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C'était hier - Page 613

  • C'était hier : Concours national de la Résistance

    Le dimanche 28 avril dernier, était célébrée la journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportation. En mai 1993, le journal l'Indépendant publiait l'article mis en ligne ci-dessous, rédigé par Marie-Louise Saddier. Historienne de la Déportation, Malou était fortement impliquée dans la préparation des élèves aux concours de la Résistance, obtenant de remarquables succès avec des premiers prix régionaux et nationaux.

    concours de la résistance et de la déportationLes lauréats de la classe de 3e du collège Antoine-Pons (Photo archives, Juin 1993).

    " En cette année 1993, où l'on commémore le 50e anniversaire de la déportation massive de millions d'êtres humains, suivie de leur extermination dans les camps de la mort, la prise de conscience de ces événements, suscitée par le concours national de la Résistance et de la Déportation, prend une valeur particulièrement émouvante.

    A Chalabre, après M. Bertin, les élèves de 3e du collège Antoine-Pons, ont préparé ce travail avec leur nouveau professeur, Mlle Berlanger. Et le succès est très honorable, c'est ainsi que sur le plan départemental, ont obtenu : Louis Chalvignac 3e prix, Wilhem Röösli 5e prix, François Gionco 9e prix, Vanessa Verganzonès 11e prix. Cependant, si ces quatre élèves ont été primés sur le plan du département, il serait injuste de ne pas récompenser le travail écrit de toute la classe, 28 élèves que le sujet a particulièrement touché. Il s'agissait de choisir un homme ayant eu un rôle important dans la résistance de la région. Il ne fut pas difficile de choisir le colonel Maury, alias Franck, chef et fondateur du maquis de Picaussel, tant ses hauts faits dans la résistance audoise ont été percutants.

    Ce choix a évidemment touché tous les Chalabrois, anciens du maquis de Picaussel. Mme Maury a beaucoup aidé ces jeunes en répondant à leurs questions. Le colonel Olive, le colonel David, Mme Saddier sont venus aussi rencontrer ces élèves. Pour toute la classe donc, une distribution des prix aura lieu mi-juin, au collège, en présence du maire, satisfait des résultats obtenus par Chalabre, à ce concours très important sur le plan national.

    Ici doit se situer une histoire très émouvante. Mme Marie-Jeanne Pons, épouse d'Antoine Pons, eut en 1942 une attitude très courageuse. Malgré les périls encourus, elle a su trouver les moyens de sauver des petits enfants juifs recherchés à Carcassonne par la gestapo. L'un d'eux, dont nous taisons le nom sur sa demande, médecin à Paris, est venu cet été à la recherche de ses souvenirs de petit garçon de 5 ans. Puis, avant de partir, il fit un don destiné à l'achat de livres pour les classes où l'on parle de "Résistance", demandant que l'on n'oublie pas le nom de Marie-Jeanne Pons. Voilà le message.

    Ce concours a donc une grande importance sur le plan moral. On le prépare en 3e, en première et en terminale. Au lycée de Limoux, les "anciens" du collège Antoine-Pons remportent des prix. Cette année, Julien Saddier a obtenu le 1er prix comme il l'avait eu en 3e. Ainsi, c'est avec les jeunes générations que pourra se réaliser le voeu de tous ceux qui sont revenus de l'enfer : plus jamais ça ! "

    En mai 2003, le collège Antoine-Pons s'était une nouvelle fois distingué. Malou avait eu le plaisir d'adresser de sincères compliments à six lauréats, présentés au concours par Hélène Cortès, leur professeur d'Histoire. Ainsi Kati Buysse, Olivia Campbell et Mattie Smith avaient obtenu le 1er prix dans la catégorie travaux collectifs, Mickaël Cunillera, Quentin Seyve et Jean-François Silva avaient décroché pour leur part, le 5e prix, dans la même catégorie. 

    concours de la résistance et de la déportationAutour de Malou, Olivia Campbell, Kati Buysse et Mattie Smith, Quentin Seyve, Mickaël Cunillera et Jean-François Silva (Photo archives, Juin 2003).

  • Au temps des métairies

    il était une fois chalabre,tome xiLa tour du Bourgat (ci-dessous, une vue d'ensemble de la ferme).

    Lors de la publication en décembre 2010, du Tome X de la série consacrée au passé du pays chalabrais, l'hypothèse d'une fin de cycle, scellant dix-huit années de recherches dans les "ballots d'archives", avait curieusement été évoquée. Aujourd'hui, et à l'image d'un printemps 2013 somme toute exact au rendez-vous, le collectif de l'association « Il était une fois Chalabre » est très heureux de pouvoir confirmer la parution d'un nouvel ouvrage, le samedi 11 mai, dans le cadre des fêtes de l'Ascension.il était une fois chalabre,tome XI 

    Il sera alors l'heure de dévoiler le sommaire d'un nouveau recueil, un Tome XI, qui va offrir entre autre sujet, une belle incursion dans le quotidien de ces Chalabrois qui vécurent en périphérie de la capitale du Kercorb. Le remarquable travail de recherche, réalisé par Josette Taffet-Brzesc et Jean-Pierre Boulbès, intitulé « Chalabre en ses écarts », redonne vie à nombre de métairies alentour, qui sont aujourd'hui et pour longtemps, la proie d'une végétation irrésistible, et indifférente face à un passé riche, et si proche.

    il était une fois chalabre,tome XILes ruines de la ferme de Roquefère.

  • C'était hier : Les cadets du FCC champions de l'Aude

    Voilà juste vingt ans, les cadets du Football-Club Chalabrois emmenés par Tony Colomer, décrochaient le titre de Champion de l'Aude, face à leurs homologues de Narbonne Atax. L'article mis en ligne ci-après avait été écrit par M. Roger Dumay (photo archives, dimanche 10 mai 1981), alors président du FCC. Ce compte-rendu avait été publié dans les colonnes du journal L'Indépendant.

    cadets,fc chalabre,roger dumayC'est fait ! Le FC Chalabre est enfin en haut de l'affiche. Nos cadets ont réalisé l'exploit : obtenir le titre de champion de l'Aude. Oh ! Cela n'a point été facile. Pour preuve, il a fallu d'abord décrocher la première place lors de la phase préliminaire. Ensuite, dans la deuxième phase, le même impératif était exigé, des six équipes restant en course, seule la meilleure avait droit au titre de champion.

    Le calendrier nous réservait pour ultime prestation, l'affiche suivante : FC Chalabre contre Narbonne Atax. Certes, Chalabre avait un point d'avance... Mais en contrepartie, nous avions deux de nos meilleurs joueurs suspendus.

    Aussi, les Narbonnais se ruèrent sur nos cages dès le coup d'envoi. Le premier quart d'heure fut pathétique. Chalabre souffrait, peinait et en deux ou trois occasions eut très chaud. Puis insensiblement, nos gars rentrèrent dans le match. Alors la partie s'équilibra. Mieux, à la 35e minute, suite à un coup-franc tiré par Nicolas Discala, Philippe Lara d'une tête magistrale lobait le goal adverse. 1 à 0 pour Chalabre aux citrons, Chalabre cherche le K.O et est tout prêt d'y parvenir quand Philippe Lara, encore lui, file au but. Le goal de Narbonne plonge et du pied parvient à détourner le ballon. Quelques minutes après, rush du n° 10 narbonnais qui trouve le moyen de marquer dans un trou de souris.

    Aïe.... Il reste 20 minutes à jouer, la souffrance revient car les Septimaniens multiplient les assauts et notre défense plie mais ne rompt pas. Grâce à une énergie sans faille, nos jeunes vont arriver au terme de la rencontre en obtenant ce nul (1 à 1) salvateur. Bravo à notre phalange de footballeurs, tous courageux au possible. Le F.C Chalabre peut être fier de tels gamins !

    cadets, fc chalabreChampions les cadets ! (photo archives, mai 1993),

    De gauche à droite. Debout : Tony Colomer (coach) et son fils Thomas, Thierry Cnocquart, François Sanchez (gardien), Stéphane Rouzaud, David Lara, Sébastien Rodriguez, Nicolas Bonneil, Mike Can. Accroupis : Valentin Petrini, Frédéric Rivals, Nicolas Discala, Frédéric Canal, Mathieu Mouton-Brady, Philippe Lara. Absents sur la photo : Benjamin Horte, Fabrice Canal, Cédric Courdil, Francis Gracia, Stéphane Baby, Eric Serrano, Christophe Rivals, Alexandre Moréno.

  • Un enfant de Rivel, mort pour la France, ... au Mexique

    A quelques jours de la célébration du 150e anniversaire de la Bataille de Camerone, M. Louis Vives, déporté du travail de 1943 à 1945 à Vienne (Autriche), se souvient avoir visité la célèbre Crypte des Capucins. Dans ce lieu de sépulture qui a accueilli depuis 1633, 146 membres de la Maison de Habsbourg, se trouve le sarcophage de Maximilien 1er. Ce dernier avait été pressenti pour occuper le trône du Mexique en 1863, afin de satisfaire les ambitions impérialistes de Napoléon III. Les historiens classiques n’ont généralement pas été tentés de s’étendre sur les détails de la guerre du Mexique, mais un triste destin emmènera l'archiduc devant un peloton d'exécution, le 19 janvier 1867 à Queretaro.

    camerone,louis vives,campagne du mexique

    Louis Vives, instituteur aujourd'hui retraité et membre de l'équipe de rédaction du journal de Rivel, avait écrit un article publié en 2007, dans le n° 24 des "Murmures du Riveilhou". Dans lequel il fait le parallèle entre deux destinées, dans les termes suivants : « Notre état-civil permet aujourd'hui de rendre les honneurs à un enfant de notre commune, décédé à Mexico le 27 juin 1863, « par suite d'affection typhique ». Nous apprenons dans cet extrait mortuaire, transcrit par le maire de Rivel, M. Auguste Rolland, que le militaire Jean Renoux, voltigeur au 95e Régiment d'infanterie de ligne, 1er Bataillon, était né à Rivel, au hameau de La Calmette, le 11 novembre 1836. Il était le fils de Jean Renoux et de Marguerite Roux. L'acte précise qu'il est décédé à l'ambulance du quartier-général, à Mexico. Nos voisins de Chalabre célèbrent chaque année la mort héroïque du capitaine Danjou, pendant cette expédition du Mexique où la Légion Etrangère se couvrit de gloire, principalement à la Bataille de Camerone. Suite à nos recherches, nous pouvons dire qu'il y avait aussi un enfant de Rivel, qui a laissé sa vie dans cette guerre parfaitement inutile. Le corps de Maximilien repose dans la Crypte de Capucins à Vienne, au milieu de toute la famille royale d'Autriche, mais où Jean Renoux a-t-il été inhumé ? ».