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C'était hier - Page 609

  • Le "St Barth" est à nous !

    A l'heure qu'il est, une petite cordée chemine vers le pic St Barthélémy, petit pas petit pied, dans l'espoir d'atteindre avant midi le point culminant qui domine la mine de talc de Luzenac. Cette randonnée hivernale calée entre deux réveillons est une tradition établie voilà plus de vingt ans, par un collectif de marcheurs soucieux d'emmagasiner un stock conséquent de globules rouges, avant l'arrivée d'une nouvelle année. L'article qui suit avait paru dans l'édition de l'Indépendant du dimanche 3 janvier 1999.

    St Barth 98.JPGLes courageux randonneurs à la cime du Saint-Barthélémy (photo archives décembre 1998)   

    Tandis que le Père Noël remisait sa hotte, tandis que les rennes fourbus commençaient à reprendre leur souffle, les randonneurs du Kercorb munis de leur bâton de pèlerin mettaient le cap sur le St-Barthélémy. Conservateurs impénitents, nos quatre marcheurs ont entrepris une visite vers leur pic fétiche avec une régularité de métronome qui les a tout simplement emmenés jusqu'au sommet.

    Ce qu'ils ne réussissaient plus depuis longtemps, parce que trop de neige, pas assez de soleil ou trop de brouillard. Mais en ce samedi 26 décembre, 2 348 m ont été prestement gravis en dépit d'une neige tombée en abondance à la veille d'une douce nuit. Et donc tout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes, hélas l'ami Emile était absent, et avec lui, la bourriche d'huîtres qu'il a l'habitude d'emmener, en cas. Arrivés à la cime d'un St-Barthélémy givré à merveille, l'oeil rivé sur les vignobles du Cabardès, nos randonneurs ont eu bien sûr une pensée pour leur ami élevé au pays des Mille et un muids. Jeannot, Thierry et Jean ont alors bu le divin spectacle offert par la chaîne enneigée des Pyrénées, du Vignemale au pic des Trois Seigneurs, avant d'entreprendre la périlleuse descente crampons aux pieds, vers le col de Girabal et le Pays d'Olmes. A présent remisés, les sacs ressortiront en juin, nos marcheurs reviendront sur les pentes d'un Saint-Barthélémy qui aura alors reverdi, sous l'abondance d'un "gispet" aux vertus cachées.

    St Barth 97 Pastre.JPGBloquée dans sa progression par l'épaisseur de la neige, la cordée s'est résolue a ouvrir une bourriche d'huîtres dans la cabane du berger, c'était en décembre 1997.

  • Champions de handball au collège Antoine-Pons

    L'article qui suit avait paru dans l'édition de l'Indépendant du vendredi 30 avril 1993. Le collège Antoine-Pons fêtait le succès de son équipe de handball minime, championne de l'Aude.

    L'équipe de handball minimes garçons a offert au collège Antoine-Pons, un titre de champion dans la catégorie honneur. Rassemblées dans le gymnase du lycée Paul-Sabatier de Carcassonne, les équipes du lycée des Fontanilles (Castelnaudary), du lycée de Grazailles (Carcassonne) et du collège Antoine-Pons (Chalabre) se sont affrontées dans un tournoi final triangulaire qui a donné les résultats suivants : Chalabre 13-Grazailles 12, Grazailles 2-Fontanilles 7, Chalabre 14-Fontanilles 12. Le collège Antoine-Pons termine ainsi vainqueur de cette finale départementale avec deux victoires. Tous ces jeunes gens ont reçu les félicitations des représentants du collège à l'occasion d'une remise de médailles qui s'est déroulée dans la meilleure des ambiances.

    De gauche à droite : Debout : Hubert Carcy (principal), Sébastien Pierron, François Gionco, Wilhem Roosli (capitaine), Maxime Icre, Benjamin Horte, Louis Chalvignac, Angel Gionco (professeur EPS). Accroupis : Fabrice Calvène, Yannick Lara, Sylvain Plantié, Pascal Boussioux (gardien de but), Jordann Bossé, Christophe Bonnafous (absent sur la photo David Lara).

    Handball Collège A. Pons.JPG

  • "Cross quand tu nous tiens !"

    Henri Ferrier 1966.JPGAprès le passage de la butte, le junior Francis Ferrier (tout à fait à droite) est parfaitement placé (photos Maurice Mazon).

    « Cross, quand tu nous tiens ! ». Ainsi titrait notre regretté correspondant Aimé Catrier au lendemain de l'événement sportif qui avait animé Chalabre le dimanche 23 janvier 1966. Après Leuc, Montréal, Puichéric, Maquens et Lagrasse, les Chalabrois emmenés par MM. Marc Jean-Pierre, principal du CEG, Gabriel Gallardo, Roger Raynaud et Jean-Joseph Roméro organisaient le cross des CIS, une épreuve placée sous l'égide de la Direction départementale de la jeunesse et des sports. Sur un circuit tracé aux abords de l'Hers, près de 150 crossmen avaient alors rivalisé dans le froid et la boue afin de décrocher la coupe du Kercorb.

    Cross Serge.JPGLe cadet Serge Murillo (bonnet) va bientôt placer son attaque.

    L'occasion pour les jeunes sportifs locaux de s'illustrer tout au long de courses supervisées par un très nombreux public au coeur duquel se trouvaient MM. Augustin Maugard, maire de Chalabre, Jean Tisseyre conseiller général du canton et Charles-Henri Combes emblématique président et fondateur de l'ASC Athlétisme, laquelle organise aujourd'hui dimanche 5 décembre, son 33e Cross International de la Cité. Transcendés par l'événement, les Chalabrois allaient inscrire leur nom sur les tablettes : les benjamins Claude Laffont et Alain Laguerre se classent 4e et 5e. Chez les minimes, Maurice Pont enlève la course devant Serge Nègre 3e. En cadets, Rouzaud décroche lui aussi la première place devant Serge Murillo (2e) et Albéric (4e). En catégorie junior, le futur entraîneur de Montréal, Daniel Calbo prend la 2e place devant Francis Ferrier (3e). Chez les seniors, André Muros se classe 5e, Vincent Mesado s'adjuge la 7e place tandis que les benjamines Catherine Martinez, Eliane Saurat et Inès Rodriguez trustent brillamment les trois premières places. Un palmarès dans lequel figuraient également les Ascéistes Jean-Pierre Boccardo et Michel Hénaréjos, spécialistes respectivement du 400m et du 800m et classés dans la catégorie « licenciés ». 

    Cross 1966 Remise prix bis.JPGLors de la remise des prix au 1er étage de la mairie, avec MM. Marc Jean-Pierre, A.Bapt, Jean Tisseyre, Charles-Henri Combes, Roger Caux et  René Huillet.

    Moins médiatique mais tout aussi disputé, le traditionnel cross du collège de Chalabre s'était déroulé quelques jours auparavant. Et à l'arrivée, Robert Voltes un tout jeune élève de 6e, avait assuré l'interview de Serge Murillo, le vainqueur du jour. Un entretien très professionnel réalisé avec du matériel entièrement conçu par un journaliste en herbe très en verve. Témoins privilégiés de la scène et sur un cliché extrait des archives du collège, Inès Rodriguez, Gérard Huillet, Serge Rey, Jean-Louis Delpech, Serge Murillo, Eliane Saurat, Richard Conte, Francine Rey et Robert Voltes. C'était en 1965, à l'arrivée du cross du collège (photo ci-dessous).

    Cross 1965.JPGRobert Voltes recueille les impressions à chaud du vainqueur Serge Murillo.

  • Charivari de Fluris : Les «arrossegaïres» privés de château

    Fluris 94.JPGDécembre 1994 sous la halle, le charivari va bientôt commencer pour ces petits Chalabrois.

    Les petits Chalabrois accueillent le mois de décembre avec une joie bien compréhensible. Et c'est surtout parce qu'il faut parer au plus vite à la confection du traineau pour "faire Fluris". Planant au-dessus des «arrossegaïres», garants d'un "brave rambalh", un air de nostalgie hantera dans quelques jours la cité d'Eissalabra. Ainsi "tous les petits enfants de Chalabre et ceux qui le restent", pour reprendre la belle formule de Malou, seront en place pour faire briller de mille étincelles, le pavé de nos rues.  

    L'article ci-dessous avait paru dans l'édition de l'Indépendant du samedi 6 décembre 1997. Cette année-là, Chalabre s'apprêtait à célébrer le Tricentenaire de la mort de Fluris. Le comité créé pour l'occasion avait proposé d'agrémenter le charivari d'une marche symbolique et pacifique, qui emmènerait les tireurs de traîneaux jusqu'au pied des murailles grises du château de Mauléon, comme au bon vieux temps. Une proposition qui partait d'un bon sentiment mais qui au final restera dans les cartons, pour les raisons évoquées ci-après.Mauléon.JPG

    La demeure ancestrale des Mauléon-Narbonne.

    Une tradition dans la tradition veut que le parcours emprunté par les « arrossegaïres », fasse un détour symbolique au pied de la tour du château de Mauléon. Histoire de rappeler que ce diable de Fluris aurait eu maille à partir avec les descendants des comtes de Bruyères, seigneurs des lieux. Une coutume abandonnée depuis plusieurs lustres certes, mais que le collectif pour le Tricentenaire avait espéré rétablir en cette année 1997. Seul manquait l'aval de Mme Anne de Vilette, héritière de la maison Mauléon-Narbonne, auprès de laquelle une demande d'autorisation fut formulée au mois de novembre dernier. Vaine requête si l'on en croit le pli adressé par retour de courrier et dont voici le bref contenu dans son intégralité : « Je suis très sensible à la teneur de votre lettre et à la permission qu'elle réclame pour fêter le tricentenaire de Fluris, le 13 décembre prochain. L'écho paru dans les journaux locaux depuis une quinzaine d'années à ce sujet, n'a fait état que de désolation et regrets devant les débordements de ce charivari qui semble donc ne plus refléter uniquement son aspect folklorique. En conséquence, j'ai le regret de ne pouvoir donner une réponse favorable à votre demande. De plus cette année, vu les circonstances, cette manifestation risquerait d'occasionner des désordres incontrôlables. Vous, pour me l'avoir demandée et moi pour vous l'avoir accordée, nous serions les premiers à le regretter. En vous remerciant de votre compréhension, je vous prie de croire à mes sincères salutations...Signé : Mauléon Narbonne Vilette. » Quoiqu'il en soit de la véritable personnalité de Fluris et des motifs de sa mort violente, une chose paraît certaine : les milliers d'enfants de Chalabre qui depuis près de trois siècles se retrouvent dans ce « tonitruant et pacifique cortège » (Roger Boutellier), doivent avoir beaucoup de peine à se retrouver dépeints en un si noir tableau.

    Fluris 97 bis.JPGEn ce samedi 13 décembre 1997, les acteurs d'un drôle de "chirbilhi" avaient scandé le nom de Fluris, au pied de la stèle érigée à sa mémoire.