Saint-Pierre, succédant ainsi au pape Pie XII, sous le nom de Jean XXIII.

    En ce 28 octobre 1958, une même ferveur avait envahi la cité du Vatican, et cette fois, le bonheur avait gagné non pas l'Argentine, mais la région de Bergame, et plus précisément le village de Sotto il Monte, patrie d'origine du nouvel élu et de la famille Roncalli. Une famille qui avait vu quelque temps auparavant, certains de ses membres quitter leur chère Lombardie, pour émigrer sous d'autres cieux, contraintes politiques oblige. Et c'est ainsi que cet événement célébré à l'échelle planétaire, avait également été fêté en Kercorb, où "Il Papa buono" comptait alors et compte toujours, de nombreux descendants.