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C'était hier - Page 606

  • C'était hier : les cyclos en balade

    cyclo-vtt club du chalabraisLe départ vers Mazères est imminent, pour les cyclos du président François Lopez (photo archives mai 1984).

    De gauche à droite, Robert Gleizes, Fernand Pousse, Mariano Gimenez, Robert Pesqué, Christian Franot, Gilbert Navarro, César Martinez, Raymond Bousquié, Manou Saurel, Roger Caux (trésorier), Hervé Franot, Jean Navarro, Luc Diaz, François Lopez (président), Jean Marquier, Christian Moralès, Robert Guilhemat (secrétaire). Cette photo qui date de mai 1984 avait été prise juste avant que le peloton des cyclotouristes du pays chalabrais ne prennent le départ de sa sortie mensuelle. Comme toujours, seul le président connaissait l'endroit exact où devait être partagé le casse-croûte de midi. Précédant l'intendance d'une ou deux heures d'avance, nos fringants cyclistes s'élançaient depuis le siège Café de la Paix, alors tenu par l'ami José Sanchez.

    L'article qui suit porte sur une autre sortie, plus récente. Il avait paru dans L’Indépendant du samedi 3 avril 1993. Le club cyclotouriste du Chalabrais était alors présidé par Roger Théron, François Lopez son fondateur en était le président d’honneur.

    C’était dimanche dernier, il était 6 h au cadran solaire, et les « Cyclos du Chalabrais » avaient la ferme intention de remettre les pendules à l’heure. Pourtant une belle gelée blanche viendra très vite tempérer leurs ardeurs et ce n’est qu’après un court, mais très apprécié passage dans la tiédeur de l’isoloir, qu’ils vont s’élancer vers la vallée de la Vixiège.

    La décontraction régnant au départ n’est que feinte, en réalité, ce vent de force 8 que l’on annonçait sur les contreforts ariégeois en préoccupait plus d’un. Denis, en tête à la hauteur du Ménéchal, se demandait déjà s’il n’aurait pas mieux fait de se sacrifier afin de garder l’urne. Mais au sortir de Sonnac-sur-l’Hers, le peloton aura tôt fait de comprendre que ses craintes étaient sans fondement : c’est une brise légère et rafraîchissante qui emmènera nos « accros » du pédalier jusqu’à Monthaut dans l’Ariège où la super intendante Aline les avait précédés.

    A cet instant privilégié de la sortie, difficile de passer sous silence la qualité toujours renouvelée du « buffet campagnard » proposé aux troupes chères à Roger (merci Lucette, les cyclos de votre président de mari en profitent pour vous souhaiter un prompt rétablissement).

    Le retour vers le Kercorb via Mazères et sa fête du chien, ne sera qu’une simple formalité. En dépit d’une erreur de parcours et d’une chute bénigne, l’effectif de départ rejoindra au complet le siège café de la Paix. Prochaine sortie le 18 avril, à cette occasion, les « cyclos » devraient arborer un tout nouveau look. A suivre.   

  • Oceano nox

    picharra clubDe gauche à droite : sur la terre ferme, Patrice Rodriguez, à bord de « l’Insubmersible », Jean-Jacques Conte, Raymond Dumay, Jean-Louis Perrier, Yves Jalabert dit "Milou" et Jean-Marc Almecija.

    « Oh ! combien de marins, combien de capitaines, Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines, Dans ce morne horizon se sont évanouis ? ...». Chacun devait avoir ce poème de Victor Hugo en tête, en ce lundi de Pâques de 1981, à l’heure de monter à bord d’embarcations que d’ingénieux concepteurs avaient oublié de faire homologuer. N’écoutant que leur courage, qui pourtant leur en disait peu, les membres du « Picharra Club », fondé par Christian Amouroux, monteront finalement à bord comme un seul homme. Amarrés depuis la veille dans la rade du pont du Blau, les deux bateaux baptisés au pied levé "Le Picharra" et "l'Insubmersible", devaient emmener nos intrépides navigateurs, jusqu’au point de rendez-vous fixé pour déguster l’omelette pascale, soit le plus loin possible.  

    picharra clubA bord du « Picharra », Daniel Tournois, François Lorca et Christian Amouroux.

    Les affaires de nos mariniers commenceront à se compliquer lorsque les embarcations sorties des eaux territoriales du Blau aborderont les flots tumultueux de la redoutable rivière Hers, gonflée par la fonte des neiges d’un pic St Barthélémy visité trois mois auparavant. La technique de la godille ne suffira pas à garder le cap, et malgré le support de la musique principale des équipages de la flotte, les esquifs de nos apprentis marins vont sérieusement tanguer. Avant de tutoyer les graviers amassés à l'embouchure du Chalabreil, affolant truites et barbeaux déjà malmenés par une ouverture que René Berland avait qualifiée de réussie. Cette situation dantesque, certainement à l’origine de l’expression désormais bien connue, « Les gars, on est sur les graviers », n’altèrera pas la volonté de nos huit matelots. Suivie depuis la berge par une nuée de compagnons ayant pris soin de ne pas mettre tous les œufs dans le même panier, la flottille devra se résoudre à jeter l’ancre sous les pommiers de Camplimoux, terme d’une odyssée frisant l'inconscience. Après avoir réussi un accostage des plus acrobatiques, le retour sur la terre ferme sera célébré autour d'une grillade assurée par André et Victor, agapes conclues par la traditionnelle omelette flambée, en famille et entre amis.  

    C'était il y a trente ans et ce petit retour en arrière, chargé de souvenirs, offre l'occasion de souhaiter à toutes et tous, d'excellentes fêtes pascales.  

  • Images d'hier

    ball-trap falgas,ard'hersLes maisons sur le Blau, telles qu'elles apparaissaient au milieu du siècle dernier, dans l'objectif de Maurice Mazon. Ce vieux quartier chalabrois devrait faire cet été encore, le bonheur de quelques artistes ou photographes de passage. A la fête toute l'année, truites, barbeaux, vairons et canards ont encore de belles journées devant eux. Contrairement bien sûr à ce qui était annoncé hier, par une belle journée d'avril, et par ailleurs la première.

     

    ball-trap falgas,ard'hersAnnées 1970, les amateurs de ball-trap se retrouvent sur le pas de tir du château du Falgas. De gauche à droite et arme au pied, Edmond Arnou, Henri Battle, Jean-Claude Cazettes et Raymond Fort. Responsable officiel du concours, M. Lasserre, lequel exerce en semaine, dans les bureaux du Trésor Public, Cours Colbert.   

     

    ball-trap falgas,ard'hersDécembre 1970, la neige tombée en abondance offre à Michel Rosich et Antoine Escande l'occasion de faire les traditionnels tours de ville, en scooter des neiges, dernière génération. Le bolide remonte le Cours Sully et passe à hauteur du futur siège de la Communauté des communes. 

     

    ball-trap falgas,ard'hersAoût 1976, les animateurs d'Ard'Hers (animation rurale de l'Hers), proposent un tour de ville en musique, avec le concours des musiciens de l'OPVC. Au volant de son Massey-Ferguson, l'ami Jojo Gracia négocie la montée de la maison Manaut et emmène dans son sillage, Roland Castelnaud (masqué), Yvan Bastard et René Berland. Le reste de la troupe préfère cultiver l'anonymat, bien à l'abri dans les branches de buis.

  • La peinture est sèche

    La semaine dernière, nous avions laissé nos collégiens pinceaux et pot de peinture en main, affairés dans la cour de leur établissement scolaire, à tracer les lignes de futurs terrains de jeu. A présent que la peinture est bien sèche, l'heure est venue de souffler et de s'accorder un petit break. Un moment exceptionnel qui voit nos apprentis artisans enfin autorisés à boire un verre de panaché, juste récompense d'un travail bien fait.

    collège antoine-ponsDe gauche à droite, Jean-Paul Subreville, Daniel Delpech, Jean-Claude Sanchez, Daniel Gaubert, Serge Nègre et Guy Vila (neveu de Mme Juliani)Au second plan, l'infatigable Solex, une Ariane et la colline de Terre-Blanche.

    Réquisitionnés pour peaufiner le travail de leurs aînés, Thierry Abat, Jean-Louis Delpech et Georges Marjansky savent qu'ils vont bientôt remiser les balais et percevoir eux aussi une pétillante gratification (photo ci-dessous). Au second plan, un Renault Saviem et une Renault Juvaquatre ont pu facilement se garer sur la future Place Salvador Allende. (photos archives, année scolaire 1964-1965)

    collège antoine-pons